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    Numéro 10- Volume 27- pp. 507-566 (Septembre 2017)

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    • High pressure balloon dilatation of the ureterovesical junction in primary obstructive megaureter: Infectious morbidity

      Summary
      Introduction

      The objective of this study is to investigate the infectious morbidity associated with high-pressure balloon dilatation (HPBD) and an indwelling double J stent, in primary obstructive megaureter.

      Methods

      We reviewed the cases of 12 patients undergoing endoscopic treatment for primary obstructive megaureter from January 2012 to January 2015. The characteristics of the infection and data concerning the patient and the intervention were analyzed.

      Results

      The frequency of preoperative urinary tract infection (UTI) was 58%. The procedure was feasible in 100% of cases. Two patients required a second dilatation. One patient underwent Cohen's ureteral reimplantation after failure of the second dilatation. The frequency of postoperative UTI was 25%. All these infections occurred in patients with a double J stent. None of the patients had UTI after stent removal. None of the patients developed postoperative vesicoureteral reflux (VUR) after HPBD.

      Conclusion

      Endoscopic balloon dilatation has been shown to have good short- mid- and long-term outcomes. In our experience, the morbidity of this procedure mostly results from infections, exclusively related to the use of a double J stent. The placement of a double J stent has a significant medical and economic impact. A definitive decision about the utility of double J stents will require studies of further dilatation without the placement of a double J stent.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      High pressure balloon dilatation of the ureterovesical junction in primary obstructive megaureter: Infectious morbidity

      Résumé
      Introduction

      L’objectif de notre travail était d’étudier la morbidité infectieuse de la dilatation endoscopique de la jonction urétérovésicale associée à une pose de sonde JJ, dans le cadre du traitement du méga-uretère primitif obstructif (MUPO).

      Matériel

      Les dossiers de 12 patients traités par dilatation endoscopique entre janvier 2012 et janvier 2015 ont été revus. Les caractéristiques infectieuses, des patients et de l’intervention ont été analysées.

      Résultats

      Le taux de pyélonéphrites préopératoire était de 58 %. La dilatation était possible dans 100 % des cas. Une deuxième dilatation endoscopique a été nécessaire dans 2 cas. Une seule réimplantation urétérovésicale a été réalisée après échec d’une deuxième dilatation. Le taux de pyélonéphrites postopératoires était de 25 %. Toutes sont survenues sur sonde JJ. Aucune infection urinaire fébrile post-ablation de sonde JJ n’est survenue. Il n’a pas été découvert de reflux vésicourétéral postopératoire.

      Conclusion

      La dilatation endoscopique est associée à de bons taux de réussite à court, moyen et long termes. La morbidité de cette technique, dans notre série, était principalement infectieuse et exclusivement liée à la sonde JJ. La pose de sonde JJ lors de cette technique a un impact médico-économique non négligeable. Des tentatives de dilatation endoscopique sans pose de sonde JJ pourrait être discutées.

      Niveau de preuve

      4.

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    • Le chewing-gum améliore-t-il les résultats postopératoires chez les patients opérés d’une cystectomie radicale ? Revue systématique de la littérature et méta-analyse

      Résumé
      Introduction

      L’iléus postopératoire survient à des degrés différents, chez la majorité des patients opérés d’une cystectomie radicale, ce qui entraîne une prolongation du séjour hospitalier. L’utilisation du chewing-gum a démontré son efficacité en matière de raccourcissement des délais de reprise de transit et de la durée de séjour hospitalier dans plusieurs interventions chirurgicales.

      But

      Évaluer l’intérêt de l’utilisation du chewing-gum en postopératoire chez les patients opérés d’une cystectomie radicale, par le biais d’une revue systématique de littérature avec méta-analyse.

      Matériel et méthodes

      Nous avons réalisé une revue de littérature dans les bases de données MedLine, Scopus, CochraneLibrary et ClinicalTrials.Gov en mars 2017 selon les recommandations du « Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions  » et « Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses  » (PRISMA). Les études ont été évaluées selon les critères « Oxford Centre for Evidence-Based Medicine  ». Les critères de jugement évalués étaient les délais de reprise de gaz, de la première défécation, la durée de séjour hospitalier, les taux des complications postopératoires générales et gastro-intestinales. Les variables continues et dichotomiques ont été comparées respectivement par le biais des différences moyennes pondérées et des odds ratios, avec intervalles de confiance à 95 %. La présence des biais de publication a été examinée par les graphiques de type « funnel plots  ».

      Résultats

      Trois études (274 patients au total) répondaient aux critères d’inclusion. Les résultats combinés ont mis en évidence une diminution de 11,82heures du délai de reprise de gaz (95 % IC : −15,43, −8,22h, p <0,00001), et de 19,57heures du délai de la première défécation (95 % IC : −29,33, −9,81h, p <0, 0001), et une tendance à la diminution de 2,85jours de la durée du séjour hospitalier (95 % IC : −6,13, −0,43, p =0,09), par l’utilisation de chewing-gum. Il n’existait pas de différence significative entre les groupes « chewing-gum » et « contrôles » en termes de complications générales et gastro-intestinales (respectivement Peto Odds ratio 1,04 [0,60,1,79]; 95 % IC ; p =0,89 et Peto Odds ratio 0,65 [0,26,1,61] ; 95 % IC ; p =0,35).

      Conclusion

      Le chewing-gum peut être recommandé en postopératoire chez les patients opérés d’une cystectomie radicale afin d’améliorer les délais de reprise de transit.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le chewing-gum améliore-t-il les résultats postopératoires chez les patients opérés d’une cystectomie radicale ? Revue systématique de la littérature et méta-analyse

      Summary
      Introduction

      Postoperative ileus occurs in different degrees, in the majority of patients undergoing radical cystectomy, which may increase the length of hospital stay. The use of chewing gum has demonstrated its effectiveness in reducing time-to-bowel function and the length of hospital stay in several surgical procedures.

      Objective

      To evaluate the benefit of post-operative chewing gum use in patients undergoing radical cystectomy through a systematic review of the literature and meta-analysis.

      Material and methods

      We performed a literature search of MedLine, Scopus, CochraneLibrary and ClinicalTrials.Gov in March 2017 according to the Cochrane Handbook and the Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyzes. The studies were evaluated according to the “Oxford Center for Evidence-Based Medicine” criteria. The outcome measures evaluated were time-to-flatus, time-to-defecation, length of the hospital stay, and the rates of general and gastrointestinal postoperative complications. Continuous and dichotomous variables were compared respectively using weighted means differences and odds ratios with 95 % confidence intervals. The presence of publication bias was examined by funnel plots.

      Results

      Three studies (including 274 patients in total) met the inclusion criteria. The pooled results demonstrated a 11.82hour reduction in time-to-flatus (95 % CI : −15.43, −8.22h, P <0.00001), and 19.57hours in time-to-defecation (95 % CI : −29.33, −9.81h, P <0.0001), and a decreasing trend of 2.85 days in the length of the hospital stay (95 % CI : −6.13, −0.43, P =0.09), by the use of chewing gum. There was no significant difference between the “chewing gum” and “control” groups in terms of general and gastrointestinal complications (Peto Odds ratio 1.04 [0.60, 1.79], 95 % CI, P =0.89 and Peto Odds ratio 0.65 [0.26, 1.61], 95 % CI, P =0.35 respectively).

      Conclusion

      Chewing gum may be recommended postoperatively in patients undergoing radical cystectomy to improve time-to-bowel function.

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    • Quel est l’intérêt de l’échographie 3D et fusion d’image IRM pour la détection du cancer de la prostate ?

      Résumé
      Introduction

      La stratégie thérapeutique du cancer de la prostate dépend des données histo-pronostiques obtenues à partir des biopsies prostatiques, qui peuvent être améliorées par les biopsies dirigées (BD) en échographie transrectale 3D (ETR 3D) avec fusion élastique d’image IRM.

      Objectif

      Démontrer la supériorité diagnostique des BD par rapport aux biopsies systématisées (BS) réalisées avec utilisation de la fusion IRM/ETR 3D.

      Matériels et méthodes

      Étude rétrospective, monocentrique, entre janvier 2010 et mars 2013, réalisée sur 179 patients adressés pour réalisation de biopsie prostatique. Tous ont bénéficié d’une IRM avant les biopsies et d’une fusion d’image IRM/ETR 3D (Urostation™).

      Résultats

      Cent soixante-treize patients ont eu des BD avec fusion d’image. Le nombre moyen de biopsies par patient était de 11,1 (6–14) pour les BS, et de 2,4 (1–6) pour les BD. Les BS étaient positives dans 11 % des cas versus 56 % pour les BD (p <0,001). Les BD permettaient une détection de cancer cliniquement significatif plus importante (58 % v 36 %, p <0,001) ainsi qu’une longueur maximale de cancer plus importante (6,8mm v 2,8mm, p <0,001). Les BD permettaient de détecter un cancer cliniquement significatif plus fréquemment, quel que soit le score de suspicion en imagerie (OR : 3,72 [2–6,95]). Si l’IRM et l’ETR 3D étaient suspectes, il existait une probabilité plus importante d’avoir un cancer cliniquement significatif (OR : 2,73 [1,3–5,42]).

      Conclusion

      Les BD avec fusion IRM/ETR 3D permettent une meilleure détection et caractérisation du cancer de la prostate. Leur intérêt dans l’indication des traitements par surveillance active ou des traitements partiels doit être évalué.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Quel est l’intérêt de l’échographie 3D et fusion d’image IRM pour la détection du cancer de la prostate ?

      Summary
      Introduction

      The strategic therapy for prostate cancer depends on histo-pronostics data, which could be upgraded by obtaining targeted biopsies (TB) with MRI (magnetic resonance imagery) fusion 3D ultrasound.

      Objectives

      To compare diagnostic yield of image fusion guided prostate biopsy using image fusion of multi-parametric MRI (mpMRI) with 3D-TRUS.

      Materials and methods

      Between January 2010 and April 2013, 179 consecutive patients underwent outpatient TRUS biopsy using the real-time 3D TRUS tracking system (Urostation™). These patients underwent MRI-TRUS fusion targeted biopsies (TB) with 3D volume data of the MRI elastically fused with 3D TRUS at the time of biopsy.

      Results

      A hundred and seventy-three patients had TBs with fusion. Mean biopsy core per patient were 11.1 (6–14) for SB and 2.4 (1–6) for TB. SBs were positive in 11% compared to 56% for TB (P <0.001). TB outperformed systematic biopsy(SB) in overall any cancer detection rate, detection of clinically significant cancer (58% vs. 36%), cancer core length (6.8mm vs. 2.8mm), and cancer rate per core (P <0.001). In multivariable logistic regression, with TB we have more chance to find a clinically significant cancer (OR:3.72 [2–6.95]). When both TRUS and MRI are positive, there is 2.73 more chance to find a clinically significant cancer.

      Conclusion

      MR/TRUS elastic fusion-guided biopsies outperform systematic random biopsies in diagnosing clinically significant cancer. Ability of interpretation of real-time TRUS is essential to perform the higher level of MR/US fusion and should be use for active surveillance.

      Level of proof

      4.

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    • Maîtrise du risque infectieux entourant la réalisation des biopsies de prostate en France : une enquête du Comité d’infectiologie de l’AFU

      Résumé

      En 2008, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a admis que la protection des sondes endo-cavitaires et précautions afférentes, associée à une désinfection par essuyage avec des lingettes désinfectantes entre chaque patient, était équivalente à la désinfection de niveau intermédiaire. En 2010, l’AFU a diffusé des recommandations précisant les bonnes pratiques de maîtrise de la transmission croisée de micro-organismes dans le cadre spécifique des biopsies prostatiques.

      Méthode

      Un questionnaire a été envoyé à tous les urologues membres de l’AFU. Une analyse descriptive des résultats a été faite.

      Résultats

      Près d’un tiers des urologues font les PBP sous anesthésie générale et presque deux tiers font un ECBU pré-biopsie. Une amélioration est nécessaire portant sur les modalités de stérilisation des guides lorsqu’ils ne sont pas à usage unique, la qualité microbiologique du gel d’échographie, le marquage CE des protège-sondes, l’entretien de la sonde entre deux patients, pour laquelle la conformité est au mieux de 50 %. La plupart des urologues répondants reconnaissent avoir déjà constaté des souillures visibles de la sonde une fois le geste terminé. Moins de la moitié des sondes d’échographie endo-rectales sont totalement immergeables et, lorsqu’elles sont désinfectées par immersion, le glutaraldéhyde est encore utilisé dans un tiers des cas.

      Conclusion

      La pratique de PBP a pu être associée à des cas de transmission croisée de micro-organismes. En s’appuyant sur l’information et la formation des urologues, l’amélioration des pratiques entourant les PBP doit être intensifiée.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Maîtrise du risque infectieux entourant la réalisation des biopsies de prostate en France : une enquête du Comité d’infectiologie de l’AFU

      Summary

      In 2008, the French Public Health Committee admitted that associating ultrasound probe protection, and related precautions, and low-level disinfection would be equivalent to the intermediate level disinfection. In 2010, the French Urology Association (AFU) updated guidelines regarding trans-rectal prostate biopsies, namely preventive measures related to cross-transmission of infections. We report an evaluation of compliance to them, driven in 2016 by AFU’s infection committee. Although not recommended, almost one third of the urologists still perform biopsies under general anesthesia, and two thirds of them ask for a urine culture before biopsies. Several improvements are still needed: sterilization of needle guide should always be done when not of single use, the ultrasonography gel should be sterile, probes protection should be EC labeled, and compliance to probe processing between two patients should increase. Most of urologists happened to experience blood or feces contamination of probes. Less than half of probes are entirely floodable, and when intermediate level disinfection is done, glutaraldehyde is still referred as disinfectant by one third of the urologists.

      Level of evidence

      4.

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    • Caractéristiques anatomopathologiques des tumeurs apparentes et non apparentes en IRM multiparamétrique de la prostate avant prostatectomie totale

      Résumé
      Introduction

      Dans le contexte actuel où le sur traitement du cancer de la prostate indolent ou non significatif, l’IRM multiparamétrique de la prostate semble être un examen capable de diagnostiquer, par le biais des biopsies ciblées, le cancer de la prostate significatif. Cependant, certaines tumeurs ne sont pas visibles en IRM. Quelles sont les caractéristiques anatomopathologiques de ces tumeurs ?

      Matériel

      Notre étude a inclus 144 patients consécutifs et traités par prostatectomie totale pour un cancer de la prostate cliniquement localisé et diagnostiqué sur les biopsies systématisées et ciblées (Koelis®) selon les données de l’IRM multiparamétrique. Les cibles ont été caractérisées selon le score PI-RADS v1.0. Une tumeur était significative si le score de Gleason était supérieur à 3+3 et/ou si son volume était supérieur à 0,5cm3. Le volume tumoral de grade 4 a été obtenu en multipliant le volume tumoral par le pourcentage de grade 4.

      Résultats

      Deux cent soixante-dix-sept tumeurs ont été identifiées. Cent trente-neuf n’étaient pas visibles en IRM. Elles avaient un volume tumoral significativement plus faible (0,15cm3 versus 1,45cm3, p <0,0001) et un score de Gleason significativement moins élevé (p <0,0001) que les tumeurs apparentes. 17,3 % des tumeurs non apparentes étaient significatives. Le volume tumoral de grade 4 des tumeurs significatives non apparentes était significativement plus faible que celui des tumeurs significatives apparentes (0,11cm3 versus 0,66cm3, p <0,0001).

      Conclusion

      Les tumeurs de la prostate non apparentes en IRM multiparamétrique avaient un score de Gleason, un volume tumoral et donc un volume tumoral de grade 4 significativement plus faible que les tumeurs apparentes.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Caractéristiques anatomopathologiques des tumeurs apparentes et non apparentes en IRM multiparamétrique de la prostate avant prostatectomie totale

      Summary
      Introduction

      As urologists are questioned about the overtreatment of localized prostate cancer, multiparametric MRI can diagnose significant prostate cancer thanks to targeted biopsies. However, some tumors cannot be detected by MRI. What are the pathological characteristics of those tumors?

      Materials and methods

      We have selected 144 consecutive patients treated with radical prostatectomy for clinically localized prostate cancer diagnosed on systematic and targeted biopsies (Koelis®) according to multiparametric MRI findings. On MRI, each suspicious area was graded according to the PI-RADS score v1.0. On radical prostatectomy specimen, tumor foci with a Gleason score greater than 3+3 and/or a tumor volume greater than 0,5cm3 were considered significant. The grade-four tumoral volume was calculated by multiplying the tumoral volume by grade 4 tumoral percentage.

      Results

      Two hundred and seventy seven tumors were identified. A hundred and thirty nine were non-visible on MRI. They had a significantly lower volume (0.15cm3 versus 1.45cm3, P <0.0001) and a Gleason score significantly lower (P <0.0001) than apparent tumors. 17.3% of non-apparent tumors were significant. Moreover, the grade-four tumoral volume of significant non-apparent tumors was significantly lower than that of significant apparent tumors (0.11cm3 versus 0.66cm3, P <0.0001).

      Conclusion

      Non-apparent prostate tumors on multiparametric MRI have a Gleason score, a tumor volume — and consequently — a grade 4 tumor volume significantly lower than apparent tumors.

      Level of proof

      4.

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    • Évaluation des pratiques et des coûts de la vasectomie. Expérience monocentrique française

      Résumé
      Introduction

      Depuis la loi du 4 juillet 2001, la vasectomie est reconnue comme méthode de contraception masculine. Nous rapportons l’expérience de la pratique de vasectomie au sein d’un centre hospitalo-universitaire.

      Matériels et méthodes

      Étude de cohorte rétrospective monocentrique de 45 patients ayant bénéficié d’une vasectomie contraceptive entre juillet 2001 et mai 2016. Pour chaque patient ont été étudié : les modalités de réalisation, le respect des recommandations issues de la loi de 2001, les coûts et bénéfices engendrés par l’intervention, l’efficacité du geste sur les spermogrammes de contrôle, la satisfaction des patients par un questionnaire téléphonique.

      Résultats

      L’âge moyen était de 41,3 ans. La seconde consultation était réalisée dans 91 % des cas mais le délai de réflexion non respecté dans 24 % des cas. Le consentement écrit était signé dans 89 % des cas. La vasectomie était réalisée en ambulatoire dans 73 % des cas, sous anesthésie locale dans 6,7 % des cas. Le coût moyen par patient était de 660,63 euros pour un gain moyen de 524,50 euros soit une perte de 136,13 euros. Sur le spermogramme de contrôle, 54,3 % étaient azoospermes mais le délai de 3 mois n’était pas respecté chez 23 % d’entre eux. Aucun patient n’a exprimé de regret après l’intervention.

      Conclusion

      Les recommandations issues de la loi de 2001 n’étaient pas systématiquement suivies. Ce manque de standardisation des pratiques, potentiel reflet d’un manque d’intérêt, est à mettre en relief avec le surcoût engendré. La revalorisation de l’acte devrait être intégrée dans la réflexion d’amélioration des pratiques de stérilisation masculine.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des pratiques et des coûts de la vasectomie. Expérience monocentrique française

      Summary
      Introduction

      Since the law of 4 July 2001, vasectomy has been recognized as a method of male contraception. We report the experience of vasectomy practice in a hospital-university center.

      Methods

      A monocentric retrospective cohort study of 45 patients who benefited from a contraceptive vasectomy between July 2001 and May 2016. For each patient were studied: modalities of implementation, compliance with the recommendations of the 2001 law, costs and benefits generated by the intervention, the effectiveness of the gesture on the control spermograms, the satisfaction of the patients by a telephone questionnaire.

      Results

      The mean age was 41.3 years. The second consultation was carried out in 91 % of the cases but the reflection period was not respected in 24 % of the cases. Written consent was signed in 89 % of cases. Vasectomy was performed on an outpatient basis in 73 % of cases, under local anaesthesia in 6.7 % of cases. The average cost per patient was 660.63 euros for an average gain of 524.50 euros, a loss of 136.13 euros. On the control spermogram, 54.3 % were azoosperms but the 3-month delay was not observed in 23 % of them. No patients expressed regret after surgery.

      Conclusion

      The recommendations of the 2001 law were not systematically followed. This lack of standardization of practices, potential reflection of a lack of interest, is to be highlighted with the extra cost generated. The revaluation of the act should be integrated into the reflection of improvement of male sterilization practices.

      Level of proof

      4.

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    • Description de la typologie de patients masculins répondeurs aux anticholinergiques : une étude observationnelle

      Résumé
      Objectifs

      L’objectif de cette étude était d’identifier des profils de réponse à un traitement anticholinergique utilisé chez l’homme pour le traitement de troubles de stockage, et d’identifier des facteurs pouvant être associés à ces profils.

      Matériels et méthodes

      Une étude observationnelle a été menée chez des patients consécutifs traités pour la première fois par anticholinergiques. Les caractéristiques cliniques, sociodémographiques, le score Urinary Symptom Profile (USP), le questionnaire Ditrovie et un score de sévérité des symptômes ont été mesurés à l’inclusion et après 3 mois de traitement. Une partition des profils de réponse au traitement selon le score USP a été générée par une analyse multifactorielle en cluster. Les caractéristiques des patients des deux clusters (bon et mauvais répondeurs) ont été comparées. La satisfaction des patients et l’évolution des scores symptômes ont été étudiés, avec recherche de facteurs associés par régression logistique.

      Résultats

      Sur 1018 patients évalués, 823 ont été inclus sans données manquantes et 410 patients avaient des données de suivi disponibles. Un anticholinergique a été prescrit chez tous les patients (solifénacine dans 92,4 % des cas), et 25 % des patients avaient reçu un alpha-bloquant. L’analyse en cluster a identifié deux catégories de répondeurs. Des troubles récents, un âge jeune, l’absence d’obésité ou de traitement concomitant, et la présence d’urgenturies sans incontinence étaient associés à un meilleur résultat clinique. L’analyse du sous-score USP-Dysurie a montré que 12,4 % des patients ont dégradé légèrement leur vidange vésicale, l’ancienneté des troubles étant le seul facteur associé significatif.

      Conclusions

      Les anticholinergiques sont efficaces dans le traitement des troubles de remplissage chez l’homme. Certains facteurs (âge, obésité, traitements associés, présence d’une incontinence par urgenturie) pourraient influencer les résultats cliniques et leur identification pourrait conduire à une meilleure sélection des patients.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Description de la typologie de patients masculins répondeurs aux anticholinergiques : une étude observationnelle

      Summary
      Objectives

      To describe, using cluster analysis methods, the existence of a clinical typology specific to men, who are responding or not to anticholinergic treatment, and identify predictive factors associated with treatment success.

      Methods

      An observational study was conducted in consecutive male patients who were prescribed anticholinergics for the first time. Sociodemographic data, patient characteristics, urinary symptom profile (USP) questionnaire, Ditrovie scale and symptom severity were assessed at inclusion and after 3 months of treatment. A cluster analysis according the hierarchical classification of Ward was used to discriminate two clusters (low and strong persistence of urinary disorders, respectively). Logistic regression was used to identify factors associated with evolution of treatment satisfaction and symptoms.

      Results

      Out of 1018 patients evaluated, 410 had available follow-up data. A treatment with anticholinergic was prescribed to all of patient among which solifenacin represented 92.4% and 27.6% of patients received also an alpha-blocker. Cluster analysis identified two populations of responders. Recent symptoms, young age, absence of obesity or associated treatment, and urgency without incontinence were associated with a better clinical outcome under treatment. The USP questionnaire showed voiding difficulties in 12.4% of patients, and the only associated factor was symptom duration before consultation.

      Conclusions

      Anticholinergics are efficacious for management of storage lower urinary tract symptom management in men. Clinical factors (age, obesity, treatments, urge urinary incontinence) could influence treatment outcome and allow a better patient selection for clinical decision-making.

      Level of evidence

      4.

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    • Evaluation of bleeding risk in patients on anticoagulation for mechanical cardiac valve operated for benign prostatic obstruction

      Summary
      Objective

      To evaluate bleeding risk in patients on anticoagulation for mechanical cardiac valve operated for benign prostatic obstruction (BPO).

      Material and method

      Fifty-eight patients operated between 1998 and 2014, in seven French departments of Urology were included. Forty-five patients were operated by conventional surgery (transurethral resection of the prostate 38, open simple prostatectomies 7), and 13 patients were operated by Greenlight™ photovaporization of the prostate (PVP). In order to assess bleeding risk, blood transfusion was considered as the primary outcome.

      Results

      Fifteen (26%) patients received blood transfusion in the postoperative period. Mean duration of hospitalization was 8.5 days. Secondary surgery was required in 12 cases (21%), including endoscopic clot removal under general anaesthesia in 10 patients, and suprapubic haemostasis in 3 patients. One patient died 72hours after transurethral resection of the prostate because of a massive pulmonary embolism. Two independent predictors of blood transfusion were identified: conventional surgery use versus PVP, and high preoperative PSA. Blood transfusion rate was significantly lower in the group of patients operated by PVP compared to conventional surgery (0% versus 33%, P =0.010). In addition, the laser surgery was associated with shorter duration of hospitalization (3.4 days versus 9.9 days, P =0.014). However, it was not found any significant difference between patients operated by PVP compared to conventional surgery in terms of secondary bleeding (3/13 vs 8/45, P =0.7), or second surgery (2/13 vs 10/45, P =0.5).

      Conclusion

      Bleeding risk of BPO surgery in patients with mechanical cardiac valve is high. The PVP seems to decrease significantly the early haemorrhagic risk compared to classic surgical procedures for patients with mechanical cardiac valve.

      Level of evidence

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Evaluation of bleeding risk in patients on anticoagulation for mechanical cardiac valve operated for benign prostatic obstruction

      Résumé
      Objectif

      Évaluer le risque hémorragique des patients sous anticoagulants pour valve cardiaque mécanique, opérés d’une hypertrophie bénigne de prostatique (HBP).

      Matériel et méthode

      Cinquante-huit patients opérés entre 1998 et 2014 dans 7 services français d’urologie ont été inclus. Quarante-cinq avaient été opérés par chirurgie dite conventionnelle (38 RTUP, 7 adénomectomies prostatiques par voie haute) et 13 avaient été opérés par vaporisation prostatique laser Greenlight™ (PVP). Notre critère principal de jugement était la transfusion sanguine témoignant du risque hémorragique.

      Résultats

      Vingt-cinq patients (26 %) furent transfusés en postopératoire. La durée moyenne d’hospitalisation était de 8,5jours. Douze patients ont bénéficié d’une reprise chirurgicale (21 %), reprise regroupant des décaillotages par endoscopie sous anesthésie générale (10 patients), et par voie sus-pubienne pour 3 patients. Un patient décéda d’une embolie pulmonaire massive 72heures après une RTUP. Deux facteurs prédictifs indépendants de transfusion sanguine furent identifiés : la chirurgie conventionnelle (versus PVP) et un taux élevé de PSA avant chirurgie. Le taux de transfusion sanguine était significativement plus bas dans le groupe de patients opérés par PVP versus chirurgie conventionnelle (0 % versus 33 %, p =0,010). De plus, la chirurgie par laser était associée à une durée d’hospitalisation plus courte (3,4jours versus 9,9jours, p =0,014). En termes de saignements secondaires, il n’a pas été mis en évidence de différence entre les deux groupes de patients (3/13 PVP vs 8/45 chirurgie conventionnelle, p =0,7). Ce même constat s’applique aux reprises chirurgicales (2/13 vs 10/45, p =0,5).

      Conclusion

      Le risque hémorragique de la chirurgie pour HBP dans ce groupe de patients est important. La vaporisation laser semble diminuer significativement le risque hémorragique immédiat comparé aux techniques chirurgicales classiques chez les patients porteurs d’une valve cardiaque mécanique.

      Niveau de preuve

      4.

    • Exophytic papillary penile cancer

      Prog Urol, 2017, 10, 27, 564-566

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    • Exophytic papillary penile cancer

      Summary

      Penile carcinoma is a rare disease that has a wide range of pathology and morbidity. Occurs commonly in the 6th and 7th decades of life. Squamous cell carcinoma (SCC) is the predominant histological type. We present a case of a penile lesion of exophytic papillary morphology accompanied by multiple bilateral mobile inguinal lymph nodes.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Exophytic papillary penile cancer

      Résumé

      Le carcinome du pénis est une maladie rare qui présente un large éventail de pathologies et de morbidité. Se produit couramment dans les 6e et 7e décennies de vie. Le carcinome à cellules squameuses (SCC) est le type histologique prédominant. Nous présentons un cas de lésion pénienne d’une morphologie papillaire exophytique accompagnée de plusieurs ganglions lymphatiques inguinaux mobiles bilatéraux.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2017, 10, 27, i

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