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    Numéro 8- Volume 26- pp. 435-484 (Juin 2016)

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    • Intérêt de l’association amoxicilline–acide clavulanique en urologie : mise au point

      Résumé
      Objectif

      Il s’agit d’un article de mise au point ayant pour but de rapporter la place et les modalités d’utilisation de l’association amoxicilline–acide clavulanique en urologie.

      Méthode

      Le recueil des données concernant les modalités d’utilisation de l’amoxicilline–acide clavulanique en urologie a été réalisé à partir de la base de données Medline. Les mots clés suivants ont été utilisés : amoxicilline ; acide clavulanique ; urine ; diffusion ; pharmacocinétique. La sélection était basée sur la méthodologie, la langue de publication (anglais/français), la pertinence par rapport au sujet traité et la date de publication des articles colligés.

      Résultats

      Globalement, il ressort de la littérature et des recommandations nationales et internationales que l’association amoxicilline–acide clavulanique au cours des infections urinaires ne peut être utilisée en probabiliste. En revanche, cette association reste d’actualité en traitement dirigé sauf dans le traitement des infections urinaires masculines en raison d’un probable défaut de diffusion prostatique. Il est à noter que la modification des concentrations critiques par le CA-SFM/EUCAST pour les cystites de cette association devrait permettre un élargissement de son indication dans cette situation. Les effets indésirables graves de amoxicilline–acide clavulanique restent rares.

      Conclusion

      Si pendant longtemps, l’association amoxicilline–acide clavulanique a joué un rôle de 1er ordre dans le domaine de l’urologie, elle a dû céder sa place à d’autres molécules en raison de l’émergence de résistance. Cependant, elle garde des indications dans le domaine de l’antibiothérapie dirigée des infections urinaires, de l’antibioprophylaxie chirurgicale et les infections postopératoires en urologie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Intérêt de l’association amoxicilline–acide clavulanique en urologie : mise au point

      Summary
      Objective

      This is a review article aiming to bring the place and manner of use of amoxicillin–clavulanic acid in urology.

      Method

      Data collection on the conditions of use of amoxicillin–clavulanic acid in urology has been performed from the Medline database. The following keywords were used: amoxicillin; clavulanic acid; urine; diffusion; pharmacokinetics. The selection was based on the methodology, language of publication (English/French), relevance to the topic and date of publication of the articles collected.

      Results

      Overall, it is clear from the literature and the national and international guidelines that amoxicillin–clavulanic acid in urinary infections can not be used in probabilistic. However, this association remains valid excepted in the treatment of male urinary tract infections due to a probable fault prostatic diffusion. Note that changing the critical concentrations by the CA-SFM/EUCAST for cystitis of this association should allow an extension of its indication in this situation. Serious adverse effects of amoxicillin–clavulanic acid remain rare.

      Conclusion

      If long, the amoxicillin–clavulanic acid played a role of first order in the field of urology, the association has given way to other molecules because of the emergence of resistance. However, A-AC keeps indications in the field of antibiotic therapy in urinary tract infections, surgical antimicrobial prophylaxis and postoperative infections in urology.

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    • Dépistage oncogénétique des patients atteints de tumeurs rénales multiples : quelle pratique pour quels résultats ?

      Résumé
      But

      Évaluer au sein d’un centre à haut volume la pratique et le rendement du dépistage oncogénétique des patients présentant des tumeurs rénales multiples (TRM) sans prédisposition connue au moment du diagnostic.

      Matériel

      Tous les patients pris en charge au sein de notre centre pour TRM de janvier 2000 à décembre 2013 ont été inclus. Les patients présentant un antécédent familial de carcinome rénal, une maladie rénale stade 5 ou une prédisposition génétique connue au moment de l’intervention ont été exclus de l’analyse. Notre liste de patients a été comparée rétrospectivement à celle des patients ayant eu une consultation d’oncogénétique au sein du centre PREDIR (PREDisposition aux tumeurs du rein) d’Île-de-France, centre spécialisé dans la prise en charge des tumeurs du rein avec prédisposition génétique.

      Résultat

      Cent trente-six patients ont été inclus. Vingt-six patients sur 136 (19 %) ont été adressés au centre PREDIR : 23 ont suivi le dépistage et 3 ne se sont pas présentés en consultation. Sur les 23 patients dépistés, 3 syndromes de prédisposition génétique aux tumeurs du rein ont été mis en évidence (13 %). Parmi les 95 patients ayant présenté des tumeurs synchrones, 48 % ayant présenté plus de 3 tumeurs ont bénéficié d’une enquête oncogénétique contre 13 % de ceux n’ayant présenté que 2 tumeurs.

      Conclusion

      Notre étude montre qu’une enquête oncogénétique n’est pas systématiquement proposée aux patients présentant des TRM, malgré les recommandations de l’AFU 2013–2016. Les praticiens doivent être d’avantage sensibilisés à ce dépistage.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Dépistage oncogénétique des patients atteints de tumeurs rénales multiples : quelle pratique pour quels résultats ?

      Summary
      Aim

      To evaluate in a high volume center the practice and the performance of cancer genetic screening for patients with multiple renal tumors without a predisposition to kidney tumors known at the time of surgery.

      Method

      All patients treated for multiple renal tumors from January 2000 to December 2013 in our center were included. Patients with a family history of renal cell carcinoma, a kidney disease or a genetic predisposition to renal cancer known at the time of surgery were excluded from the analysis. Our list of patients was retrospectively compared to the records from PREDIR (PREDisposition to Kidney Tumors) center of Île-de-France, which regionally centralizes the care of patients with kidney tumors associated with a genetic predisposition.

      Results

      One hundred and thirty-six patients were included. Twenty-six patients of 136 (19%) were referred to PREDIR center: 23 followed the screening and 3 did not show up in consultation. Of the 23 patients screened, three genetic predispositions to kidney tumors were identified (13%). Of the 95 patients with synchronous tumors, 48% with more than 3 tumors benefited from cancer genetics investigation against 13% of those presenting only two tumors.

      Conclusion

      Our study shows that cancer genetic investigations are not routinely offered to patients with multiple kidney tumors, conversely to existing guidelines. Urologists must be aware of this screening.

      Level of evidence

      4.

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    • Recherche de facteurs lithogènes au cours des lithiases oxalo-calciques : enquête épidémiologique

      Résumé
      Introduction

      La lithiase oxalo-calcique est la plus fréquente des lithiases urinaires. Les modifications des habitudes alimentaires, du niveau socio-économique et sanitaire des populations expliquent sa progression. Le but de notre étude était de déterminer les facteurs lithogènes métaboliques incriminés dans sa genèse et de préciser ses étiologies.

      Patients et méthodes

      Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective portant sur 100 patients, ayant des lithiases oxalo-calciques identifiées par l’étude morpho-constitutionnelle, colligés dans notre service sur une période de 5ans (2008–2013). Nous avons analysé les données cliniques, radiologiques et métaboliques.

      Résultats

      Il s’agissait de 73 hommes et de 27 femmes (sex-ratio : 2,7), d’un âge moyen de 44,8ans. L’enquête alimentaire a révélé un apport calcique insuffisant dans 87 % des cas. Les calculs étaient bilatéraux (53 %), de siège rénal (85 %) et majoritairement recueillis après intervention urologique (74 %). Les anomalies urinaires étaient une densité urinaire élevée (36 %), une hypocitraturie (34 %), une hypomagnésurie (32 %) et une hypercalciurie de débit (21 %) ou de concentration (23 %). La cristallurie était positive dans 44 % des cas, la Weddellite était la forme cristalline la plus fréquente. L’analyse infrarouge a montré que 81 % des calculs présentaient une composition hétérogène. La Whewellite pure ou associée à d’autres composés était majoritaire (31 %). La lithiase oxalo-calcique primitive était l’étiologie la plus fréquente (69 %). Parmi les étiologies secondaires, le diabète était le plus fréquemment retrouvé (10 %).

      Conclusion

      Notre étude épidémiologique de la lithiase oxalo-calcique nous a permis d’identifier la fréquence élevée de l’hyperoxalurie alimentaire expliquée en partie par un faible apport calcique et une phytothérapie riche en oxalate.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Recherche de facteurs lithogènes au cours des lithiases oxalo-calciques : enquête épidémiologique

      Summary
      Introduction

      Calcium oxalate stones are the most common urolithiasis. Changes in dietary habits, socio-economic and health status of populations explain its progression. The aim of our study was to determine metabolic factors leading to lithiasis and clarify its causes.

      Patients and methods

      This is a retrospective study of 100 patients with calcium oxalate stones identified by morpho-constitutional study, collected in our department over a period of 5 years (2008–2013). We analyzed clinical, radiological and metabolic data.

      Results

      They were 73 men and 27 women (gender ratio: 2.7), aged meanly of 44.8 years. Dietary survey revealed inadequate calcium intake in 87% of cases. Urinary abnormalities were hypocitraturia (34%), hypomagnesuria (32%) and outflow hypercalciuria (21%). Crystalluria was positive in 44% of cases. Whewellite was the most common crystalline form. Calculi were bilateral (53%), renal (85%) and mainly collected after urological procedures (74%). Infrared analysis showed that 81% of stones have a heterogeneous composition. Pure Whewellite or combined with other compounds was the most frequent (31%). Idiopathic calcium oxalate lithiasis was the most common etiology (69%). Among secondary etiologies, diabetes was most frequently found (10%).

      Conclusion

      Our epidemiological study of calcium oxalate stones has allowed us to identify the high frequency of food hyperoxaluria partly explained by a low calcium intake and a diet rich in oxalate phytotherapy.

      Level of evidence

      4.

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    • Cystectomie totale avec remplacement vésical orthotopique : comparaison des résultats des patients opérés par voie ouverte et par voie cœlioscopique robot-assistée

      Résumé
      Introduction

      Le développement de la chirurgie robotique mini-invasive a amené certaines équipes à proposer son utilisation pour le traitement chirurgical des tumeurs de vessie. Le remplacement vésical orthotopique est une des options de dérivation urinaire. Le but de notre étude était de comparer la cystectomie avec remplacement vésical orthotopique par voie robot-assistée et par voie incisionnelle.

      Patients

      Sur une période de deux ans, tous les patients opérés d’une vésiculo-prostato-cystectomie par voie laparoscopique robot-assistée et par voie incisionnelle avec remplacement vésical orthotopique ont été inclus de manière consécutive. Pour les patients opérés en chirurgie robotique, l’entérocystoplastie était confectionnée en extracorporel.

      Résultats

      Au total, 15 hommes opérés par voie robot-assistée et 11 par voie incisionnelle ont été inclus. Il n’y avait pas de différence significative sur les médianes des durées opératoires et des durées de séjour (300 vs 314min ; 14 vs 18j). En revanche, il y avait moins de pertes sanguines et plus de ganglions prélevés dans le groupe cystectomies par voie cœlioscopique robot-assistée (400 vs 800mL, p =0,016 ; 15 vs 10, p =0,01). Trois complications grade III ont été décrites dans le groupe chirurgie robot-assistée, aucune dans le groupe par voie incisionnelle. Aucune procédure robot-assistée n’a nécessité une conversion en laparotomie. Les taux de complications dans les 90j postopératoires étaient essentiellement des complications de faible grade et légèrement supérieurs aux données de la littérature.

      Conclusion

      La cystectomie par voie robot-assistée avec remplacement vésical orthotopique est techniquement faisable avec, dans cette série à faible effectif, des meilleurs résultats sur les pertes sanguines et le nombre de ganglions prélevés, sans que cela n’ait d’impact sur la durée d’hospitalisation.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cystectomie totale avec remplacement vésical orthotopique : comparaison des résultats des patients opérés par voie ouverte et par voie cœlioscopique robot-assistée

      Summary
      Introduction

      Radical cystectomy remains the referent treatment of non-metastatic muscle-invasive bladder cancer (MIBC). The fast development of robotic surgery has led some teams to use it for the surgical treatment of the MIBC, in the hope of reducing postoperative morbidity. Urinary diversion by bladder substitution is a bypass option. The aim of our study was to compare the robot-assisted cystectomy with open cystectomy, with urinary diversion by bladder substitution.

      Patients and methods

      Over a two-year period, all the patients who underwent a robot-assisted laparoscopic or open cystectomy with urinary diversion by bladder substitution have been included. The urinary diversion performed was extra-corporeal.

      Results

      The study concerned were 26 men, 15 of them underwent robot-assisted cystectomy, and 11 open cystectomy. There was no significant difference in the median operating time or duration of stay (300 vs 314min and 14 vs 18 days). However, there were less blood loss and more lymph nodes collected in the cystectomies robot-assisted group (median: 400 vs 800mL, P =0.016; 15 vs 10, P =0.01). Three grade III complications of the Clavien-Dindo classification have been described in the robot-assisted group, and none in the open group. No robot-assisted procedure required a conversion to laparotomy. Within 90 postoperative days, complications are basically low grades and results are consistent with the literature.

      Conclusion

      In our series, robot-assisted cystectomies with extracorporeal bladder substitution is technically feasible, with best results on blood loss and the number of lymph nodes removed, without impact on the length of stay.

      Level of evidence

      4.

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    • Microenvironnement du cancer de la prostate : structure, fonctions et applications thérapeutiques

      Résumé
      Introduction

      Dans le domaine du cancer de la prostate, de plus en plus d’études tendent à démontrer le rôle prépondérant de la zone située entre la tumeur et l’hôte : le microenvironnement tumoral. Le but de cette revue est de décrire la structure et les fonctions du microenvironnement du cancer de la prostate, ainsi que les principaux traitements le ciblant.

      Matériel et méthodes

      Les bases de données PubMed et ScienceDirect ont été interrogées en associant les mots clés « tumor microenvironment » et « neoplasm therapy » ainsi que « microenvironnement tumoral » et « traitements ». Sur les 593 articles initialement retrouvés, 50 ont finalement été retenus.

      Résultats

      Le microenvironnement tumoral comprend principalement des éléments de l’hôte détournés de leur fonction primaire afin de favoriser le développement tumoral. On y trouve des cellules immunitaires, un tissu de soutien, ainsi qu’une néovascularisation sanguine et lymphatique. La mise en évidence du rôle majeur du microenvironnement a conduit à la mise au point de traitements ciblés, notamment les anti-angiogéniques et les traitements immunomodulateurs.

      Conclusion

      Microenvironnement tumoral, tumeur et hôte s’influencent mutuellement et créent une situation variable dans le temps. L’amélioration des connaissances du microenvironnement tumoral prostatique permet peu à peu le passage d’une approche « tumoro-centrique » à celle plus globale d’« écosystème tumoral ». Cette démarche a permis l’émergence de nouveaux traitements dont la place dans l’arsenal thérapeutique reste à déterminer.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Microenvironnement du cancer de la prostate : structure, fonctions et applications thérapeutiques

      Summary
      Introduction

      In the field of prostate cancer there is a growing tendency for more and more studies to emphasise the predominant role of the zone situated between the tumour and the host: the tumour microenvironment. The aim of this article is to describe the structure and the functions of the prostate cancer microenvironment as well as the principal treatments that are being applied to it.

      Material and methods

      PubMed and ScienceDirect databases have been interrogated using the association of keywords “tumour microenvironment” and “neoplasm therapy” along with “microenvironnement tumoral” and “traitements”. Of the 593 articles initially found, 50 were finally included.

      Results

      The tumour microenvironment principally includes host elements that are diverted from their primary functions and encourage the development of the tumour. In it we find immunity cells, support tissue as well as vascular and lymphatic neovascularization. Highlighting the major role played by this microenvironment has led to the development of specific treatments, notably antiangiogenic therapy and immunotherapy.

      Conclusion

      The tumour microenvironment, the tumour and the host influence themselves mutually and create a variable situation over time. Improvement of the knowledge of the prostate cancer microenvironment gradually enables us to pass from an approach centred on the tumour to a broader approach to the whole tumoral ecosystem. This enabled the emergence of new treatments whose place in the therapeutic arsenal still need to be found.

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    • Actualités en pathologie tumorale rénale, prostatique, vésicale et testiculaire

      Résumé
      Introduction

      Les membres de l’ISUP (International Society of Urological Pathology) ont, à la suite de plusieurs réunions de consensus de 2012 à 2015, établi des recommandations concernant la classification, le staging , et les facteurs pronostiques des tumeurs rénale, prostatique, vésicale et testiculaire de l’adulte. Les points forts de ces recommandations sont rapportés dans cet article.

      Matériels et méthodes

      Cette mise au point est basée sur la base de données Pubmed en utilisant les mots clés « cancer, rein, prostate, vessie, testicule, pathologie, classification, ISUP ». La recherche n’a concerné que les publications après 2012, date de la 1re réunion de Consensus de l’ISUP.

      Résultats

      Les différentes réunions de consensus de l’ISUP ont toutes été publiées entre 2013 et 2015 et ont permis l’édition de la nouvelle classification OMS 2016 avec plusieurs publications ayant trait aux nouvelles entités, aux facteurs pronostiques et aux marqueurs diagnostiques dans les tumeurs du rein, de la prostate, de la vessie et du testicule.

      Conclusion

      De nouvelles recommandations pour les pathologies tumorales urinaires de l’adulte sont à prendre en compte et concernent la classification et les facteurs pronostiques avec un impact sur la prise en charge du patient.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Actualités en pathologie tumorale rénale, prostatique, vésicale et testiculaire

      Summary
      Introduction

      The ISUP (International Society of Urological Pathology) Consensus Conferences between 2012 and 2015 made recommendations regarding the classification, staging, prognostic factors of adult tumors from kidney, prostate, bladder and testis. The main points of these recommendations are highlighted in this article.

      Materials and methods

      This article is based on a systematic literature search by using different keywords “cancer, kidney, prostate, bladder, testis, pathology, classification” from Pubmed database. Only publications between 2012 and 2015 were retained.

      Results

      The different Consensus conferences since 2012 in uropathology have provided international guidelines for the classification, grading and staging of tumors in kidney, bladder, prostate and testis. We identified in this article the main points of these new guidelines that are about to be published in the new 2016 WHO classification of urogenital tract tumors in adult.

      Conclusion

      New pathological guidelines in urogenital tumors have to be taken into account for a better diagnosis and therapy.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2016, 8, 26, i

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