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La stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) dans le traitement de l’hyperactivité vésicale neurogène et idiopathique : à propos de 24 cas

Objectifs.- Démontrer l’efficacité du TENS dans le traitement de l’hyperactivité vésicale neurogéne (HAVN) et idiopathique (HAVI).

Méthodes.- Il s’agit d’une étude rétrospective de 24 patients présentant des symptômes d’hyperactivité vésicale résistants aux anti-cholinergiques. Les patients étaient divisés en deux groupes : groupe 1 : HAV neurogène et groupe 2 : HAV idiopathique. Tous ces patients étaient traités par TENS en regard de S3. Le protocole comportait une application d’une heure par séance, à raison de 3 séances par semaine durant 12 semaines. Les patients étaient évalués à l’arrêt du protocole puis à 3 mois et à 9 mois. L’évaluation était basée sur le catalogue mictionnel : volume de vidange mictionnel, intervalle inter-mictionnel diurne et nocturne, et fréquence des fuites urinaires.

Résultat.- Le Groupe 1 comportait 15 patients (1 femme et 14 hommes), L’âge moyen était de 40 ans (27-63 ans). Une disparition des fuites urinaires entre les auto-sondages a été constatée chez tous les patients avec une diminution de la fréquence des auto-sondages diurnes de 7-8 à 3-4 fois. Le Groupe 2 comportait 9 femmes, l’âge moyen était de 31 ans (27- 35 ans). Six patientes, soit 66,6 %, étaient parfaitement continentes avec diminution de la fréquence mictionnelle et augmentation du volume mictionnel à l’arrêt du protocole. Ce résultat s’est maintenu à 3 et 9 mois. Seulement 3 patientes avaient récidivé leurs symptômes et étaient peu satisfaites à l’arrêt du protocole nécessitant une autre alternative thérapeutique.

Conclusion.- Les résultats de la TENS chez les patients présentant une hyperactivité vésicale idiopathique ou neurogène sont encourageants. Il s’agit d’une technique efficace, simple, non invasive et peu coûteuse. Il reste à confirmer la stabilité de ces résultats à long terme.

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