Cher(e)s collègues,

Le défi de la sobriété pour répondre à l’urgence climatique désormais reconnue s’invite dans toutes les discussions et actualités, souvent angoissantes. Il est admis qu’en France nous devons réduire notre empreinte carbone de 80%. Si 60% de cet effort passe par des décisions collectives des entreprises et de l’Etat, 20% relève de notre comportement et de notre action individuelle en tant que citoyen et …. professionnel de santé.

A ce titre nous avons un rôle proactif à redéfinir dans notre mode d’exercice, que ce soit à l’Hôpital public, en Clinique libérale mais aussi dans notre cabinet.

Nous avons essayé de réfléchir à tous les aspects environnementaux du mode d’exercice dans un cabinet libéral.

Loin d’être un discours magistral, notre propos est d’interpeller via quelques données scientifiques chiffrées et reconnues qui permettent de mesurer simplement l’ampleur du défi climatique autant à titre collectif qu’individuel.

La décarbonation d’un cabinet libéral concerne bien sûr l’isolation du bâti, son mode de chauffage et de climatisation, mais aussi le transport de son personnel et de sa patientèle. Nous avons aussi exploré l’impact carbone de nos ordinateurs et découvert la « face cachée du numérique ». Enfin les règles de tri de nos déchets est détaillé.

Pour chaque item nous proposons des pistes de réflexion détaillées que chacun pourra approfondir via des liens et adapter à son mode d’exercice.

L’action étant le meilleur antidote à l’angoisse, bonne lecture !

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Bertrand de Graeve et Richard Mallet pour la commission développement durable de l’AFU