ETUDE COMPAREE DE L’ECHOGRAPHIE-DOPPLER ET DE LA SCINTIGRAPHIE AU D.M.S.A. DANS LE DIAGNOSTIC DE PYELONEPHRITE CHEZ L’ENFANT.
Objectif : Comparer l’efficacité de l’échographie-doppler (E.D.) et de la scintigraphie rénale au D.M.S.A. (D.M.S.A.) dans le diagnostic de pyélonéphrite aiguë et de cicatrices rénales.
Matériels et Méthodes : Etude prospective menée chez 57 patients, âgés de 5±3 ans, qui avaient pyélonéphrite aigue. Initialement, tous les patients ont eu un bilan clinique et biologique, une E.D. (E .D. 1) et une D.M.S.A. (D.M.S.A.1). Les patients âgés de moins de 6 mois ou qui avaient un reflux de haut grade ou un sydrome obstructif étaient exclus (n=12). A 7±2 mois, 45 patients ont eu un bilan clinique et biologique, une E.D. (E.D. 2) et une D.M.S.A. (D.M.S.A. 2). Toutes les E.D. (mode B, HDI-UM9 ATL, sonde 5-7,5 MHz)) ont été pratiquées en simple aveugle par un radiologue expérimenté. Les D.MS.A. ont été interprétées en double aveugle par 2 médecins.
Résultats : La température corporelle, le taux de polynucléaires neutrophiles et la valeur de la C.R.P. étaient significativement plus élevés quand une anomalie était mise en évidence en D.M.S.A. 1 qu’en E.D. 1 (p< 0 ,05). Par rapport à la D.M.S.A . 1, la sensibilité et la spécificité de l’E.D. étaient respectivement de 80% et 81%. A 7±2 mois, le bilan clinique et biologique des patients était normal dans tous les cas. Une cicatrice rénale était retrouvé chez 23 patients (51%). Par rapport à la D.M.S.A. 2, les valeurs prédictives positives et négatives de l’E.D. 1, et de la D.M.S.A. 1 étaient respectivement de 57% et 75%, et 62% et 100%.
Conclusion : Le diagnostic de pyélonéphrite aigue est concordant en D.M.S.A . et en E.D. dans 81% des cas. A distance, la valeur prédictive de l’E.D. dans le diagnostic de cicatrices rénales de pyélonéphrite semble relativement faible.