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    Numéro 7- Volume 19- pp. 447-516 (Juillet 2009)

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    • Radiothérapie chez les patients à haut risque après prostatectomie radicale : postopératoire ou de rattrapage ?

      Résumé

      L’utilisation de la radiothérapie adjuvante, de la radiothérapie de rattrapage et de l’adjonction à ces traitements d’une hormonothérapie chez les patients à haut risque de récidive locale après prostatectomie radicale reste un sujet de débat. Le but de cette revue de la littérature est d’évaluer les niveaux de preuve qui sous-tendent ces attitudes thérapeutiques (résultats, facteurs pronostiques et toxicité). La radiothérapie postopératoire augmente la survie sans récidive biochimique chez les patients de stade pT3 dans trois essais randomisés ; elle augmente la survie sans récidive clinique, la survie sans métastase et la survie globale respectivement dans deux et dans l’un de ces essais. Les toxicités de bas grade sont significativement plus fréquentes dans les bras radiothérapie, mais aucune toxicité sévère n’a été observée. L’influence de la radiothérapie sur la continence apparaît modérée. Les patients dans le bras radiothérapie présentent plus fréquemment une pollakiurie persistante à cinq ans, mais leur qualité de vie globale est significativement supérieure à long terme dans un essai randomisé. Une radiothérapie adjuvante devrait donc être proposée aux patients à haut risque de récidive locale. La radiothérapie de rattrapage est efficace chez les patients présentant une récidive biochimique, mais sur la base de données rétrospectives seulement ; les patients avec quelques facteurs défavorables peuvent également bénéficier de ce traitement. Les données concernant l’adjonction d’une hormonothérapie à une radiothérapie adjuvante ou de rattrapage ne sont que rétrospectives. Les résultats des essais cliniques en cours sont nécessaires pour comparer radiothérapie adjuvante et de rattrapage et préciser la place de l’adjonction d’une hormonothérapie.

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      Radiothérapie chez les patients à haut risque après prostatectomie radicale : postopératoire ou de rattrapage ?

      Summary

      The use of immediate postoperative and salvage radiotherapy in high-risk patients after radical prostatectomy for prostate cancer remains controversial. Immediate postoperative radiotherapy improves biochemical and clinical progression-free survival in randomised trials. Metastasis-free survival and overall survival were seen to be improved in a recently updated randomised trial. On the basis of retrospective data only, salvage radiotherapy is effective against biochemical relapse after prostatectomy. The adjunction of androgen deprivation therapy to immediate postoperative or salvage radiotherapy is only supported by retrospective data. The results of the ongoing, prospective, randomized trials will hopefully enable accurate comparison of immediate postoperative radiotherapy with salvage radiotherapy and assessment of the value of androgen deprivation therapy.

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    • Angiomyolipome épithélioïde rénal

      Résumé

      Les angiomyolipomes épithélioïdes rénaux (AMLeR) sont des tumeurs rares (identifiées chez moins de 0,1 patients pour 1000 habitants) et représentent 8 % des angiomyolipomes (AML) opérés. Le diagnostic est histologique, caractérisé par un contingent de cellules épithélioïdes observées parmi les cellules des AML typiques. Les AMLeR sont des tumeurs dérivées des cellules épithélioïdes périvasculaires (PECome). Il existe des PEComes bénins, des PEComes à potentiel agressif et des PEComes malins. La majorité des PEComes malins sont des AMLeR. Il existe deux formes cliniques d’AMLeR, sporadiques ou en association avec la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Les AMLeR sont des tumeurs solides localisées, uniques et sporadiques du rein de taille variable qui peuvent se révéler comme les AML classiques par des symptômes locaux ou une complication (hémorragie). Le mode de révélation le plus fréquent est radiologique. Les AMLeR sont des AML pauvres en graisse en tomodensitométrie (TDM). Ils peuvent être confondus avec un carcinome à cellules rénales (CCR). Un tiers des AMLeR sont malins avec une évolution locorégionale, ganglionnaire ou métastatique qui peut conduire au décès. Le traitement des AMLeR est multimodal en fonction de l’histologie, de la forme clinicoradiologique, de l’évolution et du patient. La néphrectomie partielle ou la surveillance sont les traitements des formes bénignes. La néphrectomie totale élargie éventuellement suivie d’un traitement par doxorubicine ou par rapamycine est le traitement recommandé des formes à potentiel agressif et des formes malignes.

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      Angiomyolipome épithélioïde rénal

      Summary

      Renal epithelioid angiomyolipomas (ReAML) are rare tumors (identified in less than 0,1‰ in general population) and represent 8% of operated angiomolipomas (AML). The diagnostic is histological, with an epithelioid cell component among the typical AML cells. ReAML are tumors derived from perivascular epithelioid cells (PEComa). There are benign PEComas, potentially agressive PEComas and malignant PEComas. Most malignant PEComas are ReAML. There are two ReAML clinical entities, sporadic or associated to Tuberous Sclerosis Complex (TSC). ReAML are unique, localized and sporadic solid tumors of the kidney of variable size that can be revealed as classical AML with local symptoms or a complication (hemorrhage). Revelation mode is mostly radiologic. ReAML are fat-poor on CT-scan. They can be misdiagnosed with renal cell carcinoma (RCC). (One third of ReAML are malignant with a locoregional, nodal or metastatic evolution that can lead to death. ReAML treatments are multimodal depending of histology, clinical-radiological entity, evolution and the patient. Partial nephrectomy or follow-up are the benign entity treatment. Radical nephrectomy eventually followed by doxorubicine or rapamycine treatments are recommended for potentially agressive and malignant entities.

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    • Actualisation 2008 de la 8 e Conférence de consensus de la Société francophone d’urgences médicales de 1999. Prise en charge des coliques néphrétiques de l’adulte dans les services d’accueil et d’urgences

      Résumé

      La prise en charge aux urgences de la colique néphrétique chez l’adulte a fait l’objet en 1999 d’une conférence de consensus de la Société francophone de médecine d’urgence (SFMU) en collaboration avec l’Association française d’urologie et la Société de néphrologie. Ce texte déjà ancien a fait l’objet d’un travail d’actualisation en 2008 par la sous-commission de veille scientifique de la SFMU et a été présenté au congrès 2008. Cette présentation publique en présence d’un expert urologue a permis de confronter ce nouveau texte avec les pratiques et d’émettre alors une actualisation de la conférence de consensus de 1999. Une enquête de pratique a été menée auprès des médecins urgentistes, dont les résultats sont présentés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Actualisation 2008 de la 8 e Conférence de consensus de la Société francophone d’urgences médicales de 1999. Prise en charge des coliques néphrétiques de l’adulte dans les services d’accueil et d’urgences

      Summary

      The care in the emergencies of the renal colic at the adult was the object in 1999 of a conference of consensus of the French Society of Emergency (SFMU) in association with the French Association of Urology and the Society of Nephrology. This already former text was the object of an update in 2008 by the subcommittee of scientific monitoring of the SFMU and was presented to the congress 2008. This public presentation in the presence of an expert urologist allowed to confront this new text with the practices and to publish an updating of the conference of consensus of 1999. A survey of practice was led with the emergency physicians, whose results are presented.

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    • Synovialosarcome primitif rénal : une tumeur kystique chez des patients jeunes

      Résumé
      Introduction

      Étudier les aspects cliniques, histologiques et immunohistochimiques de trois tumeurs du rein correspondant à des sarcomes synoviaux (SS) opérés dans notre centre en trois ans.

      Patients et méthodes

      Trois patients âgés de 27 à 33 ans ont eu une néphrectomie élargie pour tumeur rénale correspondant à l’examen histologique à un sarcome synovial. Les tumeurs étaient symptomatiques dans 100 % des cas avec des douleurs lombaires et une rupture spontanée. La taille variait de 5 à 13cm. L’aspect radiologique était une tumeur kystique (BosniakIV) dans deux cas et un hématome périrénal spontané. Il s’agissait de deux reins droits pour un rein gauche. Les pièces ont été analysées après fixation. Des colorations immunohistochimiques et une analyse en biologie moléculaire par RT-PCR des transcrits de fusion ont été réalisées.

      Résultats

      Un patient est décédé du fait d’une évolution locale et métastatique 24 mois après une néphrectomie élargie associée à une radiochimiothérapie (protocole mesna, adriamycine, ifosfamide et deticene [Maid]). Deux patients étaient en rémission complète après 25 mois de recul moyen avec le même traitement. L’histologie retrouvait une prolifération mésenchymateuse fusocellulaire monotone correspondant à un sarcome. Il s’agissait dans les trois cas d’une forme biphasique avec des plages de cellules fusiformes et des cellules épithéliales. L’étude immunohistochimique montrait une positivité du contingent épithélial et fusiforme. Les marqueurs musculaires étaient négatifs. L’étude en biologie moléculaire du transcrit de fusion a permis de retrouver dans les trois cas une translocation (X;18).

      Conclusion

      Les SS primitifs du rein surviennent chez des patients jeunes. La translocation (X;18) est pathognomonique du diagnostic. Le pronostic est sombre malgré une exérèse complète, une radiothérapie et une chimiothérapie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Synovialosarcome primitif rénal : une tumeur kystique chez des patients jeunes

      Summary
      Introduction

      The study of the clinical, histological and immunohistochemical aspects of three kidney tumors corresponding to synovial sarcomas operated on in our center over three years.

      Patients and method

      Three patients aged between 27 and 33 had an enlarged nephrectomy for kidney tumors corresponding to a histological examination of a synovial sarcoma. The tumors were symptomatic in 100% of cases with back pain and spontaneous rupture. Size varied from 5 to 13cm. The radiological aspect was a cystic tumor (BosniakIV) in two cases and in the other a spontaneous perirenal hematoma. Two were in the right kidney and one in the left kidney. The parts were analyzed after fixation. Immunohistochemical coloration and an analysis in molecular biology by RT-PCR of fusion transcripts were carried out.

      Results

      One patient died because of local development and metastasis 24 months after an enlarged nephrectomy associated with radio chemotherapy (Maidprotocol). Two patients were in total remission after an average of 25 months following the same treatment. The histology found a mesenchymal fusocellular monotone proliferation corresponding to a sarcoma. In all three cases, it was a biphasic form with plaques of fusiform cells and epithelial cells. The immunohistochemical study shows a positivity of the contingent epithelial and fusiform. The muscular markers were negative. A study in molecular biology of the fusion transcript allowed for the finding of a translocation (X;18) in all three cases.

      Conclusion

      Primitive synovial sarcoma of the kidney occured in young patients. The translocation (X;18) is pathognomonic of the diagnosis. The prognosis is bleak despite complete excision, radiotherapy and chemotherapy.

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    • Impact de l’indication impérative sur la morbidité et les résultats carcinologiques à long terme après néphrectomie partielle

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’impact de l’indication impérative sur le taux de complication et les résultats carcinologiques à long terme après néphrectomie partielle (NP).

      Patients et méthodes

      Entre 1985 et 2005, tous les patients opérés d’une NP pour cancer localisé dans deux centres ont été revus. Les taux de complication global, hémorragique et urinaire ont été comparés entre le groupe I (indication élective) et le groupe II (indication impérative). Les survies sans récidive et spécifique à cinq, dix et 20 ans ont été comparées entre ces deux groupes. Une analyse multivariée selon le modèle de Cox a été réalisée pour rechercher les facteurs associés à la récidive et au décès sur l’ensemble de la série.

      Résultats

      Trois cent cinq patients ont été inclus dans l’étude. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le groupe I et le groupe II en ce qui concerne le taux de complication global (17 vs 20 %), le taux de complication hémorragique (3,5 vs 3,8 %) et le taux de complication urinaire (3,9 vs 2,5 %). Les patients opérés pour une indication impérative avaient des survies sans récidive et spécifique significativement plus faibles à cinq, dix et 20 ans. Sur l’ensemble de la série, l’indication impérative était le seul facteur indépendant associé à la récidive et au décès en analyse multivariée.

      Conclusions

      Si le taux de complication ne semblait pas significativement associé à l’indication opératoire, les patients à l’indication impérative représentaient un groupe hétérogène de moins bon pronostic. Ce facteur devrait être pris en compte dans les études portant sur la NP.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Impact de l’indication impérative sur la morbidité et les résultats carcinologiques à long terme après néphrectomie partielle

      Summary
      Objective

      To evaluate the impact of imperative indication on the rate of complications and long term carcinological results after partial nephrectomy (PN).

      Patients and method

      Between 1985 and 2005, all patients who had a PN for localized cancer in two centers were reviewed. The rates of global, hemorrhagic and urinary complications were compared between group I (elective indication) and group II (imperative indication). Rates of survival without recurrence and specific at 5, 10 and 20 years were compared between these two groups. A multivariate analysis using the Cox model was carried out to research factors associated with recurrence and death on the whole of the series.

      Results

      Three hundred and five patients were included in the study. No significant difference was found between group I and group II as far as global complications were concerned (17 vs 20%), the rate of hemorrhagic complications (3.5 vs 3.8%) and the rate of urinary complications (3.9 vs 2.5%). The patients who had been operated on for an imperative indication had survived specifically and without recurrence which was significantly lower at 5, 10 and 20 years. On the whole of the series, the imperative indication was the only independent factor associated with recurrence and death in a multivariate analysis.

      Conclusions

      Even if the rate of complication does not appear to be significantly associated with the indication for operating, patients of imperative indication represented a heterogeneous group with a poorer prognosis. This factor should be taken into account in studies on the subject of PN.

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    • État des lieux et facteurs de participation à l’étude européenne ERSPC de dépistage randomisé du cancer de la prostate par dosage sérique de l’antigène prostatique spécifique : départements français du Tarn et de l’Hérault

      Résumé
      Introduction

      Le principe et la mise en œuvre d’un dépistage de masse du cancer de prostate restent encore aujourd’hui controversés et rendent nécessaire la réalisation d’une étude d’envergure. L’étude randomisée européenne de dépistage du cancer de la prostate (ERSPC) a débuté en 1994. Huit pays, dont la France, y participent.

      Méthodologie

      L’ERSPC est une étude clinique randomisée contrôlée multicentrique qui a été mise en place afin de démontrer une baisse de la mortalité par cancer de la prostate de 20 % suite à la réalisation d’un dépistage par dosage du PSA. Les hommes âgés de 55 à 69 ans résidant dans le Tarn ou dans l’Hérault pouvaient être inclus. Après randomisation et exclusion des décès et des cas de cancer connus, les hommes du groupe dépisté ont été invités à donner leur consentement et à réaliser un dosage du PSA. En cas de résultat positif (PSA ≥3ng/ml) la réalisation d’une biopsie prostatique était recommandée. Tous les hommes inclus dans l’étude (groupe randomisé et groupe témoin) ont été suivis par les registres de cancer départementaux. L’objectif de ce travail est de présenter un état des lieux du premier tour de dépistage de la contribution française à l’ERSPC, de déterminer quels étaient les facteurs de participations et de comparer les cas de cancer diagnostiqués dans les différents groupes de randomisation.

      Résultats

      L’effectif analysé était de 84 781 hommes dont 42 590 dans le bras dépistage et de 42 191 dans le bras témoin. Le taux de participation était de 36,9 % dans le Tarn et de 24,3 % dans l’Hérault. Le PSA était supérieur à 3ng/ml dans 15,4 % des cas (n =1812) et 45,9 % des hommes (n =832) ont effectué une biopsie. L’âge, la réalisation préalable d’un dosage du PSA dans les deux ans, la caisse d’affiliation et le département de résidence étaient significativement associés à la participation à l’ERSPC. L’incidence cumulée avec un suivi de quatre ans était de 2,48 % (n =1053) dans le groupe dépisté et 1,99 % (n =840) dans le groupe témoin avec un risque relatif (RR) de 1,242. Les RR correspondants pour les effectifs séparés du Tarn et de l’Hérault étaient de 1,37 et 1,20. Les caractéristiques cliniques et la prise en charge thérapeutique des cas de cancers étaient similaires dans le groupe dépisté et dans le groupe témoin (68 % de prostatectomie et 20 % de radiothérapie).

      Conclusion

      Le taux de participation au premier tour de la contribution française à l’ERSPC était modeste. Les sujets qui ont participé ne présentaient pas le même profil que les non participants. Le groupe témoin a été probablement contaminé par la réalisation de dosages de PSA hors protocole. Les conséquences à l’échelle européenne de cette faible participation et de cette contamination sur l’analyse de la diminution de la mortalité par cancer de la prostate restent à déterminer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      État des lieux et facteurs de participation à l’étude européenne ERSPC de dépistage randomisé du cancer de la prostate par dosage sérique de l’antigène prostatique spécifique : départements français du Tarn et de l’Hérault

      Summary
      Introduction

      Mass screening modalities remained controversial and made necessary large studies. The European Randomized study of Screening for Prostate cancer (ERSPC) was initiated in 1994. Eight countries including France are participating.

      Methods

      ERSPC is a multicentric randomised study and started with the aim to determine whether a 20% reduction in prostate cancer mortality can be achieved with PSA-based screening. Men aged 50–74 and living in the Tarn or Hérault were included. After randomization and exclusion of men who died or had a prostate cancer were invited to participate by giving their consent and had a PSA test. In case of PSA greater than or equal to 3ng/ml, biopsy was recommended. Included men in both screening and control group were followed through cancer registries. Objective was to present first round results of French participation to ERSPC, to determine factors of participation and to compare detected cancers cases between both groups.

      Results

      Population of men included was 84,781 and were randomized in screening (n =42,590) or control (n =42,191) group. Participation rate was 36.9% in Tarn and 24.3% in Hérault. PSA was greater than or equal to 3ng/ml in 15,4% of cases (n =1812) and 45.9% of men (n =832) who were biopsied. Age, previous PSA performed within two years prior to invitation, health insurance and department of residence were significantly associated to participation rate. Cumulated incidence with a four years follow-up was 2.48% (n =1053) in screening and 1.99% (n =840) in control group, with a relative risk (RR) of 1.242. Corresponding RR for Tarn and Hérault were 1.37 and 1.20 respectively. Clinical parameters and treatments modalities were similar between both screening and control groups (radical prostatectomy 68% and radiation therapy 20%).

      Conclusion

      Participation rate at first round was modest. Profile of men who participated compared to men who did not were different. The control group was probably contaminated by PSA testing outside study protocol. Consequences at ERSPC level of this low participation rate on final analysis remain to be determined.

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    • Résultat à deux ans de la thermothérapie prostatique par radiofréquence pour troubles mictionnels liés à l’HBP

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats fonctionnels à moyen terme de la thermothérapie prostatique par radiofréquence (TUNA) pour HBP symptomatique non compliquée résistante au traitement médical.

      Patients et méthodes

      Les patients traités par TUNA dans notre centre et ayant atteint un suivi d’au moins 24 mois ont été reconvoqués. La réévaluation comprenait : débimètrie, PSA, score de symptômes (IPSS), indice de qualité de vie, satisfaction par échelle visuelle analogique (Eva), indice d’amélioration par échelle de Likert (amélioration, aggravation).

      Résultats

      De décembre 2002 à janvier 2007, 45 patients ont été traités sous bloc prostatique. Vingt-sept patients avaient atteint 24 mois de recul en janvier 2007. Trois patients décédés, un perdu de vue et quatre patients ayant nécessité un traitement ablatif complémentaire ont été considérés comme huit échecs. Le suivi médian était de 44 mois (26–52). L’évolution des paramètres d’évaluation était la suivante : médiane des Q max =9,5mL/s en préopératoire, 9mL/s à six mois et 11,5mL/s après deux ans ; médiane de l’IPSS=19,3 en pré opératoire, 16,3 à six mois et 16,5 après deux ans. Au niveau subjectif, 58 % des patients avait une Eva de satisfaction supérieur ou égal à six, et l’indice d’amélioration était supérieur ou égal à +1 dans 67 % des cas.

      Conclusion

      Dans cette expérience initiale monocentrique, malgré une amélioration modeste des paramètres objectifs et 20 % de retraitement chirurgical à deux ans, le traitement par TUNA apporte satisfaction et sentiments d’amélioration durable chez 60 % des patients.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultat à deux ans de la thermothérapie prostatique par radiofréquence pour troubles mictionnels liés à l’HBP

      Summary
      Aim

      To describe medium-term functional results of Transuretral Needle Ablation (TUNA) to treat symptomatic benign prostatic hyperplasia (BPH) refractory to medical treatment.

      Materials and method

      Patients who completed at least 2 years follow-up after TUNA were systematically offered a reevaluation including: Flowmetry, PSA, symptom score (IPSS), satisfaction index visual analogic scale (VAS) and a treatment impact evaluation with a Likert scale (ranging from much worse to much improved).

      Results

      From December 2002 to January 2007, 45 patients were treated with TUNA under local regional anaesthesia (prostatic block). Twenty-seven of them were followed-up longer than 24 months (median follow-up 44 months [26–52]). Changes in the selected outcomes were: increase in Q max from 9.5mL/s preoperatively to 9mL/s at 6 month and 11.5mL/s after 2 years; increase in IPSS from 19.3 before TUNA to 16.3 at 6 month and 16.5 after 2 years.

      About subjective evaluation, 58% of patient gave a satisfaction VAS ≥6, and the improvement index was greater or equal to +1 in 67% of case.

      Conclusion

      In this initial monocentric experiment, despite a modest improvement of objective parameters and a 20% of retreatment rate, TUNA give contentment and improvement sensation for 60% of patients who were treated for non-efficiency of medical treatment for benign prostatic hyperplasia.

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    • Cure d’hypospadias. La forme de la plaque urétrale a-t-elle une influence sur le résultat de l’intervention de Duplay-Snodgrass ?

      Résumé
      But

      Plusieurs facteurs peuvent influencer le résultat de la chirurgie de l’hypospadias. Nous avons voulu étudier ce qui nous apparaît être un facteur déterminant de l’intervention de Duplay-Snodgrass : la profondeur de la plaque urétrale dans le gland, correspondant à la fossette naviculaire.

      Matériel

      Nous avons revu rétrospectivement les dossiers de 113 patients opérés d’un hypospadias par la technique de Duplay-Snodgrass. La profondeur de la plaque urétrale a été évaluée par la taille de la sonde sur la quelle l’urétroplastie a pu être effectuée. Les patients ont été ainsi divisés en deux groupes : plaque urétrale étroite, urétroplastie sur sonde 8 CH (groupe 1) et plaque urétrale large, urétroplastie sur sonde 10 CH (groupe 2). Les deux groupes ont été comparés en fonction de l’âge, de la forme anatomique et des complications postopératoires.

      Résultats

      Les complications (fistules et sténoses du méat) étaient plus fréquentes dans le groupe 1 (trois fistules pour 18 patients) que dans le groupe 2 (six fistules et une sténose du méat pour 95 patients), p =0,08.

      Conclusion

      Les patients présentant un hypospadias à plaque urétrale étroite (nécessitant une reconstruction sur une sonde 8 CH) ont de moins bons résultats, quand la technique de Duplay est utilisée, que les patient ayant un hypospadias à plaque urétrale profonde et large.

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      Cure d’hypospadias. La forme de la plaque urétrale a-t-elle une influence sur le résultat de l’intervention de Duplay-Snodgrass ?

      Summary
      Objectives

      A number of factors potentially influence the outcome of hypospadias surgery. We evaluate the effect of catheter-size used during urethroplasty (a detail related to the depth of the urethral groove and width/elasticity of the urethral plate) on the complication rate following Duplay-Snodgrass repair.

      Methods

      The data of 113 patients undergoing primary hypospadias repair was retrospectively reviewed. Patients were divided into two groups based on the urethral plate width evaluated by the catheter-size used during urethral reconstruction, and the rate of complications was compared in the two groups. Other factors evaluated included age of patients and severity of the defect.

      Results

      Complications (urethro-cutaneous fistula and meatal stenosis) were more common in the narrow urethral plate 8F catheter group (three fistulae among 18 patients) compared to the wide urethral plate 10F catheter group (six fistulae and one meatal stenosis in 95 patients) (p =0.08).

      Conclusion

      The width of the urethral plate during a modified Duplay urethroplasty has a significant impact on outcome. A smaller-sized catheter for neo-urethral reconstruction, implying a shallow urethral groove and a narrow or inelastic urethral plate, is associated with a higher rate of urethrocutaneous fistula and meatal stenosis.

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    • Transplantation domino à partir d’un donneur vivant d’un rein greffé atteint d’une micro-angiopathie thrombotique : aspects chirurgicaux

      Résumé

      Nous décrivons les aspects chirurgicaux du premier cas d’utilisation successive d’un rein prélevé initialement chez un donneur cadavérique, puis reprélevé sur la première receveuse qui avait une récidive précoce et sévère de micro-angiopathie thrombotique du transplant réfractaire aux traitements.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Transplantation domino à partir d’un donneur vivant d’un rein greffé atteint d’une micro-angiopathie thrombotique : aspects chirurgicaux

      Summary

      We report surgical aspects of the first case of retransplantation of a kidney initially retrieved from a cadaveric donor, then on a first recipient which developed a recurrent severe and intractable thrombotic microangiopathy on the allograft.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2009, 7, 19, ii

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