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    Numéro 2- Volume 18- pp. 77-136 (Février 2008)

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    • Évaluation de l’homme infertile : recommandations AFU 2007

      Résumé

      L’évaluation initiale de l’homme dans un couple infertile doit être réalisée en l’absence de grossesse après un an de rapports non protégés. Le délai peut être raccourci en cas de facteur de risque d’infertilité ou de questionnement d’un des partenaires du couple. L’évaluation minimale complète de chaque homme infertile doit inclure l’histoire médicale et reproductive complète, un examen physique réalisé par un urologue ou un autre spécialiste de la reproduction masculine et au moins deux spermogrammes. En fonction des résultats de ce premier bilan, des examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires. Une évaluation endocrinienne initiale doit comprendre au moins un dosage de la testostérone totale et de la FSH. Elle s’impose s’il y a une concentration de spermatozoïdes anormalement basse, une dysfonction sexuelle, des signes et/ou symptômes suggérant une endocrinopathie. Une analyse postéjaculatoire des urines doit être réalisée chez les patients présentant un volume éjaculé inférieur à 1ml, exception faite des patients présentant une agénésie bilatérale des canaux déférents (ABCD) ou des signes cliniques d’hypogonadisme. Si une éjaculation rétrograde est diagnostiquée, son traitement doit être considéré avant d’entreprendre une technique de recueil du sperme en vue d’une technique d’assistance médicale à la procréation (AMP). L’échographie scrotale est indiquée chez les patients à examen scrotal difficile ou pour dépister les pathologies associées, notamment les tumeurs testiculaires. L’échographie prostatique par voie transrectale est indiquée chez les patients présentant une azoospermie excrétoire et/ou un faible volume éjaculé. Les tests spécialisés du sperme ne sont pas recommandés dans le diagnostic de routine de l’infertilité masculine. Ils peuvent être utiles dans un petit nombre de cas pour identifier un facteur masculin pouvant expliquer l’infertilité ou pour choisir une thérapeutique spécifique comme l’AMP. Le caryotype et l’analyse du chromosome Y doivent être proposés aux hommes présentant une azoospermie non obstructive ou une oligospermie sévère avant la réalisation d’une ICSI. Les tests génétiques à la recherche d’une mutation du gène ABCC7 (ex-CFTR) doivent être proposés aux hommes et à leur partenaire avant tout traitement utilisant le sperme d’homme présentant une ABCD ou une anomalie congénitale unilatérale de la voie séminale. Un conseil génétique doit être proposé chaque fois qu’une anomalie génétique est détectée ou suspectée chez l’homme ou sa partenaire. Un examen génétique chez la partenaire, sujet asymptomatique, ne peut être prescrit que par un médecin œuvrant au sein d’une équipe pluridisciplinaire, rassemblant des compétences cliniques et génétiques, déclarée au ministère chargé de la santé. La biopsie testiculaire diagnostique et la déférentographie doivent être réalisées par un urologue-andrologue habilité à effectuer les prélèvements chirurgicaux de spermatozoïdes.

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      Évaluation de l’homme infertile : recommandations AFU 2007

      Summary

      An infertility evaluation should be performed if a couple has not achieved conception after one year of unprotected intercourse. An evaluation should be performed earlier if male or female infertility risk factors exist and if the couple questions its fertility potential. The initial screening of the male should include a reproductive history and a physical examination performed by a urologist or a specialist in male fertility and two semen analyses. Additional procedures and testing may be used to elucidate problems discovered during the full evaluation. The minimal initial endocrine evaluation should include serum total testosterone and serum follicle-stimulating hormone levels. An endocrine evaluation should be performed if sperm concentration is abnormally low, sexual function is impaired, and when other clinical findings suggest a specific endocrinopathy. A postejaculatory urinalysis should be performed if ejaculate volume is less than 1mL, except in patients with bilateral vasal agenesis or possible hypogonadism. With a diagnosis of retrograde ejaculation, specific management should be considered before advising assisted reproductive technology. Scrotal ultrasonography is indicated when physical examination of the scrotum is difficult or inadequate, or when a testicular mass is suspected. Transrectal ultrasonography (TRUS) is indicated in patients who are azoospermic or have a low ejaculate volume. Specialized testing of semen is not required for routine diagnosis of male infertility. However, some tests may be useful for a few patients to identify a male factor contributing to unexplained infertility, or to select therapy (e.g., assisted reproductive technology). Before performing intracytoplasmic sperm injection, karyotyping and Y-chromosome analysis should be offered to men who have nonobstructive azoospermia and severe oligospermia. Genetic testing for gene mutations of the ABCC7 (ex-CFTR) gene should be offered to male and female partners before proceeding with treatments that use the sperm of men with congenital bilateral absence of the vasa deferentia or congenital unilateral abnormality of the seminal tract. Genetic counseling may be offered when a genetic abnormality is suspected in the male or female partner, and it should be provided when a genetic abnormality is detected. Genetic testing in the female partner, when non symptomatic, should only be advised by a physician from a multidisciplinary team registered by the ministry of health. Evaluation by testis biopsy and deferentography should be performed by a urologist or an andrologist registered for sperm retrieval.

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    • L’anesthésie sans anesthésiste ?

      Résumé

      La diminution croissante du nombre d’anesthésistes-réanimateurs incite à pratiquer certaines interventions sous la responsabilité des seuls urologues. Ces pratiques semblent possibles en toute sécurité, à condition de sélectionner les patients et de connaître les risques inhérents à chaque technique d’anesthésie locale et locorégionale ou de sédation.

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      L’anesthésie sans anesthésiste ?

      Summary

      The continuing decline in the number of anaesthetists-intensive care physicians means that certain operations need to be performed under the responsibility of urologists alone. These procedures can be performed perfectly safely in selected patients, provided the urologist is aware of the inherent risks of each local and regional anaesthesia or sedation technique.

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    • Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 4/5) : place de l’injection intra-urétrale de macroplastique, du sphincter urinaire artificiel et des thérapies cellulaires

      Résumé

      La prise en charge thérapeutique de l’incontinence urinaire après prostatectomie radicale peut faire appel au sphincter artificiel qui reste la technique de référence même s’il nécessite l’implantation d’un matériel nécessitant parfois des nouvelles interventions pour révision. Les injections de macroplastiques en sous-muqueux ont été proposées mais les résultats semblent peu stables dans le temps. La thérapie cellulaire consistant à injecter des cellules souches dans ou à proximité du sphincter représente probablement l’approche de demain mais en 2006, les études ne sont encore qu’à une phase d’évaluation.

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      Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 4/5) : place de l’injection intra-urétrale de macroplastique, du sphincter urinaire artificiel et des thérapies cellulaires

      Summary

      The management of moderate urinary incontinence after radical prostatectomy may require the use of an artificial sphincter, which remains the reference technique although it requires implantation of material, sometimes involving redo operations. Submucosal macroplastique injections have been proposed, but the results do not appear to be maintained over time. Cell therapy, consisting of the injection of stem cells into or close to the sphincter, probably represents the approach of the future, but in 2006, studies were still only at the evaluation phase.

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    • Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 5/5) : Prévention de l’incontinence et recommandations du CTMH

      Résumé

      La préservation de la continence repose essentiellement sur l’opérateur et la qualité de son geste opératoire. Le nombre des publications sur le sujet témoigne de la volonté des urologues à offrir à leurs patients non seulement le contrôle de leur cancer mais également la conservation de leurs fonctions urinaire et sexuelle. Il faudra conserver au mieux le sphincter strié et les muscles releveurs, préserver les bandelettes vasculonerveuses si cela est carcinologiquement acceptable, préserver le col vésical et obtenir une anastomose étanche. Pour atteindre ces objectifs, le chirurgien aura deux impératifs : une bonne connaissance de l’anatomie et l’obsession du respect de cette anatomie du début à la fin de l’intervention par une dissection hypersélective chez des patients sélectionnés. Enfin sont proposées des recommandations pour le diagnostic et le traitement de l’incontinence urinaire après prostatectomie radicale par le Comité des troubles mictionnels de l’Homme.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge d’une incontinence urinaire masculine après prostatectomie radicale (CTMH AFU 2006 – 5/5) : Prévention de l’incontinence et recommandations du CTMH

      Summary

      Preservation of continence essentially depends on the operator and the quality of the operative procedure. The number of publications on this subject reflects the desire of urologists to provide their patients not only with control of the cancer but also preservation of their sexual and urinary functions. Ideally, surgery should preserve the striated sphincter and levator muscles, the neurovascular pedicles when oncologically acceptable, and the bladder neck and a leak-proof anastomosis must be ensured. The surgeon must satisfy two imperatives to achieve these objectives: a good knowledge of anatomy and meticulous preservation of this anatomy from the beginning to the end of the operation by highly selective dissection in selected patients. Finally, the Comité des Troubles Mictionnels de l’Homme (Male Voiding Disorders Committee) proposes guidelines for the diagnosis and treatment of urinary incontinence after radical prostatectomy.

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    • La prise en charge des pyélonéphrites emphysémateuses. À propos de 21 cas

      Résumé
      But

      Préciser les caractéristiques cliniques, biologiques et morphologiques de la pyélonéphrite emphysémateuse (PNE), ainsi que ses modalités thérapeutiques, en mettant l’accent sur l’aspect urgent du traitement.

      Matériel et méthodes

      Entre 1987 et 2004, nous avons eu à traiter 21 patients pour PNE. Nous avons recueilli rétrospectivement les données épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives chez tous les patients.

      Résultats

      Il s’agissait de 15 femmes et six hommes. L’âge moyen des patients était de 54,6 ans. Ils ont été tous diabétiques. Une obstruction des voies excrétrices supérieures a été retrouvée dans 47,6 % des cas. Le rein gauche a été atteint chez 14 patients et le rein droit chez six patients. Un seul cas de bilatéralité a été noté. Le diagnostic a été scannographique dans tous les cas. Tous les patients ont bénéficié des soins intensifs adaptés. Le traitement était purement médical dans un cas. Une néphrectomie en urgence a été réalisée chez 12 patients. Un drainage chirurgical en urgence a été réalisé chez trois patients. Un drainage percutané a été réalisé dans deux cas. Un drainage par une sonde urétérale a été réalisé chez trois patients. Le taux de mortalité dans notre série était de 23,8 %.

      Conclusion

      La pyélonéphrite emphysémateuse est une infection grave. Elle doit être précocement évoquée, en particulier chez les patients diabétiques. Son diagnostic positif repose sur la tomodensitométrie et son traitement est actuellement de plus en plus conservateur.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La prise en charge des pyélonéphrites emphysémateuses. À propos de 21 cas

      Summary
      Objective

      To define the clinical, laboratory and morphological features of emphysematous pyelonephritis, as well as the treatment modalities, with particular emphasis on the need for urgent treatment.

      Material and methods

      Between 1987 and 2004, 21 patients were treated for emphysematous pyelonephritis. Epidemiological, clinical, laboratory and radiological data, treatments and clinical outcome were retrospectively collected for all patients.

      Results

      This series comprised 15 women and six men with a mean age of 54.6 years. All were diabetic. Upper urinary tract obstruction was demonstrated in 47.6% of cases. The left kidney was affected in 14 patients and the right kidney was affected in six patients. Only one patient had bilateral pyelonephritis. The diagnosis was established by CT in every case. All patients received appropriate intensive care. Treatment was purely medical in one case. Emergency nephrectomy was performed in 12 patients, emergency surgical drainage was performed in three patients, percutaneous drainage was performed in two cases and ureteric catheter drainage was performed in three patients. The mortality rate in this series was 23.8%.

      Conclusion

      Emphysematous pyelonephritis is a serious infection. Early diagnosis is essential, particularly in diabetic patients. The positive diagnosis is based on computed tomography and treatment is now increasingly conservative.

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    • Élévation du PSA total après instillations endovesicales de BCG : prostatite granulomateuse ou adénocarcinome prostatique ?

      Résumé
      But

      L’objectif de ce travail était d’évaluer l’incidence du carcinome prostatique chez des patients traités par BCG-thérapie endovésicale pour tumeur vésicale superficielle ayant une prostatite granulomateuse (PG). Les auteurs discutent les problèmes d’interprétation du taux de PSA total et les indications potentielles de biopsies prostatiques dans cette population.

      Matériel et méthodes

      Nous avons réalisé une étude rétrospective de janvier 1997 à décembre 2006 des différents cas de prostatite granulomateuse symptomatique recensés parmi les patients traités par instillations endovésicales de BCG. Au total, 153 hommes ont été traités pour une tumeur superficielle de vessie de haut risque ou de risque intermédiaire selon les recommandations usuelles. La souche de BCG atténuée Connaught a été utilisée à la dose de 81mg. Le schéma retenu des instillations étant un traitement d’induction consistant en six instillations hebdomadaires, puis traitement d’entretien sur une période de trois ans.

      Résultats

      Six patients ont eu une prostatite granulomateuse symptomatique (4 % des cas). Cette complication survenait en moyenne vers la dixième instillation endovésicale (6–13) du traitement d’entretien. La valeur moyenne du PSA total à trois mois était de 8ng/ml (5–11,6). Devant la persistance d’un taux de PSA élevé, l’indication de biopsies échoguidées a été retenue confirmant l’atteinte granulomateuse tuberculoïde de la prostate dans tous les cas et faisant découvrir pour deux patients un adénocarcinome prostatique.

      Conclusion

      Après BCG endovésicale, en cas de prostatite granulomateuse clinique et une persistance d’un taux de PSA élevé trois mois après les instillations, la recherche d’un carcinome prostatique par la réalisation de biopsies échoguidées doit rester systématique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Élévation du PSA total après instillations endovesicales de BCG : prostatite granulomateuse ou adénocarcinome prostatique ?

      Summary
      Objective

      The objective of this study was to evaluate the incidence of prostatic carcinoma in patients treated by intravesical BCG-therapy for superficial bladder cancer and presenting granulomatous prostatitis. The authors discuss the problems of interpretation of total PSA and the potential indications for prostatic biopsies in this population.

      Material and methods

      A retrospective study was performed on the cases of symptomatic granulomatous prostatitis observed among patients treated with intravesical BCG instillations between January 1997 and December 2006. A total of 153 men were treated for high-risk or intermediate-risk superficial bladder cancer according to the usual recommendations. The attenuated Connaught strain of BCG was used at a dose of 81mg. Induction treatment consisted of six weekly instillations and was followed by maintenance treatment for a period of three years.

      Results

      Six patients developed symptomatic granulomatous prostatitis (4% of cases). On average, this complication occurred after about the 10th intravesical instillation (6–13) of maintenance treatment. The mean total PSA at three months was 8ng/ml (range: 5–11.6). Ultrasound-guided biopsies were indicated in view of the persistently elevated PSA level and confirmed the tuberculoid granulomatous lesion of the prostate in each case and revealed prostatic adenocarcinoma in two patients.

      Conclusion

      Prostatic carcinoma must be systematically excluded by ultrasound-guided biopsies in all patients with clinical granulomatous prostatitis and persistently elevated PSA three months after intravesical BCG instillations.

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    • Traitement de l’incontinence urinaire masculine par sphincter urinaire artificiel avec manchette intracaverneuse

      Résumé
      But

      Les buts de cette étude sont de décrire la technique d’implantation d’un sphincter urinaire artificiel (SUA) avec manchette intracaverneuse, préciser les indications et rapporter les résultats préliminaires de cette technique.

      Matériel et méthode

      Une étude rétrospective monocentrique a été effectué chez dix patients d’un âge médian de 66 ans. L’étiologie de l’incontinence urinaire était une prostatectomie radicale, isolée dans quatre cas, avec radiothérapie dans quatre cas et une résection transurétrale de prostate dans deux cas.

      Le traitement initial a consisté en un SUA dans sept cas et une bandelette sous-urètrale dans deux cas. Il n’y a pas eu de geste préalable chez le dernier patient. L’échec du SUA était une atrophie dans trois cas et une érosion urétrale dans quatre cas. Six patients avaient plus de trois garnitures par jour. Tous les patients avaient des érections nulles. Tous les patients ont été traités par la pose d’une manchette intracaverneuse selon la même technique : une incision périnéoscrotale sur le raphé médian, dissection de l’urètre bulbaire et de la face inférieure des corps caverneux, incision verticale de l’albuginée de part et d’autre de l’urètre, passage de la manchette d’une incision à l’autre derrière l’albuginée, laissant celle ci contre l’urètre, fermeture de l’albuginée par des points séparés en laissant le passage à la manchette. Le suivi médian était de 15,5mois.

      Résultats

      Le temps opératoire médian était de 90minutes. Aucune complication peropératoire n’a été notée. Deux patients ont du être explantés pour une infection du matériel. Parmi les huit patients restants, sept étaient satisfaits, six avaient moins d’une garniture par jour. Nous n’avons pas remarqué d’altération des résultats en cas d’irradiation pelvienne antérieure.

      Conclusion

      Le traitement de l’incontinence urinaire masculine par sphincter urinaire artificiel avec manchette intracaverneuse a été une technique simple permettant d’améliorer la trophicité et le calibre de l’urètre sous la manchette. Cette technique a eu de bons résultats chez les patients aux antécédents d’irradiation pelvienne.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Traitement de l’incontinence urinaire masculine par sphincter urinaire artificiel avec manchette intracaverneuse

      Summary
      Objective

      The aims of this study are to describe the implantation technique of an artificial urinary sphincter (AUS) with intracavernous cuff, define the indications and report the preliminary results of this technique.

      Material and method

      A single-centre retrospective study was carried out in 10patients with a median age of 66years. The aetiology of urinary incontinence was radical prostatectomy alone in four cases, combined with radiotherapy in four cases and transurethral resection of the prostate in two cases.

      The initial treatment consisted of AUS in seven cases and suburethral tape in two cases and the last patient had not been previously treated. Failure of AUS was due to atrophy in three cases and urethral erosion in four cases. Six patients needed to use more than three pads per day. Erections were absent in all patients. All patients were treated by insertion of an intracavernous cuff according to the same technique: perineoscrotal incision on the median raphe, dissection of the bulbar urethra and inferior aspect of the corpora cavernosa, vertical incision of the tunica albuginea on either side of the urethra, passage of the cuff from one incision to the other behind the tunica albuginea and leaving the tunica albuginea against the urethra, and closure of the tunica albuginea by interrupted sutures leaving a passage for the cuff. The median follow-up was 15.5months.

      Results

      The median operating time was 90min. No intraoperative complication was observed. Two patients had to be explanted because of infection of the material. Seven of the remaining eight patients were satisfied and six of them needed less than one pad per day. A history pelvic irradiation did not appear to have any impact on the results.

      Conclusion

      The treatment of male urinary incontinence by artificial urinary sphincter with intracavernous cuff is a simple technique that improves the trophicity and calibre of the urethra underneath the cuff. This technique achieved good results in patients with a history of pelvic irradiation.

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    • Dérivation urinaire de Mitrofanoff. Mécanismes physiques et explication urodynamique de la continence

      Résumé
      But

      Analyser les paramètres urodynamiques de la dérivation urinaire de Mitrofanoff et étudier ses mécanismes de continence.

      Matériel et méthodes

      Onze patients continents ont eu une évaluation urodynamique de leurs dérivations urinaires de Mitrofanoff à travers la stomie. L’âge moyen des patients au moment de l’intervention était de 29 ans. L’appendice utilisé comme conduit (100 %), a été abouché à la peau au niveau de la fosse iliaque droite. Dix patients ont eu une iléocystoplastie. Le bilan urodynamique a été réalisé après un recul moyen de sept ans (cinq à 12 ans).

      Résultats

      Les pressions du réservoir après remplissage n’ont pas dépassé 20cm H2 O dans neuf cas. Des contractions non inhibées ont été enregistrées dans deux cas sur une vessie agrandie avec des pressions n’excédant pas 30cm H2 O.

      Les pressions de l’appendice lors du remplissage ont été toujours supérieures à celles du réservoir vésical. La moyenne des pressions mesurées en fin de remplissage a été de 75cm H2 O (45 à 90cm H2 O). Après la manœuvre de Valsalva, ces pressions ont été entre 80 et 150cm H2 O avec bonne transmission.

      La moyenne des pressions de clôture du conduit a été de 70cm H2 O (40 à 90cm H2 O). La longueur fonctionnelle moyenne du conduit a été de 5cm (2,6 à 7,2cm).

      Conclusion

      Le montage de Mitrofanoff se caractérisait principalement par l’importance des pressions intraluminales du conduit de continence. La basse pression du réservoir vésical est impérative pour maintenir le montage parfaitement continent.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dérivation urinaire de Mitrofanoff. Mécanismes physiques et explication urodynamique de la continence

      Summary
      Objective

      To analyze the urodynamic parameters and the mechanisms of continence of Mitrofanoff urinary diversion.

      Material and methods

      Urodynamic assessment was performed via the stoma in 11 patients with continent urinary diversion according to the Mitrofanoff principle. The mean age of the patients at the time of the operation was 29 years. The appendix, used as conduit in all cases, was anastomosed to the skin of the right iliac fossa. Ileocystoplasty was performed in 10 patients. The urodynamic assessment was performed after a mean follow-up of seven years (range: five to 12 years).

      Results

      Reservoir pressures after filling did not exceed 20cm H2 O in nine cases. Uninhibited contractions were recorded in two patients with an enlarged bladder with pressures not exceeding 30cm H2 O. Appendix pressures during filling were always higher than bladder pressures. The mean pressure measured at the end of filling was 75cm H2 O (range: 45 to 90cm H2 O). After the Valsalva maneuver, these pressures were between 80 and 150cm H2 O with good transmission. The mean conduit closing pressure was 70cm H2 O (range: 40 to 90cm H2 O). The mean functional length of the conduit was 5cm (range: 2.6 to 7.2cm).

      Conclusion

      The Mitrofanoff diversion is mainly characterized by the high intraluminal pressure in the continent conduit. A low bladder pressure is essential to maintain a perfectly continent diversion.

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    • Évaluation des compétences pratiques en fin de deuxième cycle des études médicales : exemple du drainage du bas appareil urinaire

      Résumé
      Introduction

      Le drainage vésical peut, mal pratiqué, être iatrogène en se compliquant notamment d’infections et de traumatismes de l’appareil urinaire. Cette étude a pour objectif de déterminer la capacité des étudiants en médecine de fin de deuxième cycle à pratiquer les différents moyens de drainage des urines.

      Matériel et méthodes

      Entre janvier et mars 2007, un questionnaire d’autoévaluation des compétences de drainage urinaire a été envoyé par mail à un échantillon représentatif d’étudiants en médecine en dernière année d’externat, soit deux mois avant l’épreuve de l’examen national classant.

      Résultats

      Deux cent soixante-dix-sept réponses ont été reçues et analysées. Soixante-douze étudiants (26 %) jugeaient qu’ils maîtrisaient le cathétérisme urétrovésical chez l’homme et 106 étudiants (38,3 %) chez la femme à la fin de leur externat. Soixante et onze étudiants sur les 277 (25,5 %) avaient effectué un stage en urologie au cours de leur cursus. Parmi eux, 53,5 % estimaient acquis le sondage à demeure (SAD) chez l’homme (p <0,001) et 39 (54,9 %) chez la femme (p <0,001). Soixante-treize étudiants (26,4 %) estimaient qu’ils maîtrisaient le sondage minute d’une femme ou d’un homme et un seul considérait la pose de cathéter sus-pubien comme acquis.

      Conclusion

      L’apprentissage des gestes de drainage urinaire est enseigné de façon inappropriée au cours des études médicales puisque de jeunes médecins se sentent incapables de les reproduire au terme de leur externat. Cela est critiquable, car le sondage doit pouvoir être réalisé par tous médecins non urologues dans leur pratique quotidienne, notamment en terrain hospitalier. Cette étude doit mener à une réflexion sur l’amélioration de l’enseignement des gestes pratiques médicaux essentiels pendant l’externat.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des compétences pratiques en fin de deuxième cycle des études médicales : exemple du drainage du bas appareil urinaire

      Summary
      Introduction

      When performed incorrectly, bladder catheterization can cause iatrogenic complications, especially urinary tract infections and trauma. The objective of this study was to determine the capacity of final year medical students to perform the various bladder catheterization techniques.

      Material and methods

      Between January and March 2007, a catheterization self-administered questionnaire was sent by e-mail to a representative sample of final year medical students, two months before the national classifying examination.

      Results

      Two hundred and seventy-seven questionnaires were returned and analysed. Seventy-two students (26%) considered that they were able to perform bladder catheterization in males and 106 (38.3%) in females at the end of their medical training. Seventy-one out of 277 (25.5%) students had completed an urology term during their training and 53.5% of them considered that they had acquired the indwelling catheter technique in males (p <0.001) versus 39 (54.9%) in females (p <0.001). Seventy-three students (26.4%) considered that they were able to perform intermittent catheterization in males or females and only one student was able to perform suprapubic catheterization.

      Conclusion

      Teaching of catheterization procedures is inappropriate during medical training and young doctors consider themselves unable to perform these techniques at the end of their training. This is unfortunate, as all doctors should be able to perform catheterization as part of their daily practice, especially in hospital. This study indicates the need for improved teaching of essential medical procedures during undergraduate medical training.

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    • Greffe rénale et uropathie obstructive du bas appareil traitée par Botox : à propos d’un cas

      Résumé
      Introduction

      La toxine botulique a vu s’élargir ses applications en urologie, notamment en matière de dysfonctionnement vésicosphinctérien avec de bons résultats au point de l’utiliser, comme nous le rapportons, chez un patient greffé du rein et qui présentait une hypertonie urétrale en partie responsable de l’insuffisance rénale chronique terminale.

      Observation

      M. E.J, âgé de 25 ans, a été opéré pour mégauretère bilatéral avec dysfonctionnement vésicosphinctérien dans son enfance. Il est pris en charge dans notre service avec une créatinine à 364μmol/l ; l’échographie caractérise une dilatation urétéropyéloalicielle bilatérale et un résidu postmictionnel (RPM) à 300ml. Le bilan urodynamique objective une vessie normoactive normocompliante avec une hypertonie urétrale. Une injection de 300unités de Botox en intrasphinctérien est réalisée en mai 2003 avec bonne évolution pendant 11 mois. Il reçoit par la suite une deuxième injection sphinctérienne de 200unités avec une efficacité clinique maintenue pendant au moins six mois. Le patient reçoit une greffe du rein à partir d’un donneur vivant en mai 2005. Une injection sphinctérienne de 100unités de Botox est réalisée neuf jours après la greffe, puis tous les six mois. Après 16 mois de suivi, la fonction rénale est stable avec un RPM négligeable.

      Discussion

      L’utilisation de la toxine botulique dans l’hypertonie urétrale non neurogène a été rapportée dans peu d’articles originaux. Son injection au niveau du sphincter strié de l’urètre entraîne une chute des résistances urétrales, améliorant les symptômes obstructifs et permettant son utilisation avec efficacité chez un greffé du rein.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Greffe rénale et uropathie obstructive du bas appareil traitée par Botox : à propos d’un cas

      Summary
      Introduction

      The indications for botulinum toxin have been extended in the field of urology, especially in vesicosphincteric dysfunction with good results. The authors report the use of botulinum toxin in a kidney transplant recipient with urethral hypertonia partly responsible for end-stage chronic kidney disease.

      Case report

      Mr E.J, 25 years old, was operated for bilateral megaureter with vesicosphincteric dysfunction during childhood. He was managed in our department with serum creatinine of 364mol/l. Ultrasound showed bilateral ureteropelvic dilatation and residual urine of 300ml. Urodynamic assessment demonstrated a normally active bladder with normal compliance and urethral hypertonia. An intrasphincter injection of 300units of Botox was performed in May 2003 with a good result for 11 months. He subsequently received a second intrasphincter injection of 200units with clinical efficacy maintained for at least six months. This patient underwent living-donor kidney transplantation in May 2005. An intrasphincter injection of 100units of Botox was performed nine days after transplantation, then every six months. With a follow-up of 16 months, renal function is stable with negligible residual urine.

      Discussion

      The use of botulinum toxin in non neurogenic urethral hypertonia has been reported in only a few original articles. Botulinum toxin injection into the striated sphincter of the urethra decreases urethral resistance, improving obstructive symptoms and can be effective in kidney transplant recipients.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2008, 2, 18, ii

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