Objectifs.– Démontrer la faisabilité de la vaporisation laser de la prostate (VLP) en ambulatoire par une étude prospective menée du 1^er mai 2012 au 30 avril 2013.

Méthodes.– Ont été inclus tous les patients admissibles à l’ambulatoire et relevant d’une indication opératoire pour obstruction du bas appareil d’origine prostatique et pour lesquels l’opérateur proposait une VLP (Greenlight XPS, 180 W, AMS). Patient opéré un matin ou en début d’après-midi ; sortie le jour même avec une sonde vésicale enlevée à j1 à son domicile. Appel systématique ciblé à j1. Revu à un mois. Parmi les patients, 3089 ont été traités par VLP en ambulatoire. Quatre-vingt-sept revus à 1 mois ou plus ont été inclus dans l’étude. Données préopératoires :

– âge moyen 67 -IPSS moyen : 22,19 ;

– débit maximum moyen : 9,81 mL/s ;

– volume résiduel moyen sur les 30 patients ayant un résidu ? 50 cm³ (hors rétention) : 232 cm³.

Résultats.– Questionnaire j1 :

– reprise des mictions sur 85 patients : 100 % (un sondé 48 h et un autre 12 jours, tous 2 ayant repris des mictions à l’ablation de la sonde) ;

– hématurie : 13/87 ;

– douleurs : 6/87 ;

– complications (toutes de grade 1 ou 2) ;

– hématurie : 6 dont 3 réhospitalisations ;– infection : 5 sans réhospitalisation ;– une chute escarre à 2 mois avec réhospitalisation.

Donc taux de réhospitalisation à 3 mois : 4,6 %. Aucune réintervention à 3 mois. Échec ambulatoire :

– 8 % (7/87) ;

– une conversion pour hémorragie opératoire ;

– un patient hospitalisé pour brèche au col vésical ;

– 2 interventions trop tardives ;

– 3 patients seuls chez eux IPSS à un mois : 7,75 (1–34).

Volume résiduel moyen : 20 cm³. Débit maximum moyen à un mois : 23,18 mL/s IQvie (IPSS) moyen à un mois : 1,84 satisfaction de la prise en charge en ambulatoire : 100 % de satisfaction. Aucun patient n’a exprimé le regret d’avoir été pris en charge de cette façon.

Conclusion.– Notre étude démontre la faisabilité de la VLP en ambulatoire :

– reprise des mictions à l’ablation de la sonde vésicale : 100 % ;

– réhospitalisations à 3 mois : 4,6 % et aucune réintervention ;

– résultats fonctionnels similaires à la prise en charge en hospitalisation.

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