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    Numéro 1- Volume 18- pp. 1-76 (Janvier 2008)

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2008, 1, 18, ii

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    • Évolution de la testostéronémie chez les patients traités par hormonothérapie pour un cancer prostatique

      Résumé
      Objectif

      Faire une mise au point sur l’évolution de la testostéronémie chez les patients recevant un traitement hormonal pour un cancer de la prostate.

      Méthodes

      Une revue de la littérature a été réalisée à partir de PubMed, concernant la testostéronémie et les divers traitements hormonaux du cancer prostatique.

      Résultats

      L’évolution de la testostéronémie est variable selon le type de traitement hormonal. Le seuil de castration efficace, qui était classiquement de 50ng/dl, tend actuellement à être remplacé par 20ng/dl. Après castration chirurgicale, la testostéronémie atteint le seuil de castration efficace en quelques heures. Sous agoniste de la LH–RH, la testostéronémie atteint sa valeur minimale au bout de trois à quatre semaines, puis elle reste abaissée pendant les six mois qui suivent l’interruption du traitement. Cependant, environ 15 % des patients traités par agonistes de la LH–RH n’atteignent pas le seuil de castration efficace. Sous anti-androgènes, le testostéronémie est inchangée, voire augmentée. En pratique, l’intérêt de doser la testostéronémie chez les patients recevant un traitement hormonal pour un cancer prostatique est discuté. Ce dosage est réalisé en cas d’élévation du PSA, il sert à vérifier que le patient reçoit une castration efficace.

      Conclusion

      La corrélation entre la testostéronémie et l’évolution du cancer prostatique reste mal connue. D’autres études sont donc nécessaires pour clarifier l’intérêt de doser la testostéronémie chez les patients traités pour un cancer de la prostate.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution de la testostéronémie chez les patients traités par hormonothérapie pour un cancer prostatique

      Summary
      Objective

      To assess the time-course of plasma testosterone in patients with prostate cancer treated by endocrine therapy.

      Methods

      A PubMed review of the literature on plasma testosterone and the various endocrine therapies for prostate cancer was performed.

      Results

      The time-course of plasma testosterone varies according to the type of endocrine therapy. The effective castration level, classically considered to be 50ng/dl, is currently tending to be replaced by 20ng/dl. Following surgical castration, plasma testosterone reaches effective castration levels within several hours, while with LH–RH agonist therapy, plasma testosterone reaches its trough value after three to four weeks, and remains low for six months after stopping treatment. However, about 15% of patients treated with LH–RH agonists do not achieve effective castration levels. Plasma testosterone remains unchanged or even increases in response to anti-androgens. Plasma testosterone assay is of limited value in routine clinical practice in patients receiving endocrine therapy for prostate cancer, but should be performed in the case of elevation of PSA to ensure that the patient has achieved effective castration levels.

      Conclusion

      The correlation between plasma testosterone and progression of prostate cancer is unclear. Other studies are therefore necessary to define the value of plasma testosterone assay in patients treated for prostate cancer.

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    • Cancer de prostate et coagulation intravasculaire disséminée : une revue de la littérature

      Résumé

      La survenue d’une coagulation intravasculaire disséminée est une complication rare au cours de l’évolution des cancers de prostate. Survenant dans la majorité des cas lors de la phase d’hormonorésistance, elle est le plus souvent infraclinique. La découverte d’une coagulation intravasculaire disséminée inaugurale d’un cancer de prostate peut engager le pronostic vital à court terme, en raison des risques de complications hémorragiques et thromboemboliques associés, imposant une prise en charge urgente. À travers une revue de la littérature, nous insisterons sur les données épidémiologiques, la physiopathologie et les différents moyens thérapeutiques disponibles pouvant contribuer à obtenir dans certains cas une rémission prolongée, malgré un pronostic initial péjoratif.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de prostate et coagulation intravasculaire disséminée : une revue de la littérature

      Summary

      Disseminated intravascular coagulation is a rare complication of prostatic cancer evolution. Occurring on hormonorefractory phase, it remains most often infraclinic. Cases of acute, severe intravascular disseminated coagulation at first presentation are life-threatening because of hemorragic and thrombotic complications, justifying emergency medical treatment. In the light of a review of literature, we insist on epidemiological features, physiopathology and therapeutics of intravascular disseminated coagulation. In spite of a pejorative prognosis, this could help to achieve a period of remission.

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    • Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 1/5) : incidence et rôle du bilan urodynamique et de l’électromyogramme

      Résumé

      L’incontinence urinaire postprostatectomie a une incidence variable en fonction de la technique utilisée, du temps et de la prise en charge : elle peut aller dans la littérature de quelques pourcents à un an à plus de 60 %. Un bilan sera réalisé en cas de la persistance d’une incontinence urinaire invalidante malgré une rééducation périnéale bien conduite en moyenne à un an après l’intervention chirurgicale. En cas d’incontinence sévère, le bilan pourra être plus précoce. Le bilan urodynamique représente l’examen incontournable permettant de quantifier la pression uréthrale de clôture. Une revue de la littérature du bilan urodynamique et de l’électromyogramme est rapportée.

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      Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 1/5) : incidence et rôle du bilan urodynamique et de l’électromyogramme

      Summary

      The incidence of postprostatectomy urinary incontinence varies according to the technique used, over time and according to the type of management, with an incidence at one year ranging from just a few percent to more than 60%. Assessment is required in the case of persistent disabling urinary incontinence despite well conducted perineal rehabilitation one year after surgery or earlier in the case of severe incontinence. Urodynamic assessment is the essential examination to quantify urethral closure pressure. A review of the literature of urodynamic assessment and electromyography is presented.

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    • Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 2/5) : place de la rééducation périnéale et du traitement médical

      Résumé

      Le traitement de l’incontinence évolue, mais la rééducation périnéale trouve toujours sa place en première ligne. Elle permet le plus souvent d’améliorer rapidement et efficacement les fuites urinaires. Concernant le traitement médical, les ressources thérapeutiques sont assez faibles : les anticholinergiques sont peu efficaces sauf en cas de vessie instable prouvée sur un bilan urodynamique et la duloxétine pour laquelle les résultats préliminaires étaient encourageants n’obtient pas une reconnaissance scientifique et une autorisation légale.

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      Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 2/5) : place de la rééducation périnéale et du traitement médical

      Summary

      The treatment of incontinence is changing, but perineal rehabilitation still plays an essential role and is usually able to rapidly and effectively improve urinary incontinence. Medical treatment modalities are fairly limited: anticholinergic drugs have a limited efficacy except in the case of unstable bladder demonstrated by urodynamic assessment and, despite encouraging preliminary results, duloxetine has not obtained scientific recognition or marketing authorization.

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    • Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 3/5) : place des ballons périurétraux et des bandelettes sous uréthrales

      Résumé

      Le traitement de l’incontinence évolue. La rééduction périnéale trouve toujours sa place en première intention mais de nouveaux procédés sont actuellement disponibles avec des résultats prometteurs en particulier les ballons périuréthraux et les bandelettes sous uréthrales. Leurs places se situent après un échec d’une rééducation périnéale bien conduite et avant le sphincter artificiel. Les ballons périurétraux consistent en deux ballons en silicone remplis d’un mélange de serum physiologique et d’un produit radio-opaque, placés par voie périnéale de part et d’autre de l’urètre le plus près possible du col vésical. Des ports en titane reliés chacun au ballon permettent ajustements du volume contenu dans chaque ballon à tout moment après la chirurgie. Cette technique semble prometteuse mais il est nécessaire d’attendre d’autres publications et afin de mieux préciser de nombreux points en suspens dont les résultats avec des reculs plus longs, quels sont les bons candidats en fonction du degré d’incontinence ou des antécédents associés (radiothérapie). Les bandelettes sous-urétrales sont parmi les dispositifs exerçant une compression statique et permanente de l’urètre ceux qui sont en cours de développement en 2006. Les matériaux utilisés sont assez hétérogènes et il n’existe pas encore de consensus à ce sujet. Les reculs restent relativement courts et peu d’études abordent le problème de la sélection des patients. Pour certains, les incontinences légères à modérées dont la définition exacte reste à préciser seraient les meilleures indications.

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      Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 3/5) : place des ballons périurétraux et des bandelettes sous uréthrales

      Summary

      The treatment of incontinence is changing. Perineal rehabilitation still plays an essential role, but new modalities are now available with promising results, particularly periurethral balloon and suburethral tape, which may be indicated after failure of well-conducted perineal rehabilitation and before artificial sphincter. Periurethral balloons consist of two silicone balloons filled with a mixture of saline and radiopaque agent inserted transperineally on either side of the urethra as close as possible to the bladder neck. Titanium ports connected to each balloon allow adjustment of the volume contained in the balloon at any time after surgery. This technique appears to be promising but further studies are required to clearly define many unresolved issues, including results based on longer follow-up and patient selection according to the severity of incontinence or their treatment history (radiotherapy). Suburethral tape is used to exert permanent static compression of the urethra and was still under development in 2006. Fairly heterogeneous materials are used and no consensus on this issue has yet been reached. Follow-up is still relatively short and few studies have addressed the problem of patient selection. Some authors consider that the best indication is mild-to-moderate incontinence, which has not yet been clearly defined.

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    • Prise en charge de la colique néphrétique chez la femme enceinte : à propos de 48 cas

      Résumé
      Introduction

      La lithiase urinaire chez la femme enceinte est une pathologie relativement fréquente qui pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques. Nous avons évalué par une analyse rétrospective la prise en charge de cette pathologie au sein de notre établissement.

      Patients et méthodes

      Entre janvier 1999 et décembre 2003, 10 398 patientes ont accouché dans notre établissement et 48 patientes enceintes ont été hospitalisées pour coliques néphrétiques soit une incidence de 0,04 %. Les dossiers médicaux de ces patientes ont été revus rétrospectivement et les données cliniques, biologiques, thérapeutiques et l’évolution ont été analysées.

      Résultats

      Le traitement antalgique standard associant paracétamol et antispasmodique a permis une sédation des douleurs dans 84 % des cas. L’association d’une corticothérapie de courte durée en cas de colique néphrétique résistante au traitement standard a été efficace chez 71 % des patientes et a ainsi permis de surseoir au traitement chirurgical dans cinq cas sur sept.

      Toutes les patientes nécessitant une dérivation urinaire ont bénéficié de la mise en place de sonde endo-urétérale de type double J avec une surveillance échographique et bactériologique accrue durant toute la grossesse. Seules deux patientes ont nécessité une prise en charge chirurgicale de leur calcul à distance de l’accouchement. Les seuls événements obstétricaux liés à la colique néphrétique ont été deux déclenchements de travail à terme pour souffrance fœtale.

      Conclusion

      Nous proposons un algorithme de prise en charge en deux temps des coliques néphrétiques chez la femme enceinte qui nous a permis d’observer une faible fréquence de complication maternelle ou fœtale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge de la colique néphrétique chez la femme enceinte : à propos de 48 cas

      Summary
      Introduction

      Urinary stones are relatively frequent in pregnant women and raise specific diagnostic and therapeutic problems. The authors conducted a retrospective review of the management of this disease in their establishment.

      Patients and methods

      Between January 1999 and December 2003, out of a total of 10,398 parturients, 48 pregnant women were hospitalised for renal colic, that is, incidence of 0.04%. The medical records of these patients were retrospectively reviewed and clinical, laboratory, treatment and outcome data were analysed.

      Results

      Standard analgesic treatment, comprising paracetamol and an antispasmodic, achieved pain relief in 84% of cases. A concomitant short course of corticosteroid therapy in cases of renal colic refractory to standard treatment was effective in 71% of patients and allowed deferral of surgical management in five out of seven cases. A double J stent was placed in all patients requiring urinary diversion, followed by closer ultrasound and bacteriological monitoring throughout pregnancy. Only two patients required surgical management of their stone after delivery. The only obstetric event related to renal colic was induction of labour at term in two cases because of fœtal distress.

      Conclusion

      The authors propose a two-stage management plan for renal colic in pregnant women resulting in a low maternal and fœtal complication rate.

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    • Tumeurs de vessie pTa : facteurs de récidive et de progression

      Résumé
      Objectif

      Le but de ce travail a été d’étudier les facteurs prédictifs de récidive et de progression des tumeurs de vessie de stade pTa.

      Patients et méthodes

      Les dossiers de 193patients, consécutivement opérés d’une résection transuréthrale pour une tumeur primitive pTa de vessie entre 1980 et 2003, ont été rétrospectivement analysés. Les taux de récidive, de progression et la survie spécifique ont été étudiés. Les facteurs pronostiques associés à ce type de tumeur ont ensuite été recherchés.

      Résultats

      Après un suivi moyen de 58mois, le taux de récidive était de 56,5 % et le taux de progression vers un stade supérieur ou égal à T1 était de 9,3 %. La survie spécifique à dix ans était de 95,8 %, mais le taux de survie sans récidive à dix ans n’était que de 22,5 %. En analyse univariée, deux facteurs de risque de récidive ont été identifiés : l’hématurie au moment du diagnostic (p =0,009) et la taille tumorale (p =0,01). Deux facteurs étaient associés au risque de progression : la taille tumorale (p =0,03) et la récidive au cours de la première année suivant la résection initiale (p =0,003). En analyse multivariée, aucun de ces facteurs n’était indépendant.

      Conclusion

      Les tumeurs pTa de vessie sont à haut risque de récidive. Toutefois, si leur suivi est attentif, leur risque de progression est faible et leur taux de survie spécifique à dix ans est supérieur à 95 %. La taille tumorale lors du diagnostic initial ainsi que la récidive précoce augmentent le risque de progression vers une maladie plus agressive.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeurs de vessie pTa : facteurs de récidive et de progression

      Summary
      Objective

      The aim of this work has been to study the prognostic factors of recurrence and progression of stage pTa bladder tumours.

      Patients and methods

      The case files of 193patients, consecutively undergoing transurethral resection for primary pTa bladder tumour between 1980 and 2003, were retrospectively reviewed. Recurrence, progression and specific survival rates were studied. Prognostic factors associated with this type of tumour were then investigated.

      Results

      After a mean follow-up of 58 months, the recurrence rate was 56.5% and the rate of progression to stage T1 was 9.3%. The 10-year specific survival was 95.8%, but the 10-year recurrence-free survival rate was only 22.5%. Two risk factors for recurrence were identified on univariate analysis: haematuria at the time of diagnosis (p =0.009) and tumour size (p =0.01). Two factors were associated with a risk of progression: tumour size (p =0.03) and relapse during the first year after initial resection (p =0.003). None of these factors were independent prognostic factors on multivariate analysis.

      Conclusion

      pTa bladder tumours present a high risk of recurrence. However, with attentive follow-up, the risk of progression is low and their 10-year specific survival rate is greater than 95 %. Tumour size at the initial diagnosis and early relapse increase the risk of progression to more aggressive disease.

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    • Du bon usage de l’antigène spécifique prostatique en pratique de ville

      Résumé
      But

      Harmoniser l’interprétation des résultats et les commentaires du dosage de l’antigène spécifique prostatique (PSA) par les laboratoires d’analyses médicales en pratique de ville.

      Matériel et méthodes

      De septembre 2004 à mai 2006, l’interprétation des résultats du dosage du PSA et les commentaires réalisés par 100 laboratoires différents ont été analysés rétrospectivement.

      Résultats

      Dix-neuf kits différents de dosage du PSA ont été répertoriés ; la valeur dite « normale » du PSA total était inférieure à 4ng/ml pour deux tiers d’entre eux ; la mesure du rapport PSA libre/PSA total (91 cas) faisait appel à un seuil décisionnel d’interprétation allant de 10 à 25 % et les commentaires fréquents des laboratoires (89 cas) faisait plus référence à l’hypertrophie bénigne de prostate (51 cas) qu’au cancer de prostate (neuf cas).

      Conclusion

      La grande diversité des techniques de dosage du PSA actuellement utilisées et les divergences d’interprétation par les différents laboratoires confrontent le praticien comme le patient aux difficultés de son interprétation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Du bon usage de l’antigène spécifique prostatique en pratique de ville

      Summary
      Objective

      To standardize interpretation and comments of prostate-specific antigen (PSA) assay results by clinical pathology laboratories in office practice.

      Material

      From September 2004 to May 2006, interpretation and comments of PSA assay results performed by 100 different laboratories were analysed retrospectively.

      Results

      Nineteen different PSA assay kits were used. The so-called “normal” value for total PSA was less than 4ng/ml for two-thirds of kits. Determination of the free PSA/total PSA ratio (91 cases) was based on a cut-off value ranging from 10 to 25% and the frequent laboratory comments (89 cases) more often referred to benign prostatic hyperplasia (51 case) than prostate cancer (nine cases).

      Conclusion

      The marked diversity of PSA assay techniques currently used and the divergent interpretations by various laboratories lead to problems of interpretation for both practitioners and patients.

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    • Étude de pratique des médecins généralistes concernant le dépistage individuel du cancer de la prostate

      Résumé
      But

      Analyser les pratiques des médecins généralistes auvergnats en matière de dépistage individuel du cancer de la prostate, les comparer aux recommandations diffusées et identifier les points les plus difficilement réalisables.

      Matériel

      Une enquête postale anonyme avec utilisation d’un questionnaire préétabli a été menée auprès des 1339 médecins généralistes de la région Auvergne recensés sur le fichier Ursaff au 1er janvier 2006. Il s’agissait d’une enquête déclarative sans compensation financière individuelle. Le questionnaire comprenait trois volets : critères identitaires des médecins, pratique du dépistage et opinion des médecins sur les recommandations.

      Résultats

      Le taux de participation a été de 49,1 %. Les médecins déclaraient à 98,3 % proposer le dépistage. Parmi les médecins 89,5 % d’entres eux déclaraient le proposer à tous les hommes dans une certaine limite d’âge, s’étendant de 50 à 75 ans dans 80,8 % des cas. Seuls 4,6 % des médecins fournissaient une information préalable complète à leurs patients. Parmi ces médecins 75,6 % des médecins combinaient le toucher rectal au dosage du PSA total, mais en présence d’anomalie, seuls 10,5 % envoyaient leurs patients directement chez l’urologue sans prescrire d’autres examens complémentaires (en première ou en seconde intention). Enfin, 53,5 % des médecins trouvaient que les recommandations diffusées étaient adaptées à leur exercice.

      Conclusion

      Le dépistage individuel du cancer de la prostate est proposé massivement mais il existe des différences entre les pratiques déclarées des médecins et les recommandations officielles de la société savante. Cette étude souligne la nécessité de délivrer une information complète et claire aux patients et de renforcer les connaissances des praticiens sur les tests de dépistage et l’orientation des patients en cas de positivité de ce dépistage.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude de pratique des médecins généralistes concernant le dépistage individuel du cancer de la prostate

      Summary
      Objective

      To assess the practices of general practitioners in the Auvergne region concerning individual prostate cancer screening, to compare these practices with published guidelines and to identify those points that are most difficult to perform.

      Material

      An anonymous postal survey using a predefined questionnaire was conducted among 1339 general practitioners in the Auvergne region identified by the URSSAF file on 1st January 2006. This was a declarative survey with no individual financial reward. The questionnaire comprised three aspects: general practitioner identification criteria, screening practices and the doctors’ opinion concerning guidelines.

      Results

      The participation rate was 49.1: 98.3% of general practitioners declared that they proposed screening and 89.5% declared that they proposed screening to all men within certain age limits, from 50 to 75 years in 80.8% of cases. Only 4.6% of doctors provided complete preliminary information to their patients. Among the doctors,75.6% combined digital rectal examination and total PSA assay, but in the presence of an abnormality, only 10.5% referred their patients directly to an urologist without prescribing other complementary investigations (first- or second-line). Finally, 53.5% of doctors considered that published guidelines were adapted to their clinical practice.

      Conclusion

      Individual prostate cancer screening is massively proposed, but differences are observed between the doctors’ reported practices and official guidelines. This study emphasizes the need to provide patients with clear and complete information and to improve the general practitioners’ knowledge on screening tests and patient referral in the case of positive screening tests.

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    • Enquête observationnelle sur les variations d’incidence par stade des cancers de la prostate dans la région Nord-Pas-de-Calais entre 1998 et 2004

      Résumé
      Objectif

      Le but de cette étude est d’étudier dans une région en France, en fonction du lieu et du temps, les variations de l’incidence par stade tumoral du cancer de la prostate.

      Matériel et méthodes

      Cette étude comportera d’une analyse de type enquête observationnelle rétrospective dans cinq centres d’urologie privés et publics représentatifs des différents bassins de vie de la région Nord-Pas-de-Calais. Pour chaque centre, les dossiers des 25 premiers cancers de prostate, diagnostiqués les années 1998, 2002 et 2004 et identifiés à partir des données des laboratoires d’anatomopathologie, ont été étudiés à l’aide d’une fiche de recueil évaluant les circonstances du diagnostic, le taux de PSA, le grade, le stade (classification TNM 97) et la prise en charge initiale.

      Résultats

      L’analyse a porté sur 123, 124 et 125 patients dans cinq centres, respectivement, en 1998, 2002 et 2004. L’âge au diagnostic variait de 71,14 à 68,9 ans entre 1998 et 2004 (p =0,054). Le PSA médian a diminué en six ans de 18 à 10,8ng/ml. Le pourcentage de patients avec un cancer localisé (PSA<20ng/ml) augmentait de 44,8 à 66,4 % entre 1998 et 2004 (p <0,05). Le pourcentage de patients avec un cancer localement avancé (PSA entre 20 et 50ng/ml) s’abaissait de 17 à 9,6 % entre 1998 et 2004 (p <0,05). Le pourcentage de patients avec un cancer au stade métastatique régional ou a distance (N1 et/ou M1et/ou PSA>50ng/ml) s’abaissait de 29,4 à 22,4 % (p <0,05). Le pourcentage des patients ayant eu un traitement à visée curative variait de 30 % en 1998 à 54,4 % en 2004 (p <0,005).

      Conclusion

      Entre 1998 et 2004, il existait une variation de l’incidence par stade qui s’abaissait de façon significative au profit des stades localisés. L’augmentation de la pratique des tests de dépistage et de diagnostic expliquait cette variation. Les enquêtes de routine permettent de mesurer les tendances et l’amplitude des variations de l’incidence dans la population d’une région. Une enquête représentative de centres sur l’ensemble du territoire national permettrait une évaluation des tendances nationales entre deux publications des résultats d’incidence par stade des registres français.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Enquête observationnelle sur les variations d’incidence par stade des cancers de la prostate dans la région Nord-Pas-de-Calais entre 1998 et 2004

      Summary
      Objective

      The aim of this work is to study variations of prostate cancer incidence by stage as a function of time and place in a region of France.

      Material and methods

      Retrospective observational survey conducted in five private and public urology centres representative of the various demographic features of the Nord-Pas-de-Calais region. In each centre, the medical records of the first 25 cases of prostate cancer diagnosed in 1998, 2002 and 2004, identified from histology laboratory data, were studied by means of a case report form evaluating the circumstances of diagnosis, PSA level, grade, stage (TNM 97, classification) and initial management.

      Results

      This analysis was based on 123, 124 and 125 patients in five centres in 1998, 2002 and 2004, respectively. The age at diagnosis ranged from 71.14 to 68.9 years between 1998 and 2004 (p =0.054). Median PSA decreased over this six-year period from 18 to 10.8ng/ml. Between 1998 and 2004, the percentage of patients with localized cancer (PSA<20ng/ml) increased from 44.8 to 66.4% (p <0.05), the percentage of patients with locally advanced cancer (PSA between 20 and 50ng/ml) decreased from 17 to 9.6% (p <0.05), the percentage of patients with regional or distant metastatic disease (N1and/or M1and/or PSA>50ng/ml) decreased from 29.4 to 22.4% (p <0.05) and the percentage of patients receiving curative treatment increased from 30 to 54.4% (p <0.005).

      Conclusion

      The prostate cancer incidence by stage varied between 1998 and 2004, with a significantly higher proportion of localized stages, which can be explained by the increased use of screening and diagnostic tests. Routine surveys can measure trends and the amplitude of incidence variations in the population of a region. A representative survey conducted in centres throughout France would allow evaluation of national trends between two publications of incidence by stage results in French registries.

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    • Prostatectomies totales rétropubiennes, laparoscopiques et robot-assistées : comparaison des suites postopératoires, des résultats anatomopathologiques et fonctionnels : à propos de 86 prostatectomies

      Résumé
      Objectif

      Comparer trois voies d’abord de prostatectomie totale (voie ouverte rétropubienne, voie laparoscopique transpéritonéale conventionnelle et laparoscopique robot-assistée), en terme de résultats techniques, carcinologiques et fonctionnels sur la continence.

      Méthodes

      Quatre-vingt six patients ont bénéficié d’une prostatectomie totale pour cancer de prostate localisé, réalisée par deux opérateurs experts, dans un centre unique, sur une période de 16 mois. Vingt-neuf ont été opérés par voie retropubienne, 23 par voie laparoscopique transperitonéale et 34 l’ont été par voie laparoscopique assistée du robot Da Vinci®. Rétrospectivement, les temps opératoires, les pertes sanguines, les complications per- et postopératoires, les durées de sondage et d’hospitalisation de chacun des groupes ont été comparés. Les taux de marges positives, globaux et rapportés au stade pathologique, les taux de PSA à un et six mois postopératoire, ont été confrontés. Enfin, la continence des patients a été évaluée à six mois.

      Résultats

      Les trois groupes se sont avérés être comparables, seul l’âge moyen était statistiquement plus bas dans le groupe voie ouverte (p =0,018). Au plan technique, durée de sondage (p <2,2×10−16), pertes sanguines (p <3,12×10−5) et temps opératoires (p <2×10−4) étaient significativement en faveur des voies laparoscopiques, plus clairement dans sa forme conventionnelle que robot-assistée. La différence mise en évidence concernant le taux de marges positives n’est pas statistiquement significative (p =0,37). Enfin, le taux de continence était sensiblement supérieur dans les groupes laparoscopiques, sans significativité statistique (76 % pour le groupe voie ouverte versus 96,8 et 85,3 % pour les groupes laparoscopie et robot-assisté).

      Conclusion

      Les voies laparoscopiques conventionnelle et robot-assistée semblent présenter des avantages techniques par rapport à la voie ouverte retropubienne (durée de sondage, pertes sanguines). Néanmoins, les résultats anatomopathologiques sont plus nuancés : le taux de marge positive dans le groupe prostatectomie totale laparoscopique robot-assistée (PTLRA) était plus élevé, en particulier rapporté aux pT2. Cette étude, au recul très limité (six mois), n’a pas pour objet de juger de la significativité clinique de ces marges. Ces résultats sont superposables aux données disponibles de la littérature.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prostatectomies totales rétropubiennes, laparoscopiques et robot-assistées : comparaison des suites postopératoires, des résultats anatomopathologiques et fonctionnels : à propos de 86 prostatectomies

      Summary
      Objective

      Compare three surgical approach procedures of total prostatectomy (retropubic, transperitoneal laparoscopic and robot-assisted laparoscopic), about technical, oncological and fonctional results.

      Methods

      Eighty-six patients had a total prostatectomy for localized cancer, in a unique center, performed by two expert surgeons, on a 16-months-period. Twenty nine had a retropubic, 23 a transperitoneal laparoscopic and 34 a robot-assisted (Da Vinci) surgical approach. Retrospectively, operative time, blood loss, per- and postoperative complications, duration of catheterization, length of hospital stay, in each group had been compared. The positive margin rates, the PSA levels at one and six months postoperative had been compared. The continence has also been evaluated at six months.

      Results

      The three groups are comparable even if the median age is significatively lower in the retropubic group (p =0.018). Duration of catheter (p <2.2×10−16), blood loss (p <3.12×10−5) and operative times support significatively the laparscopic approachs, clearlier the conventional than the robot-assisted one. No significative difference has been shwown about positive margin rates, even if it’s higher in the robot-assisted group (p =0.37). Finally, the continence rate is quite higher in the laparoscopic groups without statistic signficativity (76 % retropubic versus 96.8 % laparoscopic and 85.3 % robot-assisted).

      Conclusions

      The conventional laparoscopic and robot-assisted approachs seem to present technical advantages. Nevertheless, pathologic results are shader: the positive margin rate in the robot-assisted group is higher, in particular regarding to pT2. These results are concordant with the available datas of the literature.

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    • Traitement par laparoscopie extrapéritonéale itérative d’un adénome corticosurrénalien ectopique responsable d’un syndrome de Cushing

      Résumé

      Nous rapportons le cas d’un syndrome de Cushing persistant après surrénalectomie bilatérale par laparoscopie rétropéritonéale dont l’étiologie était un adénome de Cushing en situation ectopique. Cette lésion a été traitée par une seconde laparoscopie rétropéritonéale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement par laparoscopie extrapéritonéale itérative d’un adénome corticosurrénalien ectopique responsable d’un syndrome de Cushing

      Summary

      We report a case of a Cushing syndrome, enduring after retroperitoneal laparoscopic bilateral adrenalectomy whose aetiology was an ectopic adenoma. This lesion had then been treated by a secondary retroperitoneal laparoscopic procedure.

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    • Hydrocèle abdominoscrotrale de l’enfant compliquée par une urétérohydronéphrose

      Résumé

      L’hydrocèle abdominoscrotale est une entité clinique très rare surtout chez l’enfant avec moins de 100 cas pédiatriques rapportés dans la littérature. Elle est associée à plusieurs complications et sa physiopathologie est controversée. Les auteurs rapportent une observation originale d’une hydrocèle abdominoscrotale chez l’enfant. Les modalités du diagnostic ainsi que le traitement spécifique sont rappelés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Hydrocèle abdominoscrotrale de l’enfant compliquée par une urétérohydronéphrose

      Summary

      Abdominoscrotal hydrocele is a very rare clinical entity especially in childhood with less than 100 paediatric cases reported in the literature. It is associated with various complications and its pathogenesis is still a matter for debate. The authors report a case of abdominoscrotal hydrocele in the child. The methods of the diagnosis as well as the specific treatment are pointed out.

    • Agenda

      Prog Urol, 2008, 1, 18, 74-75

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