Accueil > Publications > French Journal of Urology > Numéro 7- Volume 18- pp. 407-486 (Juillet 2008)

    Numéro 7- Volume 18- pp. 407-486 (Juillet 2008)

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Les thérapeutiques ciblées du cancer de vessie localement avancé et/ou métastatique

      Résumé

      Le cancer est une pathologie complexe, caractérisée par une multitude d’anomalies moléculaires et génétiques, affectant la prolifération et la différentiation cellulaire, l’apoptose, ainsi que la mobilité (invasion). Toutes ces altérations représentent autant de cibles potentielles pour le développement de la thérapie ciblée. Ces nouvelles thérapeutiques inhibent la croissance cellulaire et sont qualifiées des cytostatiques en opposition aux chimiothérapies conventionnelles, dites cytotoxiques. L’amélioration de la compréhension de la biologie moléculaire des tumeurs de la vessie a permis de définir les différentes voies de signalisation, impliquées à la fois dans la cancérogenèse, mais aussi dans la progression tumorale et d’isoler, dans ces voies, certaines molécules-clés servant à la fois de marqueurs pronostiques mais aussi de cibles thérapeutiques potentielles. Le cancer de la vessie localement avancé et/ou métastatiques est caractérisé par les altérations des gènes p53 et rétinoblastome (Rb ), régulateurs du cycle cellulaire, qui interagissent avec la voie de transduction Ras-mitogen activated protein kinase (MPAK). La surexpression des récepteurs à tyrosine kinase, dont EGFR, VEFGR et HER2/neu, est corrélée à la progression tumorale et l’activation de la voie phosphatidyl-inositol-3 kinase (PI-3K) est impliquée dans l’invasion tumorale et l’inhibition de l’apoptose. L’hétérogénéité moléculaire des tumeurs de la vessie nécessitera l’association de plusieurs molécules permettant un traitement à la carte optimum. De plus, la modulation des voies de signalisation par ces nouvelles molécules permet de restaurer une chimiosensibilté aux médicaments cytotoxiques qui peuvent alors être associées aux traitements ciblés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les thérapeutiques ciblées du cancer de vessie localement avancé et/ou métastatique

      Summary

      Cancer is a complex disease characterized by a multitude of molecular and genetic abnormalities affecting cell proliferation and differentiation, apoptosis, and mobility (invasion). Each of these alterations represents a potential target for the development of targeted therapy. These new therapies inhibit cell growth and are said to be “cytostatic” in contrast with conventional “cytotoxic” chemotherapy. As a result of a better understanding of the molecular biology of bladder cancers, various signalling pathways involved in both carcinogenesis and tumour progression have been defined, and some of the key molecules in these pathways have been isolated and can be used as prognostic markers and as potential therapeutic targets. Locally advanced, and/or metastatic bladder cancer, is characterized by mutations of the p53 and retinoblastoma (Rb ) genes, regulators of the cell cycle, which interact with the Ras-mitogen activated protein kinase (MPAK) transduction pathway. Overexpression of tyrosine kinase receptors, including EGFR, VEFGR and HER2/neu, is correlated with tumour progression and activation of the phosphatidyl-inositol-3 kinase (PI-3K) pathway is involved in tumour invasion and inhibition of apoptosis. Due to their molecular heterogeneity, optimal targeted therapy of bladder cancers will require the combined use of several molecules. Modulation of signalling pathways by these new molecules can restore chemosensitivity to cytotoxic drugs, which can then be associated with targeted therapy.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La cystite interstitielle en 2008

      Résumé

      La cystite interstitielle (CI) est une pathologie de la vessie qui reste largement méconnue du monde médical français. Cette pathologie touche plus les femmes que les hommes. L’étiologie de la CI reste indéterminée. Les différentes études suggèrent que sa physiopathologie est multifactorielle. Le diagnostic de la CI doit être suspecté par le clinicien sur les données de l’interrogatoire. La confirmation de ce diagnostic, qui reste un diagnostic d’élimination repose sur une série d’examens dont le but est d’écarter d’autres pathologies. Aucun test pathognomonique de la CI n’est disponible. La méconnaissance de la physiopathologie rend les traitements empiriques. Un algorithme décisionnel est proposé à la fin de cet article.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La cystite interstitielle en 2008

      Summary

      Interstitial cystitis (IC) is a chronic, debilitating condition that is often associated with late diagnosis and a delay in initiation of appropriate IC-specific therapy. The typical patient with interstitial cystitis (IC) is symptomatic for many years and consults multiple physicians before IC is diagnosed. These observations suggest that the clinical presentation of IC is not widely recognized. The resultant underdiagnosis may be explained in part by the nonspecific nature of IC symptoms, such as urinary urgency, frequency, nocturia and pain, as well as by the lack of an objective diagnostic test. Pelvic pain of bladder origin may refer to pain in any location in the pelvis, is affected by the menstrual cycle and flares with sexual intercourse. As a result of variations in disease definition and diagnostic criteria for interstitial cystitis (IC), the performance of epidemiologic studies has been challenging. The true prevalence of IC is much greater than the early studies suggested. Over the last decade, the recognized prevalence of IC has increased and it is consistently greater among women as compared to men.

    • Le délai thérapeutique en urologie oncologique

      Prog Urol, 2008, 7, 18, 426-427

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Quelle pratique de la néphrectomie partielle en France ?

      Résumé
      Objectif

      Décrire la pratique de la néphrectomie partielle (NP) en France et évaluer ses résultats en terme de morbidité et de contrôle carcinologique.

      Matériel et méthode

      Sept centres universitaires français dont la chirurgie rénale conservatrice représentait au minimum 30 % des indications de néphrectomie pour tumeur ont participé à cette étude en incluant de façon la plus exhaustive possible toutes les observations de NP. Pour chaque patient, 70 variables ont été recueillies, visant à caractériser la population intéressée, l’indication et la technique opératoires, la tumeur, les complications per- et postopératoires, le suivi carcinologique et de la fonction rénale.

      Résultats

      Sept cent quarante et une NP, dont 579 pour tumeurs malignes, ont été analysées. La taille tumorale moyenne était de 3,4±2,1cm (0,1–18) et 20,8 % des tumeurs opérées mesuraient plus de 4cm. Il s’agissait dans 30,1 % des cas d’une indication de nécessité. Dans 12,2 % des cas la NP était réalisée sous cœlioscopie. La durée opératoire moyenne était de 152±54,2minutes (55–420). Les taux de complications médicales et chirurgicales étaient respectivement de 15,2 et 14,7 %. Avec un recul moyen de 38 mois, les taux de récidive locale et de décès spécifique étaient respectivement de 3,5 et 4,5 %.

      Conclusion

      La NP a connu ces 20 dernières années un essor progressif dans la pratique chirurgicale française. Les résultats le justifient et doivent conduire l’ensemble de la communauté urologique à la considérer désormais comme le traitement de référence des tumeurs rénales de moins de 4cm.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quelle pratique de la néphrectomie partielle en France ?

      Summary
      Objective

      To describe the practice of partial nephrectomy (PN) in France and assess its results in terms of morbidity and cancer control.

      Material and method

      Seven French University Hospitals in which nephron sparing surgery represents at least 30% of the total number of nephrectomies for renal tumour, participated in this study. All centres included, as exhaustively as possible, all their PN cases. For each patient, 70 variables were harvested in order to characterize the patient population, the indications, the operative technique, the per- and postoperative course and complications, the tumor specificities, the carcinologic control and renal function follow-up.

      Results

      Seven hundred and forty-one PN, of which 579 for malignant tumours were analysed. The mean tumour size was 3.4±2.1cm (0.1–18) and 20.8% of the tumours were larger than 4cm. In 30.1% of cases, the indication was imperative. Among the PN, 12.2% were performed laparoscopically. The mean operating time was 151±54.2min (55–420). The medical and surgical complications rates were respectively 15.2 and 14.7%. At a mean 38 months follow-up, the local recurrence rate was 3.5% and the specific death rate was 4.5%.

      Conclusion

      PN is nowadays getting a more and more widely used technique in France. This expansion is completely justified by its results and urologists must consider nephron sparing surgery as the gold standard treatment for renal tumours measuring less than 4cm.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Biopsie percutanée pour tumeurs rénales solides de moins de 4 cm : intérêt ? À propos de 53 cas

      Résumé
      But

      Évaluer la fiabilité et l’intérêt de la biopsie percutanée dans le diagnostic des petites tumeurs (inférieures ou égales à 4cm) rénales tissulaires.

      Matériel

      Cinquante-trois patients ayant eu une biopsie pour tumeur rénale solide inférieure à 4cm (âge moyen 61 ans). La taille moyenne était de 2,57cm. Le nombre moyen de carottes était de 1,93. Parmi les patients ayant été opérés (n =32), une corrélation histologique entre biopsie et pièce d’exérèse a été faite.

      Résultats

      Dans 77 % des cas, la biopsie nous a permis de faire un diagnostic histologique précis : 9/53 étaient des tumeurs bénignes (17 %), 32/53 des cancers (60 %). Douze biopsies étaient ininterprétables (six tissu rénal normal ; six nécrotiques ou morcelées).

      Dans 13/53 des cas (25 %), la prise en charge a été modifiée : huit tumeurs bénignes, trois tissu rénal normal et deux non conclusif ont été surveillés, sans évolution radiologique.

      Parmi l’ensemble des patients, 32 ont eu une exérèse chirurgicale : deux tumeurs étaient bénignes ; 27 tumeurs étaient malignes ; trois pièces étaient du tissu rénal normal.

      Pour toutes les biopsies positives avec un diagnostic de lésion maligne, le grade de Führman était correctement évalué par la biopsie dans 60 % des cas. Un faux négatif des biopsies a été retrouvé. Pour les 41 biopsies interprétables, la sensibilité, la spécificité étaient respectivement de 96 et 100 %.

      Conclusion

      La biopsie dans cette indication, dans notre série, était un examen fiable avec une bonne sensibilité. L’absence de cancer sur la biopsie n’éliminait par formellement une néoplasie. Si aucune prolifération tumorale (bénigne ou maligne) n’était présente sur l’examen, une biopsie itérative ou une exérèse chirurgicale devrait être discutée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Biopsie percutanée pour tumeurs rénales solides de moins de 4 cm : intérêt ? À propos de 53 cas

      Summary
      Objective

      To evaluate the reliability and clinical value of percutaneous biopsy in the diagnosis of small solid renal tumours (less or equal to 4cm).

      Material

      Fifty-three patients underwent biopsy for solid renal tumour less than 4cm in diameter (mean age: 61 years). The mean diameter was 2.57cm. The mean number of biopsy cores was 1.93. A histological correlation between biopsy and resection specimen was performed on the 32 operated patients.

      Results

      Biopsy allowed a precise histological diagnosis in 77% of cases: 9/53 benign tumours (17%), 32/53 cancers (60%); 12 biopsies were uninterpretable (normal renal tissue in six cases; necrotic or disrupted tissue in six cases). Management was modified in 13/53 cases (25%): eight benign tumours, three cases of normal renal tissue and two inconclusive cases were followed with no radiological signs of progression. Surgical resection was performed in 32 patients: two tumours were benign; 27 tumours were malignant; three specimens comprised normal renal tissue. For all positive biopsies with a diagnosis of malignant tumour, the Fuhrman grade was correctly evaluated by biopsy in 60% of cases. One false-negative biopsy was observed. For the 41 evaluable biopsies, the sensitivity and specificity were 96 and 100%, respectively.

      Conclusion

      In this series, biopsy was a reliable examination in this indication with good sensitivity. The absence of cancer on biopsy did not formally exclude neoplasm. If no tumour (benign or malignant) is observed on the examination, a repeat biopsy or surgical resection should be considered.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • L’IRM permet-elle de distinguer les tumeurs urothéliales vésicales superficielles et infiltrantes ?

      Résumé
      Objectif

      Évaluer la sensibilité et la spécificité de l’IRM pour distinguer les tumeurs urothéliales vésicales superficielles et infiltrantes.

      Matériel et méthodes

      Soixante patients (52 hommes et huit femmes), d’âge moyen 66,8 ans, ont bénéficié entre mai 2002 et novembre 2005, d’une IRM vésicale pour une première tumeur de vessie diagnostiquée par endoscopie, suivie d’une résection endoscopique de tumeur de vessie avec examen anatomopathologique. Le suivi des patients pour lesquels il existait une discordance entre IRM et analyse histologique a été analysé.

      Résultats

      La stadification de 49 tumeurs de vessie (40 superficielles et neuf infiltrantes) était concordante entre imagerie et anatomopathologie. Dix tumeurs vues infiltrantes à l’IRM étaient superficielles à l’analyse histologique et parmi elles, six ont récidivé sur la cicatrice de résection à un ou trois mois. La sensibilité de l’IRM était de 80 % pour une spécificité de 90 %. La valeur prédictive positive de cet examen était de 97,5 %.

      Conclusion

      L’IRM a été un examen fiable pour affirmer le caractère superficiel des tumeurs de vessie. Lorsque l’IRM et l’analyse histologique d’une résection de tumeur de vessie étaient discordantes, une résection de second look était souhaitable pour traiter une maladie résiduelle présente dans notre série dans 60 % des cas.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’IRM permet-elle de distinguer les tumeurs urothéliales vésicales superficielles et infiltrantes ?

      Summary
      Objective

      To determine the sensitivity and specificity of MRI to distinguish between superficial and invasive transitional cell bladder cancer.

      Material and methods

      Sixty patients (52 men and eight women) with a mean age of 66.8 years were assessed by bladder MRI between May 2002 and November 2005 for a primary bladder cancer diagnosed by endoscopy, followed by transurethral resection and histological examination of the bladder cancer. Patients presenting a discordance between MRI findings and histological examination were analysed.

      Results

      Imaging and pathology staging was concordant for 49 bladder cancers (40 superficial and nine invasive). Ten tumours considered to be invasive on MRI were superficial on histological examination and six of them relapsed at the resection scar at one or three months. The sensitivity of MRI was 80% for a specificity of 90% and a positive predictive value of 97.5%.

      Conclusion

      MRI is a reliable examination to confirm the superficial nature of bladder cancer. When MRI and histological examination of a bladder cancer resection specimen are discordant, second look surgery is recommended to treat residual disease, which was present in 60% of cases in the present series.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Les cancers de vessie au Sénégal : particularités épidémiologiques, cliniques et histologiques

      Résumé
      But

      Présenter les particularités épidémiologiques, cliniques et histologiques du cancer de la vessie au Sénégal.

      Matériel et méthode

      Nous avons réalisé une étude rétrospective colligeant tous les cancers de vessie confirmés par l’histologie de 1950 à 2005. Cette étude a été réalisée au CHU Aristide-Le-Dantec de Dakar, centre de référence national de tous les cancers.

      Résultats

      Quatre cent vingt-huit cancers de vessie ont été enregistrés. L’incidence du cancer de la vessie était de 2,5 % de l’ensemble des cancers. L’âge moyen des patients était de 45,5 ans avec des extrêmes de 12 et 86 ans. La sex-ratio était de 1,25. La plupart des patients avaient consulté pour des troubles mictionnels irritatifs (94,5 %) ou une hématurie (88 %). Le type histologique prédominant était le carcinome épidermoïde (50,70 %). Des œufs de Schistosoma haematobium étaient retrouvés chez 29,2 % des patients.

      Conclusion

      Le cancer de la vessie au Sénégal est un cancer de l’adulte jeune. Le type histologique prédominant est le carcinome épidermoïde.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les cancers de vessie au Sénégal : particularités épidémiologiques, cliniques et histologiques

      Summary
      Objective

      To present the epidemiological, clinical and histological profile of the bladder cancer in Senegal.

      Material and method

      The authors conducted a retrospective study based on registries and clinical data of patients admitted for bladder cancer confirmed by the histology at the university hospital Aristide-Le-Dantec of Dakar.

      Results

      Four hundred and twenty-eight bladder cancers were recorded. The incidence of the bladder cancer was 2.5% of the whole of cancers. The mean age of the patients was 45.5 years (range 12–86 years). The sex-ratio was 1.25. The majority of the patients consulted for low urinary tract symptoms (94.5%) and hematuria (88%).The prevalent histological type was squamous cell carcinoma (50.70%).

      Conclusion

      The bladder cancer in Senegal is a cancer of the young adult. The prevalent histological type is squamous cell carcinoma.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Étude prospective des résultats cliniques et urodynamiques des injections intradétrusoriennes de toxine botulique dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurogène

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité clinique et urodynamique et la durée d’efficacité des injections intradétrusoriennes de toxine botulique A (TBA) chez des patients ayant une hyperactivité détrusorienne d’origine neurologique réfractaire aux traitements anticholinergiques.

      Patients et méthodes

      Entre 2004 et 2005, 33 patients (19 hommes et 14 femmes), ayant une hyperactivité détrusorienne neurogène ont été traités par des injections intradétrusoriennes de 300 U de TBA (Botox®) en 30 points. Tous les patients étaient en échec, intolérants ou avaient des contre-indications, aux traitements anticholinergiques. Tous les patients urinaient par autosondages.

      Résultats

      À six semaines des injections de TBA, le taux de succès était de 75,8 %, d’amélioration de 12,1 % et d’échec de 9,1 %. Le nombre moyen d’autosondages sur 24heures était significativement diminué (6,37 versus 5,2, p =0,02), le volume mictionnel maximal augmenté (321,68ml versus 536,25ml, p =0,002), le nombre moyen de fuites par 24heures diminué (7,39 versus 0,03, p <0,0001), la proportion de patients ayant des fuites diminué (66,66 % versus 6,04 %, p <0,0001), la capacité cystomanométrique maximale moyenne augmentée (286,75ml versus 554,16ml, p =0,002) et la pression maximale intravésicale moyenne diminuée (54,8cmH2 O versus 5,3cm H2 O, p <0,0001). Après injections, 87,8 % des patients n’avaient plus de contractions non inhibées. La médiane de durée d’efficacité clinique était de 7,03 mois. À 12 mois, les injections étaient toujours efficaces cliniquement chez 21,2 % des patients.

      Conclusion

      Les injections intradétrusoriennes de TBA ont été un traitement efficace et bien toléré de l’hyperactivité vésicale neurogène. Leur efficacité clinique a persisté plus de 12 mois dans plus de 20 % des cas.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Étude prospective des résultats cliniques et urodynamiques des injections intradétrusoriennes de toxine botulique dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurogène

      Summary
      Objective

      To evaluate the clinical and urodynamic efficacy and duration of efficacy of intradetrusor botulinum toxin A (BTA) injections in patients with neurogenic overactive bladder refractory to anticholinergic therapy.

      Patients and methods

      Between 2004 and 2005, 33 patients (19 men and 14 women), with neurogenic overactive bladder were treated by intradetrusor injections of 300 U of BTA (Botox®) in 30 points. All patients were refractory to, intolerant of or presented contraindications to anticholinergic therapy. All patients voided by intermittent self-catheterization.

      Results

      Six weeks after BTA injections, the success rate was 75.8%, with improvement in 12.1% of cases and failure in 9.1% of cases. The mean number of self-catheterizations per 24h was significantly decreased (6.37 versus 5.2, P =0.02), the maximum voiding volume was increased (321.68ml versus 536.25ml, P =0.002), the mean number of episodes of incontinence per 24h was decreased (7.39 versus 0.03, P <0.0001), the proportion of patients with incontinence was decreased (66.66% versus 6.04%, P <0.0001), the mean maximum cystomanometric capacity was increased (286.75ml versus 554.16ml, P =0.002) and the mean maximum intravesical pressure was decreased (54.8cm H2 O versus 5.3cm H2 O, P <0.0001). After BTA injections, 87.8 % of patients no longer experienced uninhibited contractions. The median duration of clinical efficacy was 7.03 months. At 12 months, injections were still effective clinically in 21.2 % of patients.

      Conclusion

      Intradetrusor BTA injections are an effective and well tolerated treatment for neurogenic overactive bladder. Their clinical efficacy persisted for more than 12 months in more than 20% of cases.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Les douleurs périnéo-scrotales après soutènement urétral prothétique type InVance ® : étude anatomique sur cadavres

      Résumé
      Objectif

      Nous avons recherché l’origine anatomique aux douleurs périnéo-scrotales prolongées après soutènement urétral prothétique à fixation trans-osseuse type InVance® pour incontinence urinaire après chirurgie prostatique afin de proposer des conseils techniques pour en réduire la fréquence.

      Matériel et méthode

      Nous avons disséqué trois cadavres formolés masculins et analysé la littérature relative à l’anatomie périnéale et aux complications de la technique chirurgicale.

      Résultats

      Les dissections sur cadavres ont permis de mettre en évidence l’origine, le trajet et la terminaison du nerf périnéal, branche du nerf pudendal issu des racines sacrées S2-S3-S4. Sa branche superficielle, accompagnée de sa vascularisation, est responsable de l’innervation sensitive de la partie antérieure du périnée et de la face postérieure du scrotum. Ce trajet se situe dans la zone de dissection latérale vers les branches ischiopubiennes. Les lésions potentielles de ce nerf peuvent relever de la coagulation du pédicule vasculaire, de l’étirement pendant la dissection latérale vers les branches ischiopubiennes, ou de la lésion de ses anastomoses avec le rameau scrotal du nerf cutané latéral de la cuisse lors de l’exposition des sites d’implantation des vis ischiopubiennes.

      Conclusion

      Le traumatisme du nerf périnéal superficiel est vraisemblablement responsable des algies périnéo-scrotales après chirurgie périnéale type InVance®. Il est donc important de réduire ce traumatisme opératoire en prenant contact avec le muscle bulbo-urétral avant de disséquer latéralement et en limitant la coagulation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les douleurs périnéo-scrotales après soutènement urétral prothétique type InVance ® : étude anatomique sur cadavres

      Summary
      Objective

      The authors investigated the anatomical basis for prolonged perineoscrotal pain after InVance® bone-anchored male sling for the treatment of urinary incontinence after prostatic surgery in order to propose technical advice to reduce the frequency of this complication.

      Material and method

      The authors dissected three formalin-preserved male cadavres and reviewed the literature on perineal anatomy and complications of the surgical technique.

      Results

      Cadavre dissections demonstrated the origin, course and termination of the perineal nerve, a branch of the pudendal nerve derived from the S2-S3-S4 sacral nerve roots. Its superficial branch, accompanied by its blood supply, ensures sensory innervation of the anterior part of the perineum and posterior surface of the scrotum. This branch is situated in the zone of lateral dissection towards ischiopubic rami. Potential lesions of this nerve could be due to coagulation of the vascular pedicle, stretching during lateral dissection towards ischiopubic rami, or damage to its anastomoses with the scrotal branch of the lateral cutaneous nerve of the thigh during exposure of the sites of implantation of ischiopubic screws.

      Conclusion

      Trauma to the superficial perineal nerve is probably responsible for perineoscrotal pain after InVance® perineal surgery. This operative trauma must therefore be reduced by identifying the bulbourethral muscle before dissecting laterally and by limiting the use of coagulation.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Prise en charge des sténoses périanastomotiques compliquant les abords vasculaires pour hémodialyse

      Résumé
      But

      Les sténoses périanastomotiques (SPA) compliquant les fistules artérioveineuses (FAV) natives de l’avant-bras peuvent être traitées par angioplastie ou par chirurgie. Le but de notre étude a été de rapporter les taux de perméabilité primaire (PP) et primaire assistée (PPA) de la chirurgie et de l’angioplastie de ces sténoses. Le but secondaire a été de rechercher des facteurs pouvant influencer les taux de perméabilité de ces réinterventions.

      Matériel et méthodes

      Soixante-treize malades traités pour une SPA ont été inclus de manière rétrospective entre janvier 1999 et décembre 2005 sur deux centres (Tours, Le Mans). L’âge moyen était de 65 ans. Les SPA étaient traitées par chirurgie (n =21) ou par angioplastie (ATL) (n =52). Les deux groupes étaient comparables. Le suivi moyen était de 39 mois pour le groupe ATL et de 49 mois pour le groupe chirurgie (p =0,088).

      Résultats

      La PP a été de 71±10 % pour la chirurgie et de 41±6 % pour l’angioplastie (p <0,0175). Il n’y avait pas de différence (p =0,462) de PPA entre angioplastie (92±4 %) et chirurgie (95±4 %). Dans le groupe endovasculaire, la localisation de la sténose sur l’anastomose était un facteur de risque de récidive précoce (IC 95 % compris 0,006 et 0,392, avec p =0,047).

      Conclusion

      Nos résultats suggèrent que le traitement des sténoses anastomotiques doit faire appel à la chirurgie plutôt qu’à l’angioplastie. Angioplastie et chirurgie donnent des taux de perméabilité identiques dans les autres types de sténoses périanastomotique au prix de réinterventions plus fréquentes pour l’angioplastie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des sténoses périanastomotiques compliquant les abords vasculaires pour hémodialyse

      Summary
      Objective

      Perianastomotic stenoses (PAS) complicating native arteriovenous fistulas (AVF) of the forearm can be treated by angioplasty or surgery. The objective of this study was to report primary patency (PP) and primary assisted patency (PAP) rates of surgery and angioplasty of these stenoses. The secondary objective was to identify factors influencing the patency rates of these reoperations.

      Material and methods

      Seventy-three patients with a mean age, 65 years were treated for PAS between January 1999 and December 2005 in two centres (Tours and Le Mans), which were retrospectively included. PAS were treated by surgery (n =21) or angioplasty (n =52). The two groups were comparable. The mean follow-up was 39 months for the angioplasty group and 49 months for the surgery group (p =0.088).

      Results

      The PP rate was 71±10% for surgery and 41±6% for angioplasty (p <0.0175). The PAP rate was not significantly different (p =0.462) between angioplasty (92±4%) and surgery (95±4%). In the endovascular group, the site of stenosis on the anastomosis was a risk factor for early recurrence (95% CI between 0.006 and 0.392; p =0.047).

      Conclusion

      These results suggest that anastomotic stenoses should be treated surgically rather than by angioplasty. Angioplasty and surgery give identical patency rates in other types of perianastomotic stenoses at the cost of a higher reoperation rate for angioplasty.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Syndrome de Prune Belly : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques

      Résumé

      Le Prune Belly syndrome (PBS) est une malformation complexe et rare avec une nette prédominance masculine. Le but de ce travail a été d’analyser les aspects épidémiologiques, anatomocliniques et thérapeutiques d’une série observée à l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.

      Malades et méthodes

      Il s’agit une étude rétrospective portant sur 22 cas colligés dans les services d’urologie-andrologie et de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Aristide-Le-Dantec.

      Résultats

      La moyenne d’âge était de 15 mois (un jour à dix ans). L’examen somatique avait révélé 20 cas d’aplasie complète de la musculature abdominale, un cas de forme partielle droite, et un cas de forme partielle gauche. Dix-neuf patients avaient eu un traitement conservateur pour les malformations urinaires et trois patients un acte chirurgical. L’intervention de Montfort a été réalisée chez deux patients âgés de huit et dix ans. Un abaissement testiculaire bilatéral selon la technique Fowler-Stephens a été réalisé chez 13 patients. Cinq décès et neuf cas d’atrophie testiculaire ont été observés.

      Conclusion

      L’insuffisance rénale a été la principale cause de mortalité. La chirurgie des malformations urinaires nécessite une approche au cas par cas et sa réalisation devra être confiée à un opérateur expérimenté. L’abaissement testiculaire devrait être plus fréquemment réalisé en période néonatale pour augmenter les chances de paternité, de même que l’abdominoplastie dont le bénéfice sur le plan esthétique et fonctionnel est réel.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Syndrome de Prune Belly : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques

      Summary

      Prune Belly syndrome (PBS) is a rare complex malformation with male predominance. His pathogeny is not yet completely elucidated. The goal of this work is to analyze the epidemiological, anatomoclinical and treatment aspects of a retrospective trial in Aristide-Le-Dantec Hospital.

      Patients and methods

      We carried out a retrospective study about 22 cases collected in the departments of urology-andrology and pediatric surgery in Aristide-Le-Dantec Hospital between April 1995 and November 2004.

      Results

      The mean age of the patients was 15 months with extremes of one day and 10 years. The somatic examination revealed 20 cases of complete abdominal muscle aplasia, one right partial form and the last case had a left partial form. Nineteen patients were managed with conservative treatment and three patients benefited a surgical act for urinary abnormalities. The Montfort intervention was performed in two patients respectively aged eight and 10 years. The orchidopexy, stage 1, by Fowler–Stephens technique was performed in 13 cases. Five cases of death and nine cases of testicular atrophy after orchidopexy occurred. The followings were satisfactory in the three operated patients for urinary abnormalities.

      Conclusion

      The renal failure is the main cause of death. The management of the urinary tract abnormalities must be performed individually. The testis descending should be performed in newborn period to enhance the fertility chances. The abdominoplasty also should be done early for aesthetic reason and to improve pulmonary, defecation, and voiding functions.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • La reconstruction du prépuce dans la chirurgie d’hypospade distal : quelle morbidité ?

      Résumé

      L’hypospade comporte de façon presque constante une anomalie du prépuce sous la forme d’un prépuce incomplet. Dans le cadre d’une chirurgie de reconstruction de l’hypospade distal, la reconstruction du prépuce est une alternative à la circoncision. Nous rapportons notre expérience de cette intervention et analysons sa morbidité spécifique.

      Patients et méthodes

      Étude rétrospective monocentrique de 316 reconstructions du prépuce réalisées dans le cadre d’une chirurgie d’hypospade distal entre 1996 et 2004. L’âge médian au moment de la chirurgie était de 12,1 mois. La technique de reconstruction du prépuce reprenait les principes de la préputioplastie de Righini. La technique d’urétroplastie réalisée était une tubularisation de la plaque urétrale (Duplay-Snodgrass) chez une majorité d’enfants (204/316, 65 %). Aucune sonde urétrale n’était laissée en place chez 293 enfants (93 %). L’intervention était réalisée en ambulatoire dans 245 cas (78 %).

      Résultats

      Une désunion partielle ou complète du prépuce reconstruit était observée chez 18 enfants (6 %), principalement au début de l’expérience, dont neuf sur 18 dans un contexte plus global d’échec de la chirurgie d’hypospade (fistule urétrocutanée). Un phimosis secondaire était observé dans 40 cas 12 mois après l’intervention. L’application locale de dermocorticoïdes (bétaméthasone 0,1 % crème) permettait d’obtenir un décalottage normal dans 26 de 30 cas (85 %).

      Conclusions

      La reconstruction du prépuce réalisée dans le cadre d’une chirurgie de reconstruction d’un hypospade distal est à l’origine d’une morbidité spécifique faible. Si l’objectif de la chirurgie de l’hypospade distal est de restaurer une verge d’aspect le plus normal possible, nous considérons la reconstruction du prépuce comme un élément clé du résultat final.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La reconstruction du prépuce dans la chirurgie d’hypospade distal : quelle morbidité ?

      Summary

      Hypospadias is almost constantly associated with an abnormality of the prepuce, resulting in incomplete prepuce. In the context of distal hypospadias repair surgery, prepuce reconstruction is an alternative to circumcision. The authors report their experience of this operation and analyze its specific morbidity.

      Patients and methods

      Single-center retrospective study of 316 prepuce reconstructions performed in the context of distal hypospadias surgery between 1996 and 2004. The median age at the time of surgery was 12.1 months. The prepuce reconstruction technique was based on the principles of Righini preputioplasty. Urethroplasty was performed according to the tubularized urethral plate (Duplay-Snodgrass) technique in the majority of children (204/316, 65%). No urethral catheter was left in place in 293 children (93%). The operation was performed as an outpatient procedure in 245 cases (78%).

      Results

      Partial or complete disunion of the reconstructed prepuce was observed in 18 children (6%), mainly early in the authors’ experience, and nine of these 18 cases occurred in a more general context of failure of hypospadias repair surgery (urethrocutaneous fistula). Secondary phimosis was observed in 40 cases, 12 months after the operation. Topical corticosteroids (betamethasone 1.0% cream) allowed normal foreskin retraction in 26 out of 30 cases (85%).

      Conclusions

      Prepuce reconstruction performed in the context of distal hypospadias repair surgery is responsible for a low rate of specific morbidity. If the objective of distal hypospadias surgery is to restore a penis with an appearance as normal as possible, prepuce reconstruction should constitute a key element of the final result.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Régression d’un thrombus cave néoplasique sous traitement par sorafénib

      Résumé

      Parmi les patients ayant un cancer du rein, 10 % ont un thrombus cave associé. La morbidité opératoire d’un thrombus cave est importante. Jusqu’à présent, aucun traitement médical n’avait permis la régression d’un thrombus cave de nature néoplasique. Nous rapportons ici, le cas d’un patient de 62 ans ayant un cancer du rein gauche associé à un thrombus cave néoplasique. Après chirurgie d’exérèse, le patient a récidivé sous forme d’un thrombus cave associé à un thrombus de la veine rénale droite qui a entraîné une insuffisance rénale nécessitant l’épuration extrarénale. L’introduction du sorafénib a permis la régression du thrombus cave, l’arrêt de l’hémodialyse et un contrôle locale de la maladie avec un recul d’un an. Cette observation devrait nous amener à repenser la place des traitements anti-angiogéniques dans l’arsenal thérapeutique du cancer du rein.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Régression d’un thrombus cave néoplasique sous traitement par sorafénib

      Summary

      Ten percent of patients with kidney cancer have associated vena cava thrombus, which is associated with a high operative morbidity. Up to now, no medical treatment has allowed regression of vena cava tumour thrombus. The authors report the case of a 62-year-old patient with left kidney cancer associated with vena cava tumour thrombus. After surgical resection, the patient relapsed in the form of vena cava thrombus associated with right renal vein thrombus, responsible for renal insufficiency requiring dialysis. Sorafenib therapy allowed regression of the vena cava thrombus, suspension of haemodialysis and local disease control with a follow-up of one year. This case report justifies a review of the place of anti-angiogenic therapy in the treatment of kidney cancer.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Nécrose complète de la verge et des testicules par strangulation dans un contexte psychotique

      Résumé

      La nécrose complète de verge et du scrotum par strangulation est une urgence urologique rarissime. La prise en charge urologique doit être la plus conservatrice possible. Le délai de prise en charge est un élément pronostique important. Nous présentons le cas d’un patient psychotique, porteur d’une infection chronique au virus de l’immunodéficience humaine, adressé en urgence, dans le cadre d’une strangulation des organes génitaux externes, verge et scrotum. Ce patient refusait tout traitement médical, neuroleptique et antirétroviral. Ce cas a nécessité une amputation de verge et une orchidectomie. Nous relatons sa prise en charge médicale dans les six premiers mois.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nécrose complète de la verge et des testicules par strangulation dans un contexte psychotique

      Summary

      Complete necrosis of the penis and scrotum due to strangulation of the external genitalia is unusually encountered in urologic emergencies. Urological conservative management is recommended. Delayed presentation is a major source of complications. We report the case of a psychotic patient, who was transferred from the emergency department in a context of complete necrosis of the external genitalia. This patientʼs history included chronic psychotic disorder and positive HIV serology, but he refused to take either neuroleptic or antiretroviral therapy. Complete amputation of the penis and bilateral orchidectomy were performed. We report the first six months of medical management.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2008, 7, 18, ii

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé