Accueil > Publications > Numéro 2- Volume 19- pp. 69-152 (Février 2009)

    Numéro 2- Volume 19- pp. 69-152 (Février 2009)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Résultats de la néphrectomie partielle pour les carcinomes à cellules rénales de plus de 4 cm

      Résumé

      Le traitement de référence actuel des carcinomes à cellules rénales (CCR) de plus de 4cm est la néphrectomie totale élargie (NTE). Depuis la fin des années 1990, plusieurs équipes se sont intéressées à la néphrectomie partielle (NP) pour le traitement des tumeurs de plus de 4cm. Cette technique chirurgicale a l’avantage d’offrir au patient une moindre détérioration de la fonction rénale au prix d’une morbidité à peine supérieure, avec des taux de récidive et de survie identiques à la NTE. Les séries récentes de la littérature ne mettent pas en évidence de différence carcinologique à moyen terme entre la NP et la NTE. Les taux de survie spécifique et sans récidive à cinq ans (de 82 à 97,3 % et de 81 à 97,3 %, respectivement) ont confirmé que la NP était une alternative viable à la chirurgie radicale. Concernant la voie d’abord laparoscopique, le recul est encore limité pour pouvoir tirer des conclusions définitives vis-à-vis de la chirurgie ouverte. Cette voie d’abord n’a pas totalement fait la preuve de son innocuité. Toutefois, le recul et l’hétérogénéité des séries restent encore limités. Selon les recommandations, il faut limiter les indications de principe de la NP aux tumeurs de moins de 4cm, dogme remis en cause en cas d’indication de nécessité. Dans la pratique, les indications tendent en réalité à s’élargir au-delà de la limite dogmatique de 4cm, les chirurgiens prenant en considération les contraintes techniques ou anatomiques pour l’exérèse plutôt que la taille de la tumeur. La NP entraîne un risque accru d’hémorragie peropératoire, notamment en cas de tumeur de plus de 4cm. Il est donc indispensable d’effectuer une cartographie optimale de la vascularisation du rein et de planifier la chirurgie d’exérèse en fonction des données exhaustives fournies par l’imagerie préopératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la néphrectomie partielle pour les carcinomes à cellules rénales de plus de 4 cm

      Summary

      To date, radical nephrectomy (RN) remains the gold standard treatment for renal cell carcinoma (RCC) larger than 4cm. However, from the early 1990’s, improvements in surgical techniques have lead to the development of nephron-sparing surgery (NSS) for small renal tumours of less than 4cm in diameter. This surgical procedure avoids nephronic waste with an acceptable morbidity and similar oncological outcomes compared to radical surgery. Recent large published series did not show any difference between NSS and RN in terms of oncological safety. Specific and disease-free five-year survival rates (82% to 97.3% and 81% to 97.3%, respectively) have confirmed the safety of NSS. Regarding laparoscopic NSS, the technique is still under evaluation and only mid-term outcomes are available so far. However, these studies are still limited and longer follow-up is needed before any definitive statement can be made. Current guidelines recommend NSS only in case of RCC of less than 4cm in diameter in elective indications. In daily practice however, surgical teams are pushing back the limit above the threshold of 4cm. More and more surgeons are either considering anatomical location or technical expected difficulties rather than just the tumour size. NSS leads to higher risk of bleeding, especially in case of tumours larger than 4cm. Therefore, it is absolutely necessary to investigate thoroughly the vascularization of the tumour to avoid such complications with exhaustive and accurate preoperative imaging.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Gangrène de Fournier : revue de la littérature récente

      Résumé

      La gangrène de Fournier est une fasciite nécrosante rapidement progressive du périnée et des organes génitaux externes. Elle est secondaire à une infection polymicrobienne par des bactéries aérobies et anaérobies ayant une action synergétique. L’étiologie est identifiée dans 95 % des cas. La source de l’infection est, soit cutanée, urogénitale ou colorectale. Des facteurs favorisants, comme l’âge, le diabète et l’immunodépression, sont souvent présents chez les patients atteints. Un traitement urgent et agressif est primordial pour assurer la survie du patient. Une rééquilibration hydroélectrolytique, avec une antibiothérapie à large spectre suivies rapidement par un débridement chirurgical, est la base du traitement. Cependant, la mortalité reste élevée, de l’ordre de 20 à 80 %, souvent en raison du retard dans le diagnostic et la prise en charge. Les patients qui survivent à l’infection vont subir des chirurgies de reconstruction avec des séquelles parfois très marquées en rapport avec l’étendue de la fasciite et du débridement.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Gangrène de Fournier : revue de la littérature récente

      Summary

      Fournier’s gangrene is a rapidly progressive necrotizing fasciitis of the perineum and external-genital organs. It is secondary to polymicrobial infection by aerobic and anaerobic bacteria with a synergistic action. The aetiology is identified in 95% of cases. The source of infection is either cutaneous, urogenital or colorectal. Predisposing factors, such as age, diabetes and immunodepression, are often present in affected patients. Urgent and aggressive treatment is essential to ensure the patient’s survival. Treatment consists of restoration of the fluid and electrolyte balance and broad-spectrum antibiotic therapy rapidly followed by surgical debridement. However, the mortality remains high, about 20 to 80%, frequently, due to delayed diagnosis and management. Patients who survive the infection require reconstructive surgery with sometimes marked sequelae related to the extent of fasciitis and debridement.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Techniques et innovations en radiothérapie pour le traitement conservateur des cancers infiltrants localisés de vessie

      Résumé

      La cystectomie radicale est le traitement de référence des cancers infiltrants de vessie non métastatiques. Des stratégies de conservation du réservoir vésical peuvent être discutées dans des cas sélectionnés. Leurs buts sont de garantir un contrôle local et une survie identiques à ceux de la cystectomie radicale, en conservant une vessie fonctionnelle et une bonne qualité de vie. Les stratégies incluent la résection trans-uréthrale avec radiochimiothérapie, la cystectomie partielle avec curiethérapie, la radiothérapie–cystotomie–électronthérapie selon des indications strictes et avec un suivi rigoureux obligatoire. Les nouvelles techniques d’irradiation visent à augmenter le contrôle local en préservant la qualité de vie. Elles comprennent la radiothérapie guidée par l’image, le boost concomitant avec irradiation conformationnelle±modulation d’intensité, la curiethérapie haut débit ou débit pulsé, ou une irradiation conformationnelle avec système de « tracking  » de la tumeur par le Cyberknife™. Les indications spécifiques de ces techniques innovantes sont discutées.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Techniques et innovations en radiothérapie pour le traitement conservateur des cancers infiltrants localisés de vessie

      Summary

      Radical cystectomy is the treatment of choice for nonmetastatic, muscle-infiltrating bladder cancer. However, bladder-sparing approaches can be discussed in carefully selected patients. Bladder-preservation protocols aim to guaranty local control and survival with a functional bladder and a good quality of life. Such strategies include combinations of transurethral resection and radiochemotherapy, partial cystectomy and brachytherapy, radiotherapy–cystotomy and electrontherapy. Strict selection criteria and close follow-up are mandatory. New irradiation techniques hold the promise to improve local control by selectively boosting the dose to the tumor while better sparing the organs at risk. Such advances include the use of multimodal imaging, image-guided radiotherapy, concomitant boost with conformal irradiation±intensity modulated radiation therapy. Brachytherapy, either high-dose or pulsed-rate, is a promising technique for selected cases. Highly-conformal irradiation with tumor tracking using the Cyberknife™ technology may also provide opportunities to boost the tumor while reducing toxicities. Specific innovative irradiation techniques are discussed.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Chirurgie conservatrice pour cancer sur rein unique : résultats oncologiques et devenir à long terme de la fonction rénale

      Résumé
      But

      L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de la tumorectomie pour cancer sur rein unique, en s’intéressant plus particulièrement au risque de récidive et à l’impact sur la fonction rénale à long terme.

      Matériel et méthodes

      Cette étude rétrospective a concerné 37 tumorectomies pour cancer, réalisées entre janvier 1975 et décembre 2002 chez 33 patients ayant un rein unique anatomique. La tumorectomie était réalisée sans clampage vasculaire. Les fonctions rénales pré- et postopératoire ont été comparées par un test non paramétrique de Kruskal et Wallis. Les taux de survie ont été estimés par la méthode de Kaplan Meier et les facteurs prédictifs de récidive ont été définis en analyse multivariée selon un modèle de Cox.

      Résultats

      Le diamètre tumoral moyen était de 4,6cm (1,5 à 10cm). Le suivi médian a été de 83 mois. Trois patients sont décédés en période postopératoire précoce. La clairance de la créatinine était significativement diminuée en postopératoire (p =0,01), mais sans modification significative du taux d’insuffisance rénale (p =0,18) et sans variation significative au cours du suivi. Aucun patient n’a nécessité de dialyse définitive. Les survies globale et sans récidive étaient respectivement de 69 et 56,2 % à cinq ans et de 55,8 et 27,0 % à dix ans. Le grade de Fuhrman, les antécédents de cancer controlatéral et la taille tumorale étaient des facteurs pronostiques statistiquement significatifs et indépendants en analyse multivariée.

      Conclusion

      La tumorectomie sur rein unique permet une relative épargne de la fonction rénale et assure un contrôle oncologique satisfaisant à long terme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Chirurgie conservatrice pour cancer sur rein unique : résultats oncologiques et devenir à long terme de la fonction rénale

      Summary
      Objective

      Nephron sparing surgery raises the challenge of avoiding chronic haemodialysis for patients having malignancies on a solitary kidney. The aim of this study was to estimate the long term renal function, survival and risk of recurrence of patients undergoing elective nephron sparing surgery for renal cancer on a solitary kidney.

      Material and methods

      Between January 1975 and December 2002, 37 elective nephron sparing surgery of kidney tumors were performed on 33 patients with a solitary kidney. Surgery was performed without interruption of blood flow. Pre- and postoperative renal function were compared by using a non parametric test of Kruskal and Wallis. Survival rates were estimated by the Kaplan Meier method and the prognostic factors were defined on a multivariate analysis using a Cox model.

      Results

      Mean tumoral diameter was 4.6cm [1.5–10]. The median follow-up was of 83 months. Three patients died in the postoperative period. The postoperative creatinine clairance was significantly lower than the preoperative value (p =0.01), but without significant variation of the renal dysfunction rate (p =0.18) and without significant decrease during the follow-up. No patient required chronic haemodialysis. Overall and disease-free survival rates at five and 10 years was 69 and 56.2%, and 55.8 and 27%, respectively. Multivariate analysis retained tumor size, Fuhrman grade and antecedent of controlateral cancer as independent prognostic factors in overall survival.

      Conclusion

      In our experience, even in the presence of bad prognostic factors, nephron sparing surgery allows a relative savings of the long term renal function. Taking in account the poor life expectancy of people around 60 being put on haemodialysis, all attempt should be made to perform nephron sparing surgery in patients having a cancer on a solitary kidney.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Distribution extraparenchymateuse et accessibilité au clampage sélectif des artères rénales segmentaires au cours de la néphrectomie partielle : à propos de la dissection de 30 reins de cadavres frais non formolés

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la faisabilité du clampage sélectif des artères rénales segmentaires au cours de la néphrectomie partielle.

      Matériels et méthodes

      L’étude a portée sur 30 reins de cadavres frais non formolés. Une dissection précise in situ de l’artère rénale et de ses branches de division extraparenchymateuses a été réalisée pour chaque rein. Les mensurations des artères, leurs distributions, leurs accessibilités ainsi que les incidents et accidents peropératoires ont été pris en compte. Tous les reins ont été abordés par lombotomie.

      Résultats

      La majorité des reins disséqués présentaient une artère rénale unique (96,66 % des cas). Le nombre d’artères segmentaires était de zéro, deux, trois, quatre ou cinq pour chaque unité rénale ; soit respectivement 16,66 % (cinq cas), 13,33 % (quatre cas), 3 % (un cas), 50 % (15 cas), 16,66 % (cinq cas). Les artères segmentaires postérieures et inférieures étaient les plus accessibles au clampage isolé avec des ratios respectifs de 94 et 100 % au niveau segmentaire. Les artères segmentaires apicales et moyennes étaient les moins accessibles avec des taux respectifs de 73 et 80 %. La majorité des accidents provoqués au cours des dissections étaient tributaires de la dissection de l’artère segmentaire moyenne (62,5 % des lésions vasculaires).

      Conclusion

      Dans ce travail de dissection anatomique sur cadavres, le clampage sélectif des artères rénales segmentaires est possible dans la majorité des cas. Les néphrectomies partielles pour des tumeurs rénales siégeant sur le segment postérieur ou le pôle inférieur sont les plus indiquées à l’utilisation de cette technique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Distribution extraparenchymateuse et accessibilité au clampage sélectif des artères rénales segmentaires au cours de la néphrectomie partielle : à propos de la dissection de 30 reins de cadavres frais non formolés

      Summary
      Objective

      To assess the feasibility of selective clamping of segmental renal arteries during partial nephrectomy, in order to limit renal infarction to the pathological area to be resected.

      Materials and methods

      A dissection of renal artery and its extraparenchymal branches was realised. The study included 30 kidneys from recent nonformolised corpses. The size, distribution, and accessibility of the arteries were considered. All the corpses underwent a lombotomy with or without rib resection.

      Results

      The majority of dissected kidneys had a unique artery (96.66% of cases). The number of segmental arteries was zero in five cases (16.66%), one in four cases (13.33%), two in four cases (13.33%), three in one case (3%), four in 15 cases (50%) and five in five cases (16.66%). The posterior and inferior segmental arteries were more accessible to isolate with a respective ratio of 94 and 100% at segmental level. Apical and middle segmental arteries were least accessible with a respective ratio of 73 and 80%. The majority of accidents during dissection occurred with the middle segmental artery (62.5% of vascular lesions).

      Conclusion

      This anatomic dissection on corpses showed that selective renal segmental arteries is possible in the majority of cases. This dissection is better indicated in partial nephrectomies for renal tumours located posteriorly or in the lower pole.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Élaboration d’un indice de qualité anatomopathologique des biopsies prostatiques

      Résumé
      Objectif

      Élaborer un indice permettant au pathologiste de rendre compte objectivement de la qualité globale du matériel issu d’un protocole de biopsies prostatiques standardisé.

      Matériels et méthode

      Étude prospective monocentrique portant sur 339 protocoles consécutifs à dix biopsies prostatiques (BP) (PSA<10ng/ml). Les comptes rendus sont standardisés et informatisés. La conclusion des comptes rendus comprend une évaluation de la qualité globale des dix BP selon trois items permettant de répartir les protocoles en trois groupes : protocoles de « bonne » (groupe 1), « moyenne » (groupe 2), « mauvaise » (groupe 3) qualité. L’indice (IGap) est calculé automatiquement à partir de trois critères objectifs figurant également dans la conclusion du compte rendu : la longueur moyenne (LM) des dix biopsies, le nombre de biopsies sur lesquelles des éléments capsulaires et/ou péricapsulaires sont identifiables (BCI), le nombre moyen de fragments par biopsie (Fm). L’IGap est compris entre 0 et 1. L’IGap moyen des trois groupes est calculé. Le test t est utilisé.

      Résultats

      L’IGap moyen des groupes 1, 2 et 3 est respectivement de 0,65 (0,37–0,89 ; n =250), 0,52 (0,36–0,71 ; n =69) et 0,43 (0,22–0,6 ; n =20), (p <0,001).

      Conclusions

      L’IGap est un indice pertinent rendant compte objectivement de la qualité globale du matériel issu d’un protocole à dix BP. Un IGap proche de 1 traduit une bonne qualité des dix BP. Un IGap proche de 0 traduit une mauvaise qualité des dix BP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Élaboration d’un indice de qualité anatomopathologique des biopsies prostatiques

      Summary
      Objectives

      Develop a score allowing the pathologist to objectively report on the overall quality of extended standardized prostatic biopsy (EPB).

      Methods

      A prospective study was carried out on 339 consecutive protocols of 10 core EPB (PSA<10ng/ml). Reports are standardized and computerized. The conclusion of the reports includes an estimate of the overall quality of the EPB based on three items to classify the protocols in three groups: protocol of “good” quality (group 1), “medium” quality (group 2) and “poor” quality (group 3). The score (IGap) is automatically computed from three objective criteria also shown on the conclusion of the report: the average length of the 10 biopsies (LM), the number of biopsies on which capsular elements can be identified (BCI) and the average number of fragment per biopsy (Fm). The IGap index rank from 0 to 1. The average IGap of the three groups is computed using the t-test.

      Results

      The average IGaps of the groups 1, 2 and 3 are respectively of 0,65 (0,37–0,89 ; n =250), 0,52 (0,36–0,71 ; n =69) and 0,43 (0,22–0,6 ; n =20), (p <0,001).

      Conclusion

      IGap is a pertinent score reporting objectively of the overall quality of EPB. An IGap close to one indicates a good quality of EPB. An IGap close to zero indicate a poor quality of EPB.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Épidémiologie et histopronostic du cancer de la prostate au Togo : à propos de 202 cas diagnostiqués au laboratoire d’anatomie pathologique du CHU Tokoin de Lomé

      Résumé
      Objectifs

      Décrire les aspects épidémiologiques et histologiques du cancer de la prostate au Togo.

      Méthodes

      Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 202cas diagnostiqués entre 1984 et 2003 au laboratoire d’anatomie pathologique du CHU Tokoin de Lomé. Les paramètres étudiés étaient la fréquence, l’âge, les circonstances de découverte, la valeur du PSA et le type histologique.

      Résultats

      La fréquence du cancer prostatique était de dix cas en moyenne. L’âge moyen des patients était de 70ans (45 à 95 ans). Les circonstances de découverte étaient dominées par les troubles mictionnels observés dans 92 % des cas et le taux moyen du PSA était de 88,5ng/ml (7,8 à 560,4ng/ml). Au plan histologique, il s’agissait d’adénocarcinomes dans 97,5 % des cas et de carcinomes épidermoïdes dans 1,9 % des cas.

      Conclusion

      Le cancer de la prostate bien que peu fréquent au Togo reste un problème de santé publique en raison de la faible accessibilité de la population au diagnostic, d’où la nécessité d’un programme national de dépistage chez les sujets âgés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Épidémiologie et histopronostic du cancer de la prostate au Togo : à propos de 202 cas diagnostiqués au laboratoire d’anatomie pathologique du CHU Tokoin de Lomé

      Summary
      Objectives

      Describe the epidemiological and histological aspects of the prostate cancer in Togo.

      Methods

      It was a retrospective descriptive study relating to 202cases diagnosed between 1984 and 2003 at the Laboratory of Pathology of the Tokoin teaching hospital of Lome. The parameters studied were: frequency, age, circumstances of discovery, PSA value and histological type.

      Results

      The frequency of prostate cancer was 10cases on average. The average age of patients was 70years (45 to 95years). The circumstances of discovery were dominated by voiding disorders and the average PSA was 88.5ng/ml (7.8 to 560.4). Histologically, it was adenocarcinoma in 97.5% of cases and squamous cell carcinoma in 1.9% of cases.

      Conclusion

      The prostate cancer although uncommon in Togo remains a public health problem because of the weak accessibility of the population to the diagnosis. So, a national program of screening is needed.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Une technique modifiée de cystostomie continente avec iléocystoplastie d’agrandissement : à propos d’une série de 32 patients

      Résumé
      Objectifs

      Présenter dans une population d’handicapés moteurs, porteur de neurovessie, les premiers résultats d’une technique d’iléocystoplastie d’agrandissement avec cystostomie continente selon Mitrofanoff, permettant une implantation systématique de la stomie au niveau de l’ombilic sans fermer le col vésical.

      Méthodes

      Entre 2004 et 2006, 32 patients adultes porteurs de neurovessie ont été opérés d’iléocystoplastie d’agrandissement avec cystostomie continente selon Mitrofanoff implanté sur un lambeau vésical postérieur. L’âge moyen était de 42,2ans. Les diagnostics neurologiques étaient : traumatisme médullaire (26), spina-bifida (deux) et sclérose en plaque (quatre). Les cystostomies étaient réalisées avec l’appendice (17) et l’iléon retubulé selon Monti (15). Les stomies étaient réalisées dans 29 cas à l’ombilic (29). Un questionnaire de satisfaction ainsi que le « Qualiveen® » était adressé en postopératoire pour évaluer la qualité de vie.

      Résultats

      À une moyenne de suivie de 21,6mois, le taux de continence était de 86 %. La satisfaction des résultats fonctionnels de l’intervention et de l’aspect esthétique de la stomie était de 88 et 92 %. La dépendance à une tierce personne étaient abaissée de 36 à 12 %.Le taux de sténose stomiale était de 33 %. Douze patients ont bénéficié d’une réintervention dont huit pour sténose.

      Conclusion

      Cette intervention d’iléocystoplastie d’agrandissement avec cystostomie continente ombilicale répond aux objectifs de traitement des patients porteurs de neurovessie : la restauration de la continence et l’amélioration de la qualité de vie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Une technique modifiée de cystostomie continente avec iléocystoplastie d’agrandissement : à propos d’une série de 32 patients

      Summary
      Objectives

      To evaluate the functional outcomes and quality of life of adult’s disabled motor with neurogenic bladders, who had undergone a continent catheterizable vesicostomy with ileocystoplasty permitting a systematic implantation of the stoma at the umbilicus without closure of the bladder neck.

      Methods

      Between 2004 and 2006, 32 adults with neurogenic bladder who underwent Mitrofanoff continent catheterizable vesicostomy with ileocystoplasty were evaluated with the “Qualiveen®” and a local satisfaction questionnaire. The median age was 42.2 years. The neurological diagnoses were: spinal cord injury (26), spina bifida (two) and multiple sclerosis (four). The cystostomies were conducted with appendix (17) and the ileum according Monti’s technique (15). The stomas were conducted in 29 cases at the umbilicus.

      Results

      The 31 patients were followed up for a mean of 21.6 months. The continence rate was 86%. The satisfaction with functional result and aesthetic of the stoma was of 88% and 92%. Capacity to self catheterize increased from 64% to 88%. Thirty-three percent of stoma stenosis was noted and 36% of patients underwent a reintervention including 25% for stenosis.

      Conclusion

      The results of this study have demonstrated that the ileocystoplasty with umbilical continent vesicostomy fullfill with treatment objective’s of patients with neurogenic bladder: restoration of continence and improved quality of life by granting them social life.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Évaluation de la charge en soins paramédicaux des patients neurologiques dans un service d’urologie

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer la charge en soins des patients neurologiques opérés dans un service d’urologie et la comparer à celle des patients oncologiques.

      Méthode

      Entre 2006 et 2007, une étude prospective a été réalisée chez 15 patients consécutifs ayant des troubles vésicosphinctériens d’origine neurologique pris en charge par la réalisation d’une cystectomie laparoscopique associée à une dérivation non continente de type Bricker. La charge en soins a été évaluée par la méthode de soins infirmiers individualisés à la personne soignée (SIIPS). Trois types de soins ont ainsi été évalués : les soins de base (SB), techniques (ST) et relationnels (SR). Les résultats ont été comparés aux 15 premiers patients opérés durant la même période d’une cystectomie laparoscopique associée à une dérivation non continente de type Bricker pour un cancer de vessie.

      Résultats

      La charge en soins de base était supérieure chez les patients neurologiques par rapport aux patients oncologiques la veille de l’intervention et à compter du troisième jour postopératoire jusqu’au huitième jour postopératoire. La charge en soins relationnels était supérieure chez les patients neurologiques par rapport aux patients oncologiques les deuxième, troisième, sixième et septième jours postopératoires. Aucune différence n’a été notée en termes de soins techniques entre les deux groupes.

      Conclusion

      En dehors du jour de l’intervention et du premier jour postopératoire, la charge en soins de base et relationnels est plus élevée chez les patients neurologiques que chez les patients oncologiques. Aucune différence n’a été notée en termes de soins techniques entre les deux groupes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation de la charge en soins paramédicaux des patients neurologiques dans un service d’urologie

      Summary
      Objectives

      To assess the nurses’ workload in care of the neurological patients operated in a department of urology and compare it to the nurses’ workload of oncological patients.

      Method

      Between 2006 and 2007, a prospective study was realized in 15 consecutive patients with neurogenic voiding dysfunction managed by laparoscopic cystectomy and ileal conduit urinary diversion. The nurses’ workload was assessed by the soins infirmiers individualisés à la personne soignée (SIIPS) indicator. Three types of care were so estimated: basic care, technical care and relational care. Results were compared with the first 15 patients in whom, during the same period, a laparoscopic cystectomy and ileal conduit urinary diversion was performed to treat a bladder cancer.

      Results

      The nurses’ workload in basic care was higher for the neurological patient’s compared to the oncological patients the day before the intervention and from the third postoperative day until the 8th postoperative day. The nurses’ workload in relational care was higher in the neurological patient’s the 2nd, 3rd, 6th and 7th postoperative days. No difference was noted in terms of technical care between both groups.

      Conclusion

      Except the operative day and the first postoperative day, the nurses’ workload in relational and basic care is higher in the neurological patient’s than in the oncological patients. No difference was noted in terms of technical care between both groups.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Étude comparative du drainage urétéral par sonde double J ou sonde urétérale après cystectomie-entéroplastie

      Résumé
      But

      Comparer l’utilisation de sondes double J ou de sondes urétérales comme moyen de drainage urétéral après cystectomie-entérocystoplastie.

      Patients et méthodes

      Soixante-quinze patients, opérés entre 2001 et 2005, ont été rétrospectivement inclus. Le drainage urétéral a été assuré par sondes double J chez 39 patients (groupe 1) et par sondes urétérales chez les 36 autres (groupe 2). L’anastomose urétéro-iléale était réalisée par implantation directe, sans procédé antireflux. La durée moyenne d’intubation était de six semaines dans le groupe 1 et de 12 jours dans le groupe 2. Nous avons rétrospectivement comparé les taux de sténoses urétéro-iléales et les autres complications entre les deux groupes de patients.

      Résultats

      Dix-sept sténoses de l’anastomose urétéro-iléale ont été recensées durant le suivi : 5,2 % dans le groupe 1 contre 18,3 % dans le groupe 2 (p =0,0012). Aucune différence significative n’était retrouvée concernant les autres complications postopératoires.

      Conclusions

      L’utilisation de sondes double J durant plusieurs semaines est une alternative à l’utilisation de sondes urétérales qui, dans notre expérience, a diminué le taux de sténoses urétéro-iléales.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude comparative du drainage urétéral par sonde double J ou sonde urétérale après cystectomie-entéroplastie

      Summary
      Objective

      The aim of the study was to compare ureteroileal anastomosis strictures rates in patients receiving either double J stent or open-ended ureteral stent, after bladder replacement for cancer.

      Methods

      Medical charts from 75 patients who underwent cystectomy and Z pouch bladder substitution for bladder cancer, between 2001 and 2005, were retrospectively reviewed. Ureteroileal anastomosis was direct, spatulated end-to-side fashioned in all patients. Double J stents were used in 39 patients (group A) and open-ended ureteral stent were used in 36 patients (group B). Mean hospital stay, early and late complications were also observed.

      Results

      Seventeen anastomotic strictures have been documented during the follow-up: 5.2% in group A versus 18.3% in group B (p =0.012). Mean catheterization period was six weeks in group A and 12 days in group B. No significant differences were found in mean hospital stay, early and late complications.

      Conclusion

      The use of internal double J ureteral stent is now a feasible option and can decrease the rate of anastomotic stricture. The fact that the double J stent is removed after the anastomosis healing period may be a possible explanation.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Comparaison de deux formes orales de desmopressine chez des enfants de six ans et plus souffrant d’énurésie nocturne primaire isolée. À propos d’une étude internationale randomisée en cross-over (PALAT)

      Résumé
      Introduction

      La desmopressine (analogue de la vasopressine) est un traitement reconnu dans l’énurésie nocturne isolée (ENI). Une nouvelle forme galénique (lyophilisat oral ; Minirinmelt®) a été développée récemment. Cette étude a eu pour objectif principal de comparer le lyophilisat à la forme comprimé en termes de préférence des patients.

      Matériel

      Étude randomisée en cross-over , réalisée en ouvert dans 26 centres européens, incluant des patients souffrant d’ENI déjà sous traitement par desmopressine comprimé à 0,2 ou 0,4mg. Deux cent quatorze patients, de six à 15 ans, ont été randomisés (1:1) pour recevoir le traitement dans l’ordre lyophilisat/comprimé (n =108) ou comprimé/lyophilisat (n =106). Chaque forme a été prise pendant trois semaines.

      Résultats

      En intention de traiter (ITT), 55,2 % des patients ont préféré le lyophilisat (p =0,16). Les patients de moins de 12 ans (n =153) ont exprimé une préférence pour le lyophilisat plus importante que pour le comprimé (60,1 % ; p =0,015). L’efficacité a été la même pour les deux formes en termes d’incidence des nuits mouillées par semaine (différence estimée à −0,08 ; p =0,33). Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté. L’emploi a été jugé facile pour les deux formes (p =0,85). Une observance au traitement supérieure ou égale à 80 % a été décrite chez 94,3 % des patients sous lyophilisat.

      Conclusion

      Une majorité des patients a préféré le lyophilisat oral ; cette préférence, en analyse exploratoire, était plus marquée chez les moins de 12 ans. Cette nouvelle forme ne nécessite pas de prise d’eau et maintient une efficacité et une tolérance semblables à celles du comprimé.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison de deux formes orales de desmopressine chez des enfants de six ans et plus souffrant d’énurésie nocturne primaire isolée. À propos d’une étude internationale randomisée en cross-over (PALAT)

      Summary
      Objective

      Desmopressin (a structural analogue of hormone arginine-vasopressine) is an effective treatment of primary nocturnal enuresis (PNE). A new oral formulation (oral lyophilisate; Minirinmelt®) has recently been developed. The principal objective of this study was to compare the preference of patients for the oral lyophilisate versus tablet.

      Methods

      This open-label, randomized, cross-over study was undertaken at 26 centres across Europe and included patients with PNE. All were already receiving a stable dose of desmopressin tablets 0,2 or 0,4mg. Two hundred and fourteen patients aged 6 to 15 years were randomised (1:1) to receive the treatment in the order lyophilisate/tablet (n =108) or tablet/lyophilisate (n =106). Each formulation was taken during 3 weeks.

      Results

      Of the patients (intention to treat), 55,2% preferred the oral lyophilisate (p =0,16). Patients less than 12 years (n =153) had a preference for the lyophilisate compared to tablets (60,1%; p =0,015). Efficacy was the same for both formulations in terms of mean incidence of bedwetting episodes per week (treatment difference: −0,08; p =0,33). No serious adverse event was reported. The use was considered to be easy for the two forms (p =0,85). Of patients on the lyophilisate, 94,3% had compliance levels of greater or equal to 80%.

      Conclusions

      The majority of patients preferred the sublingual lyophilisate. This preference was marked in patients less than 12 years on exploratory analysis. The new formulation of desmopressin requires no water intake and retains similar levels of efficacy and safety than the tablet.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Métastases endovésicales de mélanome malin cutané : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Résumé

      Les métastases vésicales de mélanome malin cutané restent une entité clinique rarissime avec moins de dix cas décrits dans la littérature internationale lors des 30 dernières années. À notre connaissance, notre observation concerne le premier cas relaté en langue française.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Métastases endovésicales de mélanome malin cutané : à propos d’un cas et revue de la littérature

      Summary

      Metastatic malignant melanoma to the urinary bladder remains rare in clinical practice with less than 10 cases reported in the last 30 years in the literature. According to our knowledge, our case report is the first in french language.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Oncocytose rénale : à propos d’un cas

      Résumé

      Les oncocytomes représentent 5 % des tumeurs rénales. L’oncocytome est une tumeur bénigne, le plus souvent asymptomatique et de découverte fortuite. Son traitement de référence est la tumorectomie lorsqu’elle est techniquement réalisable. Schématiquement l’exérèse chirurgicale est indiquée lorsque la tumeur devient symptomatique, volumineuse ou lorsqu’elle croît rapidement. Dans une faible proportion de cas, les oncocytomes se présentent sous forme de tumeurs bilatérales et/ou multifocales. Ces formes sont le plus souvent sporadiques ou s’intègrent dans le cadre du syndrome de Birt-Hogg-Dubé. Nous rapportons ici le cas clinique d’un patient atteint d’oncocytose rénale, entité rare qui se caractérise par l’envahissement du parenchyme rénal par des nodules oncocytaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Oncocytose rénale : à propos d’un cas

      Summary

      Renal oncocytoma represent 5% of kidney tumors. Oncocytoma is a benign tumor, usually asymptomatic and fortuitous discovery. Standard treatment is tumorectomy when technically feasible. Surgery is indicated when oncocytoma becomes symptomatic, large or grows quickly. In a small proportion of cases, oncocytomas are bilateral and/or multifocal. These forms are most often sporadic or are integrated in the Birt-Hogg-Dube syndrome. We report here the case of a patient suffering from renal oncocytosis responsible for a diffuse renal involvement by numerous oncocytic nodules.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Bandelette sous-urétrale avec ancrage osseux compliquée d’une ostéomyélite pubienne : à propos de deux cas

      Résumé

      La compression sous-urétrale au moyen d’une bandelette non résorbable constitue une nouvelle approche thérapeutique dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort de l’homme après la chirurgie prostatique. Plusieurs bandelettes sont en cours d’évaluation et leur mode de fixation est variable selon la technique adoptée. Le procédé InVance™ fait appel à une compression sous-urétrale par une bandelette synthétique fixée aux branches ischiopubiennes par l’intermédiaire de plusieurs vis en titane. Nous rapportons les cas de deux patients ayant bénéficié de l’implantation d’une bandelette sous-urétrale avec ancrage osseux selon le procédé InVance™. Les suites opératoires ont été marquées par la survenue d’une suppuration périnéale compliquée secondairement d’une ostéomyélite pubienne. La guérison a été obtenue après l’explantation de la totalité du matériel implanté (vis et bandelette) avec débridement des séquestres osseux et antibiothérapie prolongée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bandelette sous-urétrale avec ancrage osseux compliquée d’une ostéomyélite pubienne : à propos de deux cas

      Summary

      The bulbo-urethral compression through a non-resorbable sling is a new therapeutic approach in the management of male stress urinary incontinence after prostatic surgery. Several slings are being evaluated and their way of fixing is variable according to the technique adopted. The InVance™ process ensures bulbo-urethral compression by a synthetic sling anchored to the ischio-pubic rami through several titanium screws. We report the case of two patients whose operating suites of the InVance™ bone-anchored male sling surgery have been marked by the appearance of a perineal suppuration associated with a pubic osteomyelitis. The healing was achieved after explantation of the material implanted (screws and sling) with bone debridement and prolonged antibiotics.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Anévrisme mycotique et transplantation rénale. À propos d’un cas

      Résumé

      L’anévrisme artériel à Candida est une complication rare mais redoutable de la transplantation rénale. Nous rapportons le cas d’une patiente de 58 ans qui a développé un anévrisme artériel secondaire à une infection à Candida à trois semaines d’une troisième greffe rénale. L’analyse du liquide de conservation du greffon rénal mettait en évidence du Candida albicans . Le traitement a consisté en une détransplantation et un pontage artériel iliaque en homogreffe. Les suites ont été simples. L’analyse mycotique de l’ensemble des prélèvements effectués, notamment l’artère iliaque native, a confirmé la présence de Candida . La patiente est actuellement en hémodialyse. La contamination du liquide de conservation d’un greffon rénal par du Candida nécessite une prise en charge médicale par un traitement antifongique. En cas de survenue d’un anévrisme artériel, une prise en charge chirurgicale s’impose et le traitement consiste le plus souvent en une détransplantation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Anévrisme mycotique et transplantation rénale. À propos d’un cas

      Summary

      The arterial aneurysm secondary to Candida is a rare but frightening complication of renal transplant. We report the case of a 58-year-old patient who developed an arterial aneurysm secondary to a Candida infection in 3 weeks of a third renal transplant. Candida albicans was isolated from the preservation solution. The treatment consisted of a transplant nephrectomy, aneurysm excision and an iliac bypass with cryopreserved iliac homograft. All of bacteriologic culture was positive for Candida . The positive bacteriologic culture for Candida in preservation solution requires antifongic treatment. In case of arterial aneurysm, a surgical treatment is necessary but majority of kidney transplant had to be removed.

    • Dérivation urinaire continente

      Prog Urol, 2009, 2, 19, 121

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 2, 19, ii

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé