Accueil > Communication AFU > Urorisq > Quelle utilisation faites-vous de la check list au bloc opératoire ?
Ajouter à ma sélection Désélectionner

Quelle utilisation faites-vous de la check list au bloc opératoire ?

Vous avez été nombreux à répondre à l’enquête sur l’utilisation de la check list au bloc opératoire. Nous vous proposons de découvrir en quelques chiffres, les résultats de ce sondage initié par les gestionnaires de l’Organisme d’Accréditation.

Sur les 365 réponses reçues, 194 proviennent de chirurgiens libéraux, 120 de praticiens hospitaliers et universitaires, 28 de chefs de clinique et d’assistants, 23 d’internes. L’exercice libéral et hospitalier arrivent en tête des modes d’exercice ayant participé à cette enquête. Sur les 365 réponses, 68 % sont issues de médecins exerçant sur un seul site et 31 % de médecins exerçant sur plusieurs sites. Parmi les répondants, 35 % sont engagés dans l’accréditation individuelle et 40 % dans l’accréditation en équipe.

La check list dans vos blocs

Près de la moitié des répondants déclarent être présents au démarrage de la check list (avant induction anesthésique) et 32 % annoncent être « souvent » présents. C’est l’IBODE qui en est le coordinateur habituel (57 %), suivie par l’urologue (25 %) et par l’IADE (13 %). Le médecin-anesthésiste-réanimateur, l’assistant et l’interne étant moins concernés. La check list est dans 90 % des cas « toujours » ou souvent effectuée à haute voix en direct, en suivant le déroulé chronologique et en respectant tous les items. Le papier est en perte de vitesse puisque la check list est à 80 % informatisée. Lorsqu’un temps de pause est réalisé, c’est dans la plupart des cas (64,5 %), avant incision. A la question : « réalisez-vous les prescriptions post-opératoires en collaboration avec le médecin anesthésiste ?», la réponse est assez équilibrée entre oui (55,78 %) et non (44,22 %). Ces mêmes prescriptions sont presque toujours informatisées (94,56 %) et protocolées (79,59 %). Elles sont pour moitié réalisées en SSPI. Les traitements post-opératoires sont quasiment toujours (92,49 %) prescrits par l’anesthésiste qui a effectué l’anesthésie.

Vers de futurs développements de la check list

Près de 70 % des répondants déclarent qu’une évaluation de la check list sécurité bloc opératoire a été réalisée dans leur établissement. La mise en place de ce document a modifié les pratiques de la moitié des participants à l’enquête, en ajoutant de la qualité et de la sécurité (77 %) et tout de même un peu de lourdeur administrative (43 %). Actuellement, la check list est proposée dans un format générique. Prenant en compte les données de la littérature et les retours d’expérience, la HAS incite désormais à l’adaptation de la check list aux spécificités des disciplines chirurgicales et aux caractéristiques de chaque établissement. Notons que cette enquête a permis de mettre en lumière les souhaits des urologues interrogés. Bien qu’en grande partie (55 %) satisfaits de son format actuel, plus de 80 % d’entre eux souhaiteraient que l’AFU propose une check list générique, adaptée aux spécificités de la discipline. Dans la mesure où certains urologues ont d’ores et déjà élaboré un document propre concernant des actes urologiques comme les instillations endo-vésicales, les biopsies de prostate ou les bilans urodynamiques, l’AFU pourrait s’inspirer de ces travaux pour produire une check list spécifique à l’urologie.

Vanessa Avrillon

Image par Philip Neumann de Pixabay 

Vous pourrez également aimer

Contenu protégé