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Traitement du cancer localisé de prostate (CaP) par ultrasons focalisés haute intensité (HIFU) (Ablatherm).Etude prospective de son impact sur la fonction érectile

Objectif : Etude monocentrique prospective visant à évaluer l’impact du traitement

HIFU appliqué au cancer localisé de prostate sur la fonction érectile. Etude menée sur

la période Octobre 2001 – Juin 2006.

Méthodes : « Nerve sparing HIFU » avec préservation bilatérale d’une marge

prostatique capsulaire de sécurité. Evaluation de la fonction érectile par auto

questionnaires (IIEF5, qualité vie SF36,Q partenaire), pharmaco écho doppler (Pic

vitesse systolique PSV)
plethysmographie nocturne (PN) (Neva  system).

Evaluation carcinologique : suivi du PSA et biopsie prostatique systématique à 1an.

Matériel : Cancer localisé de prostate éligible pour un traitement HIFU (critères

étude AFU HIFU 2001 puis critères CCAFU HIFU 2005)
Cancer à faible risque

d’évolutivité (T1c – T2a, PSA ≤ 10, SG < 7, moins de 50% de biopsies positives,

biopsies négatives à l’apex).
Patient ayant un statut érectile normal avant le

traitement, sans facteur de comorbidité et partenaire stable depuis plus d’1 an.

Résultats : 45 patients évalués. Age moyen 69,5 (59 – 75). Suivi moyen 32,2 mois

(4 – 56). Evaluation de la fonction érectile (exprimée en valeurs moyennes pré HIFU / post HIFU 1 an) : IIEF 5 (23,2 / 21,7) Score SF 36 (31,2 / 33,6) Q partenaire (17,2 / 16,6) PSV (36,3 cm / s – 34,5 cm / s) PN (3,9 Erections normales par nuit / 4,5). Evaluation carcinologique post HIFU (1 an) : PSA (moy) 1,2 ng / ml (0,1 à 2,5).

A 1 an, 100 % de biopsies prostatiques négatives.

Discussion : Aucune différence significative dans les résultats chiffrés de

l’évaluation de la fonction érectile à 3 mois post HIFU (versus évaluation pré HIFU)

pour 70 % des patients. Tous ces patients conservent des érections spontanées avec

rétablissement d’une activité sexuelle satisfaisante avant le 6ème mois et sans support

pharmacologique. 30 % des patients présentent une dégradation de la fonction

érectile à l’évaluation du 3ème mois. Une relance pharmacologique des érections

(IPDE5 « once a day » 1 mois puis à la demande les mois suivants) permet une

récupération de la fonction érectile pour tous les patients (délai moyen 7,5 mois).

Aucune dégradation de la fonction érectile n’est observée avec le temps. Concernant

Le traitement CaP, tous les paramètres de surveillance sont compatibles avec

l’interprétation d’une maladie contrôlée.

Conclusion : « Nerve sparing HIFU » semble une alternative thérapeutique

intéressante sous l’angle de la conservation de la fonction érectile sans pour autant

sacrifier le pronostic carcinologique. Néanmoins, il s’agit de résultats préliminaires

devant trouver leur prolongement au travers d’une étude multicentrique type PHRC.

20165b2006Chevallier DDiaporama


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