L’immunothérapie dans le cancer du rein : un développement clinique en plein essor
En 2015, le nivolumab, un inhibiteur du point de contrôle immunitaire ciblant les récepteurs PD1 a été le premier traitement qui a amélioré la survie globale des patients atteints d’un cancer rénal métastatique après une première ligne. Depuis deux ans un grand nombre d’essais sur les traitements ciblant les lymphocytes T et l’intérêt des associations thérapeutiques est en cours d’évaluation.
Dans cet article, nous nous proposons de résumer le développement clinique des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire pour évaluer les avancées de la recherche clinique dans ce domaine.
Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans la base de données Meeting Library Asco et PubMed/Medline sur l’immunothérapie dans le cancer du rein. La recherche s’est limitée aux abstracts et articles publiés en langue anglaise ou française de 2014 à 2017.
Nous avons identifié 349 publications et abstracts et avons retenu 17 références correspondant à des études prospectives.
Les données récentes sur les inhibiteurs de points de contrôle ainsi que leur combinaison avec des inhibiteurs de la tyrosine kinase ou avec les anti-angiogéniques ou avec l’indoléamine 2,3-dioxygénase 1 dans le cancer du rein et les dernières avancées par thérapie par vaccination ont été rapportées.
En 2017, l’immunothérapie associée avec d’autres traitements entraînera vraisemblablement un changement de paradigme dans la prise en charge clinique des patients. L’association du nivolumab et de l’ipililumab en première ligne va révolutionner le traitement du cancer du rein métastatique.
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