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    Numéro 11- Volume 19- pp. 803-862 (Décembre 2009)

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    • Spécificités du cancer de la prostate avant l’âge de 50 ans

      Résumé
      Objectif

      Rapporter les caractéristiques du cancer de la prostate (CaP) chez l’homme de moins de 50 ans et les résultats des différents traitements du CaP dans cette population.

      Méthode

      Une recherche bibliographique a été menée à partir de la base de données Medline. Les mots clés utilisés étaient les suivants : prostate cancer , age , young , radical prostatectomy , brachytherapy , radiotherapy , active surveillance . Les études issues de revues à comité de lecture et incluant un effectif suffisant de patients ont été sélectionnées. Au total, 38 articles ont été utilisés comme références bibliographiques.

      Résultats

      Le CaP de l’homme jeune ne présente pas des caractéristiques différentes de celui de l’homme plus âgé. Le jeune âge ne semble pas influencer les résultats carcinologiques des différents traitements. En revanche, les hommes jeunes semblent avoir moins de risque de séquelles urinaires et sexuelles sévères, notamment après prostatectomie totale.

      Conclusions

      Il n’y a pas de recommandation spécifique concernant la prise en charge du CaP chez l’homme de moins de 50 ans. Lorsqu’il s’agit d’un CaP localisé, deux options peuvent se concevoir. La première option consiste à vouloir limiter les complications urinaires et sexuelles de la prostatectomie totale. Un traitement peu invasif comme la curiethérapie, voire la surveillance active, peut répondre à cet objectif. La seconde option consiste, au contraire, à être d’emblée plus « agressif », compte tenu de la longue espérance de vie habituelle. Proposer une prostatectomie totale permet de réserver au patient la possibilité d’une radiothérapie adjuvante ou de rattrapage en cas de maladie localement évoluée ou de récidive locale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Spécificités du cancer de la prostate avant l’âge de 50 ans

      Summary
      Objective

      To report the characteristics of prostate cancer (PCa) in men less than 50-year-old and the results of different treatments of PCa in this population.

      Method

      A bibliographic research was performed using Pubmed database. The keywords that we used were: prostate cancer, age, young, radical prostatectomy, brachytherapy, radiotherapy, active surveillance. The studies which included a significant number of patients were selected. A total of 38 articles were used as bibliographic references.

      Results

      PCa in young men does not seem to have different characteristics than in older men. Nevertheless, young men seem to have a lower risk of severe urinary and sexual sequelae, particularly following radical prostatectomy.

      Conclusions

      There is no recommendation regarding management of PCa in men less than 50-year-old. In case of localized cancer, two options may be considered. First option consists in decreasing the urinary and sexual complications of radical prostatectomy. A minimally-invasive treatment, such as brachytherapy or even active surveillance, may reach this objective. Second option consists in being more aggressive. To propose a radical prostatectomy offers to the patient the possibility of salvage radiation therapy in case of locally-advanced tumor or local recurrence.

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    • Recommandations pour la prise en charge du cancer de la prostate chez l’homme âgé : un travail du comité de cancérologie de l’association française d’urologie

      Résumé

      La concordance des augmentations de l’espérance de vie à la naissance et de l’incidence globale des cancers laisse augurer d’une augmentation très significative des cancers de la personne âgée. En particulier, l’augmentation de l’incidence du cancer de la prostate dans la population âgée (45 % des diagnostics sont posés après 75 ans) contraste avec la pauvreté des connaissances scientifiques solides sur ce sujet. Parallèlement, l’approche oncogériatrique se développe depuis plusieurs années sous l’égide de la Société internationale d’oncogériatrie (SIOG). Cette démarche veut répondre à la prise en charge défectueuse des cancers chez la personne âgée. Les explications de cette prise en charge défectueuse sont à chercher tant dans les caractéristiques des patients âgés que dans la formation des soignants. Les auteurs rappellent les principes de l’évaluation oncogériatrique et de la classification des patients qui est maintenant proposée. Ils passent ensuite en revue les différentes options thérapeutiques et leurs résultats dans la population âgée et ils décrivent le processus décisionnel thérapeutique. Enfin, ils proposent une série de recommandations sur le diagnostic du cancer de la prostate, l’évaluation des patients et le traitement de la maladie dans la population âgée. Le cancer de la prostate est un modèle quasi idéal pour l’oncogériatrie. Les urologues doivent rester à la pointe de sa prise en charge, quel que soit l’âge de leur patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recommandations pour la prise en charge du cancer de la prostate chez l’homme âgé : un travail du comité de cancérologie de l’association française d’urologie

      Summary

      The increase in life expectancy combined with the increase in the global incidence of cancers will probably results in an increase in the number of cancers observed in the elderly. The increase in the incidence of prostate cancers in geriatric patients (45% of prostate cancers are diagnosed after 75 years old) is in sharp contrast with the lack of strong scientific data on the topic. By the meantime, oncogeriatrics has been developing for some years now under the guidance of the International Society of Oncogeriatrics. Such an approach aims at palliating the low quality of care of cancers in geriatric patients. The reasons for the low quality of care come from the characteristics of these patients and from the training of the care providers. The authors recall the principles of oncogeriatric evaluation and the classification of patients as it is actually proposed. They describe the main treatments and their results in the geriatric population and they describe the decision process concerning the choice of the treatment. They also suggest some guidelines on the diagnosis of prostate cancer, evaluation of the patients and the treatments of the disease in the elderly. Prostate cancer is almost the perfect model for oncogeriatrics. Urologists should remain the corner stone of its management, whatever the age of their patient.

    • Oncologie prostatique du sujet âgé

      Prog Urol, 2009, 11, 19, 818

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    • Gènes de fusion et cancer de la prostate. De la découverte à la valeur pronostique et aux perspectives thérapeutiques

      Résumé

      La mise en évidence de gènes de fusion constitue un progrès majeur dans la connaissance des événements moléculaires précoces de la carcinogenèse du cancer de la prostate. L’existence de fusion TMPRSS2–ETS dans plus de 50 % des cancers de la prostate en fait probablement le réarrangement génétique le plus fréquent des tumeurs épithéliales humaines. La présence de gènes de fusion TMPRSS2–ERG pourrait avoir une valeur pronostique péjorative dans les tumeurs localisées traitées par prostatectomie totale. Cette découverte devrait conduire dans un proche avenir à des traitements ciblés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Gènes de fusion et cancer de la prostate. De la découverte à la valeur pronostique et aux perspectives thérapeutiques

      Summary

      The identification of fusion genes provides new insights into the initial mechanisms of molecular events implicated in the prostate cancer tumorigenesis. The presence of TEMPRSS2–ETS fusion in up to half of all human prostate cancer makes it perhaps the most common genetic rearrangement in human epithelial tumors. Some data suggest that TMPRSS2–ERG fusion prostate cancers have a more aggressive phenotype, which may affect cancer progression and outcome in localized tumors treated with prostatectomy. This discovery should pave the way towards future targeted therapies.

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    • La mention systématique d’un indice de qualité dans les comptes rendus de biopsies prostatiques influence les pratiques professionnelles

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’influence sur les pratiques professionnelles, de la mention systématique d’un indice de qualité (IGap) dans la conclusion des comptes rendus anatomopathologiques (CRFS) des biopsies prostatiques (BP).

      Matériels et méthode

      Étude prospective monocentrique qui a porté sur 339 protocoles consécutifs standardisés à dix BP effectuées par deux urologues sur une période de 22 mois. Les CRFS étaient informatisés. Dans la conclusion, apparaissait l’IGap compris entre 0 et 1, calculé automatiquement à partir de trois critères : la longueur moyenne des BP, le nombre de BP avec capsule identifiable et le nombre moyen de fragment par BP. La qualité était d’autant meilleurs que l’indice était proche de 1. Un suivi trimestriel de l’IGap moyen était effectué pour les deux urologues. Le test de Student était utilisé pour comparer les moyennes.

      Résultats

      L’IGap moyen des urologues A et B était, respectivement, 0,57 (s =0,1 ; n =184) et 0,66 (s =0,1 ; n =155) : p <0,001. Au trimestre 1, les IGap moyens des urologues A et B étaient, respectivement, de 0,47 (s =0,14 ; n =25) et 0,7 (s =0,12 ; n =14) (p <0,001). La différence significative de l’IGap moyen des urologues A et B observée au trimestre 1 s’estompait progressivement pour disparaître à partir du trimestre 4.

      Conclusions

      À protocole équivalent, les urologues d’un même centre n’effectuent pas nécessairement des BP de qualité comparable. La mention systématique d’un IGap dans les comptes rendus de BP semble inciter les urologues à modifier leur pratique dans le sens de l’amélioration de l’indice.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La mention systématique d’un indice de qualité dans les comptes rendus de biopsies prostatiques influence les pratiques professionnelles

      Summary
      Objective

      Evaluate the influence on professional practices of a systematic indication of a quality score (IGap) in the conclusion of the pathologic reports (CRFS) of prostatic biopsies (PB).

      Materials and method

      Prospective study carried over 339 consecutive 10 core extended standardized PB performed by two urologists over a period of 22 months. The CRFS were computerized. The conclusion included an IGap ranking from 0 to 1, automatically computed from three criteria: the average length of the PB, the number of PB with identified capsules or periprostatic tissues and the average number of fragments per PB. The quality was best when the index is close to 1. A quarterly monitoring of the average of IGap was performed for the two urologists. The student t test was used to compare the averages.

      Results

      The average of IGap of the urologists A and B was, respectively, of 0.57 (s =0.1; n =184) and 0.66 (s =0.1; n =155): p <0.001. At quarter 1, the averages of IGap of the urologists A and B are, wads of respectively, of 0.47 (s =0.14; n =25) and 0.7 (s =0.12; n =14) (p <0.001). The significant difference of the average of IGap of the urologists A and B observed on quarter 1 progressively decline to disappear from the quarter 4.

      Conclusions

      At equivalent protocols, the urologists do not necessarily perform PB of comparable quality. A systematic indication of an IGap in the pathological reports of PB seems to prompt the urologists to modify their practices toward an improvement of the score.

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    • Prévalence de la dysfonction érectile chez les patients consultant en urologie : l’enquête ENJEU (Enquête nationale de type 1 Jour sur la prévalence de la dysfonction Érectile chez des patients consultant en urologie)

      Résumé
      But

      L’objectif de cette enquête était de réaliser un état des lieux de la prise en charge de la dysfonction érectile (DE) par les urologues français en décrivant les motifs de consultation en urologie des hommes de plus de 18 ans et en estimant la prévalence des troubles sexuels, en particulier de la DE un jour donné.

      Matériel

      Cette enquête a été réalisée, en partenariat avec l’Association française d’urologie (AFU), auprès de 150 urologues constituant un échantillon représentatif de la profession en France en termes de répartition géographique, d’âge et de type d’exercice. L’enquête nationale de type 1 Jour sur la prévalence de la DE chez des patients consultant en urologie (ENJEU) a été proposée à tous les hommes adultes se présentant en consultation d’urologie un jour donné (le mardi 19 juin 2007 ou un jour proche). Au total, 1848 (92,5 %) patients ont accepté de participer, l’analyse a porté sur 1740 patients. Le recueil des données patient était basé sur un auto-questionnaire portant sur les données sociodémographiques, les co-morbidités, les affections urologiques et la santé sexuelle. La recherche d’une DE était réalisée par la question unique de John B. McKinlay.

      Résultats

      Parmi les patients (âge moyen 63±14 ans), 68 % (IC95 %=[65,2 % ; 70,7 %]) avaient une DE, sévère pour 44 % d’entre eux ; 25 % étaient traités médicalement (dont les deux tiers traités par IPDE5 seuls ou en association). Après les maladies prostatiques (62 %), les troubles sexuels représentaient le premier motif de consultation (14 %). Près de 60 % des patients indiquaient en avoir déjà parlé à un médecin (médecin qui était un urologue dans 44,6 % des cas). La perspective de passer le reste de leur vie avec leur trouble était « inacceptable » pour 21,1 % des patients ayant une DE et « moyennement acceptable » pour 34,4 %.

      Conclusion

      Cette première enquête de pratique dans la communauté urologique française souligne l’importance des troubles sexuels chez les patients consultant en urologie. Bien que la prévalence de la DE soit importante, peu de patients consultent spécifiquement pour ce motif. En conséquence, le traitement demeure limité, malgré l’intérêt déclaré des urologues.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prévalence de la dysfonction érectile chez les patients consultant en urologie : l’enquête ENJEU (Enquête nationale de type 1 Jour sur la prévalence de la dysfonction Érectile chez des patients consultant en urologie)

      Summary
      Objective

      The objective of this survey was to describe medical reasons disclosed by men over 18 years old when visiting an urologist, to estimate the prevalence of male sexual dysfunction (MSD) including erectile dysfunction (ED) and to describe treatment options for ED.

      Methods

      This survey was performed, with Urology French Association (AFU) partnership, in 150 urological clinics, sample representative of urologists in France regarding age, geographical distribution and practice. The survey was proposed to all adults’ men consulting a participating urologist the defined day (Tuesday the 19th of June 2007 or an imminent day). A total of 1848 (92.5%) patients agreed to participate; analysis was performed on 1740 patients. Information related to urological disorders, sexual dysfunctions, their treatment and their impact on the patient’s life were gathered by a patient auto-questionnaire. Erectile dysfunction was assessed through the single question of John B. McKinlay.

      Results

      Among patients (mean age 63±14 years), 68% (IC95%=[65.2%; 70.7%]) had ED (44% severe); 25% were treated (of which 2/3 with IPDE5 alone or in association). Male sexual dysfunction was the first reason for visiting urologists (14%) following prostatic diseases (62%). About 60% of the patients had already talked about their ED to a physician, who was an urologist in 44.6% of cases. The perspective of living the rest of their life with this trouble was “unacceptable” for 21.1% of patients with ED and “fairly acceptable” for 34.4%.

      Conclusions

      This first survey in French urologists’ community emphasizes the high prevalence male sexual dysfunctions for inpatients visiting their urologists. Despite declared urologists’ interest for male sexual dysfunction, the discrepancy between the high prevalence of ED and the low rate of patients consulting for this condition probably explains the low rate of patients using treatments.

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    • Facteurs prédictifs d’échec de cure d’incontinence urinaire d’effort masculine par bandelette sous-urétrale à ancrage osseux type InVance™ : étude multicentrique du comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie

      Résumé
      Objectif

      Définir par une étude multicentrique des facteurs prédictifs d’échec de bandelettes sous-urétrale à encrage osseux type InVance™ (American Medical System, États-Unis) pour la cure d’incontinence urinaire d’effort (IUE) masculine.

      Méthode

      Les cas d’IUE masculine traités par bandelette type InVance™ entre janvier 2005 et décembre 2007 ont été recueillis dans quatre centres hospitaliers français.

      Résultats

      Quatre-vingt-quatre patients ont été évalués. Leur âge moyen était de 68 ans. Avec un recul moyen de 20 mois, 38 patients (45 %) étaient secs, 22 (26 %) étaient améliorés et 24 (29 %) en échec. En analyse univariée, trois paramètres étaient significativement liés à un résultat péjoratif : une IUE sévère (p =0,005), une instabilité détrusorienne au bilan urodynamique (p =0,043) et une IUE dont la cause était un double traitement comprenant une radiothérapie externe (p =0,031). Si zéro ou un de ces facteurs de risque était présent en préopératoire, le risque d’échec était de 25 %, contre un risque de 67 % si deux ou trois facteurs de risque étaient présents (p =0,013). En analyse multivariée incluant ces trois paramètres, seul un double traitement comprenant une radiothérapie était un facteur indépendant significativement associé au résultat de l’intervention (p =0,017).

      Conclusion

      Deux groupes de patients ont été définis, permettant de différencier des bons et des mauvais candidats à la cure d’IUE par bandelette InVance™.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Facteurs prédictifs d’échec de cure d’incontinence urinaire d’effort masculine par bandelette sous-urétrale à ancrage osseux type InVance™ : étude multicentrique du comité des troubles mictionnels de l’homme de l’Association française d’urologie

      Summary
      Aim

      To define predictive factors of treatment failure in a multicentric study for the treatment of stress male urinary incontinence by InVance™ (American Medical System, USA) bone anchored sub-urethral sling.

      Method

      Cases treated by InVance™ between January 2005 and December 2007 in four French academic centers were collected.

      Results

      Eighty-four patients were evaluated. Mean age was 68 years old. With a mean follow-up of 20 months, 38 patients (45%) were dry, 22 (26%) were improved, and 24 (29%) suffered treatment failure. In univariate analysis, three parameters were significantly associated with treatment failure, including severe urinary incontinence (P =0.005), urodynamic instability (P =0.043), and incontinence due to a bitherapy including external radiotherapy (P =0.031). If zero or one versus two or three risk factors were present, treatment failure rate was 25 and 67%, respectively (P =0.013). In multivariate analysis, bitherapy including radiotherapy was the sole independent treatment failure risk factor (P =0.017).

      Conclusion

      Two patient groups were defined, allowing to determine preoperatively good candidates and bad candidates for stress urinary incontinence treatment by InVance™ sling.

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    • Résection transuréthrale de prostate ou incision cervicoprostatique dans les suites immédiates d’une transplantation rénale

      Résumé
      But

      L’objectif de cette étude était d’analyser les résultats d’une résection transuréthrale (RTUP) de prostate ou d’une incision cervicoprostatique (ICP) effectuée dans les suites immédiates d’une transplantation rénale.

      Matériel

      Une étude des dossiers des patients transplantés entre janvier 2001 et avril 2006 et ayant nécessité une chirurgie de l’hypertrophie bénigne prostatique a été réalisée. En fonction du volume de la prostate, était indiqué soit une RTUP, soit une ICP. Le bilan préopératoire comprenait un interrogatoire, un examen clinique, une UCRM et un dosage du PSA.

      Résultats

      Parmi 256 patients transplantés, 12 RTUP et huit ICP ont été effectuées. L’intervention a été réalisée 15,2 jours (10–30) après la transplantation. L’ablation de la sonde a été effectuée à j3,1 (j2–j15). En postopératoire, la débitmétrie a mis en évidence un débit maximum moyen de 22,1ml/s (18–33) et le résidu était non significatif chez tous les patients. Un patient a eu deux épisodes de rétention aiguë d’urine qui n’ont nécessité que des sondages vésicaux temporaires. Une prostatite aiguë a été diagnostiquée chez quatre patients. L’intervention pour HBP n’a entraîné aucune dégradation de la fonction rénale, ni perte de transplant. Avec 34,2 mois (12–73) de recul, 18 patients n’avaient aucune doléance urologique avec un score IPSS moyen de 4 (3–6).

      Conclusion

      Dans les suites immédiates d’une transplantation rénale, la résection transuréthrale de prostate ou l’incision cervicoprostatique a été réalisable avec des résultats satisfaisants.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résection transuréthrale de prostate ou incision cervicoprostatique dans les suites immédiates d’une transplantation rénale

      Summary
      Aim

      The objective of the study was to analyse the results of a transurethral resection of the prostate (TURP) or a transurethral incision of the prostate (TUIP) performed immediately after kidney transplantation.

      Material

      For the patients who had undergone a transurethral surgical procedure immediately following a renal transplantation, their files were systematically reviewed. Depending on prostate volume, TURP or TUIP was performed. The preoperative assessment included past medical history, clinical examination, retrograde cystography and PSA.

      Results

      Among the 256 patients having had a renal transplantation between 2001 and 2006, 12 TURP and eight TUIP were done. The procedure was performed 15.2 days (10–30) after the transplantation. The average day of urethral catheter removal was 3.1 days (2–15) after the transurethral procedure. Mean postoperative maximum flow rate was 22.1 ml/s (18–33) and postvoiding residual urine volume was not significant. One patient suffered from two acute urinary retentions that were treated by temporary intermittent self-catherization. Four patients were diagnosed with acute prostatitis. The procedure for benign prostatic hyperplasia did not alter renal function. With a follow-up of 34.2 months (12–73), 18 patients had no urologic symptoms with a mean IPSS score of 4 (3–6).

      Conclusion

      TURP or TUIP gives good results immediately following a renal transplantation.

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    • Prise en charge chirurgicale de l’endométriose de l’appareil urinaire : à propos de 12 cas

      Résumé
      But

      Évaluer rétrospectivement l’efficacité du traitement chirurgical de l’endométriose urinaire sur deux tableaux : l’absence de récidive clinique et radiologique et l’importance des troubles urinaires du bas appareil, au moyen du score IPSS et du score de qualité de vie (QDV).

      Patientes et méthodes

      Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique ayant inclus, sur une période de 1994 à 2007, toutes les femmes atteintes d’endométriose de l’appareil urinaire ayant nécessité une intervention chirurgicale dans trois services d’urologie.

      Résultats

      Douze patientes ont été incluses sur la période précitée. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 36,4 ans (extrêmes 20–50 ans). Parmi ces patientes, trois avaient une atteinte vésicale, sept avaient une atteinte urétérale unilatérale intéressant l’uretère pelvien ou iliopelvien et deux avaient une atteinte urétérale pelvienne bilatérale. Une patiente atteinte de nodules vésicaux a eu une cystectomie partielle et les deux autres ont eu une résection transuréthrale de vessie (RTUV). Sur neuf patientes ayant une atteinte urétérale, sept ont vu leur problème résolu par une urétérectomie segmentaire et n’ont plus eu de récidive. Les patientes avec une localisation vésicale avaient des scores IPSS et QDV plus élevés que les autres.

      Conclusions

      L’urétérectomie segmentaire apparaît comme le traitement de choix de l’atteinte urétérale car les récidives ultérieures sont rares. Concernant les localisations vésicales, un traitement chirurgical par RTUV couplé aux analogues de la LH-RH peut être dans certains cas une alternative mini-invasive à la cystectomie partielle.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge chirurgicale de l’endométriose de l’appareil urinaire : à propos de 12 cas

      Summary
      Objectives

      Our study aimed at evaluating, retrospectively, the outcome of the surgical management of urinary tract endometriosis.

      Patients and methods

      Twelve women with a mean age of 36,4 were recruited between 1994 and 2007. They all had a histologically-proven and surgically-treated endometriosis of the urinary tract.

      Results

      Seven of them had a unilateral ureteric localization, two had a bilateral ureteric localization and three had a vesical localization. One patient with bladder nodules underwent a partial cystectomy and the two other patients with bladder localization underwent a transurethral resection. Out of the nine patients who had a ureteric localization of endometriosis, seven had a ureterectomy and re-implantation with bladder psoas hitching and had no recurrence.

      Conclusions

      Our experience showed that ureterectomy and re-implantation with bladder psoas hitching is probably the best way of preventing recurrences in the case of urethral endometriosis. In the case of bladder endometriosis, transurethral resection did not appear as the most effective treatment although it remains an acceptable alternative, especially as far as premenopausal women or young women wishing to conceive are concerned.

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    • Technique de dérivation urinaire non continente transcutanée comme traitement d’un prolapsus de vésicostomie

      Résumé

      Le prolapsus vésical par un orifice de vésicostomie est une complication fréquente d’une intervention tout à fait exceptionnelle chez l’adulte. Nous avons décrit une technique de reconstruction d’un prolapsus de vésicostomie par tubulisation sous-cutanée d’un lambeau cutané épais prélevé au niveau de la paroi abdominale. Cette technique de dérivation urinaire non continente transcutanée d’une vésicostomie pourrait exceptionnellement aider le chirurgien à corriger un prolapsus de vésicostomie en cas d’abord intra-abdominal impossible.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Technique de dérivation urinaire non continente transcutanée comme traitement d’un prolapsus de vésicostomie

      Summary

      Vesicostomy prolapse is a frequent complication of an unusual surgical technique in adult patients. We have described a surgical technique to repair a vesicostomy prolapse using subcutaneous tubulisation of thick cutaneous flap taken off the abdominal wall. This technique could help surgeons to cure prolapse of vesicostomy in case of impossible intraperitoneal approach.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 11, 19, ii

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