CURE DE PROLAPSUS VESICO-VAGINAL PAR VOIE COELIO-CHIRURGICALE ASSOCIE AU TVT.
Objectif : Nous décrivons nos résultats à propos des 183 dernières patientes opérées d’ Avril 1999 à Décembre 2000 .
Patientes et méthode : 183 patientes ont été prises en charge pour une cystocèle de stade 2-4 symptomatique. L’intervention consistait à réaliser une promontofixation par voie celiochirurgicale (bandelette antérieure) et à réaliser une myorraphie haute des musles releveurs par voie vaginale. Un soutènement sous urethral selon le procédé TVT a été réalisé en fonction des données cliniques et/ou urodynamiques pré-opératoires. Le recul minimum a été de 6 mois. Les résultats ont été appréciés cliniquement et par questionnaires.
Résultats : L’âge moyen était de 63.1 ans (29-83), la durée opératoire moyenne de 1 heure 30 (55′-2 heures 50). Concernant le temps coelioscopique, nous avons noté 8 incidents péri-opératoires (4.3%): 1 plaies des vaisseaux épigastriques, une plaie urétérale, 4 effractions vésicales et 2 vaginales. 3 plaies vésicales ont été occasionnées par le passage de la bandelette sous-urethrale.
5 bandelettes TVT ont été sectionnées en post-opératoire en raison d’un résidu persistant supérieur à 100 cc (2.7%). Une impériosité mictionnelle était présente dans 16.9% des cas (31/183) lors de la 1ère consultation à 2 mois (2.5% à 6 mois). 2 retentes de bandelette sous vésicale par voie coelioscopique ont été réalisées après la première intervention (récidive de cystocèle). Aucune infection n’a été signalée. L’activité sexuelle n’a pas été modifiée en post-opératoire. La durée d’hospitalisation moyenne était de 5.2 jours (3-12). Le taux de satisfaction global des patientes après un délai de 6 mois était de 95 %.
Conclusion : La promontofixation par voie coelioscopique associée à la mise en place d’une bandelette sous-urethrale et à une myorraphie haute des muscles releveurs donne de bons résultats sans risque de limitation de l’activité sexuelle.