Évolution de la testostéronémie chez les patients traités par hormonothérapie pour un cancer prostatique
Faire une mise au point sur l’évolution de la testostéronémie chez les patients recevant un traitement hormonal pour un cancer de la prostate.
Une revue de la littérature a été réalisée à partir de PubMed, concernant la testostéronémie et les divers traitements hormonaux du cancer prostatique.
L’évolution de la testostéronémie est variable selon le type de traitement hormonal. Le seuil de castration efficace, qui était classiquement de 50ng/dl, tend actuellement à être remplacé par 20ng/dl. Après castration chirurgicale, la testostéronémie atteint le seuil de castration efficace en quelques heures. Sous agoniste de la LH–RH, la testostéronémie atteint sa valeur minimale au bout de trois à quatre semaines, puis elle reste abaissée pendant les six mois qui suivent l’interruption du traitement. Cependant, environ 15 % des patients traités par agonistes de la LH–RH n’atteignent pas le seuil de castration efficace. Sous anti-androgènes, le testostéronémie est inchangée, voire augmentée. En pratique, l’intérêt de doser la testostéronémie chez les patients recevant un traitement hormonal pour un cancer prostatique est discuté. Ce dosage est réalisé en cas d’élévation du PSA, il sert à vérifier que le patient reçoit une castration efficace.
La corrélation entre la testostéronémie et l’évolution du cancer prostatique reste mal connue. D’autres études sont donc nécessaires pour clarifier l’intérêt de doser la testostéronémie chez les patients traités pour un cancer de la prostate.
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