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    Numéro 9- Volume 25- pp. 499-556 (Juillet 2015)

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    • Les traitements ablatifs dans le cancer du rein localisé : revue de la littérature en 2014

      Résumé
      Objectif et méthode

      Afin de faire le point sur la place des traitement focaux (cryoablation, radiofréquence) dans le traitement des petites tumeurs rénales, une recherche bibliographique a été réalisée dans la base de données MedLine en juillet 2014 en utilisant les termes ablative treatment , cryotherapy , radiofrequency , kidney cancer , renal cell carninoma . Soixante-quatre articles ont été sélectionnés.

      Résultats

      Les résultats carcinologiques semblent meilleurs avec la cryoablation qu’avec la radiofréquence. Les résultats disponibles sont à modérer avec la voie d’abord, l’expérience des équipes et la durée de suivi. La taille tumorale est le principal facteur d’échec. La taille de 3cm est la plus généralement admise. La durée d’hospitalisation ainsi que les complications semblent meilleures avec les thérapies thermo-ablatives en comparaison avec la chirurgie, surtout lors de procédures percutanées. La préservation de la fonction rénale semble meilleure avec les traitements ablatifs, qui sont une alternative séduisante à la néphrectomie partielle sur les tumeurs de petites tailles, en particulier chez les patients fragiles ou âgés ou dans certaines indications (tumeurs multifocales, rein unique ou transplanté). L’extension des indications aux personnes âgées est à prendre avec prudence après évaluation de la morbidité compétitive.

      Conclusion

      La place des traitements ablatifs pour les petites tumeurs du rein grandit, mais le gold standard reste la néphrectomie partielle et les indications doivent être discutées au cas par cas. D’autres thérapies ablatives sont en cours de développement, nécessitant des études plus approfondies.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les traitements ablatifs dans le cancer du rein localisé : revue de la littérature en 2014

      Summary
      Objective and method

      To focus on indications and results of ablative treatments (cyoablation, radiofrequency) for small renal masses, a bibliographic research was conducted in MedLine database using terms of “ablative treatment”, “cryotherapy”, “radiofrequency”, “kidney cancer”, “renal cell carcinoma”. Sixty-four articles were selected.

      Results

      Carcinologic outcomes seem to be better with cryoablation than with radiofrequency. Available results have to be balanced according to surgical approach, teams’ experience and duration of follow-up. Tumour's size and central localization are the main factors of failure. The size of 3cm is the most generally validated. Hospital stay and complications seem to be better with ablative therapies than with surgical approach, especially with percutaneous approach. The renal function preservation appears to be better with ablative therapies. It could be an interesting alternative to partial nephrectomy for small masses, in particular for fragile patients or in particular indications (multifocal tumors, in case of solitary kidney or transplanted kidney). The indications in elderly people must be proposed with care after the comorbidities have been evaluated.

      Conclusion

      Indications of ablative treatment for small renal masses improve, but the gold standard treatment remains partial nephrectomy and indications must be individually discussed. Other ablative treatments are under-development, needing further studies.

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    • Nouveaux anticoagulants oraux (NACO) et biopsies prostatiques : quelles précautions d’utilisation ?

      Résumé
      Introduction

      En 2013, plus de 30 000 biopsies de prostate ont été réalisées en France. Les complications hémorragiques de cette intervention ne sont pas rares et imposent une gestion périopératoire du traitement anticoagulant minutieuse et maîtrisée. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACO) remplacent de plus en plus fréquemment les anti-vitaminiques K (AVK). Contrairement à ces derniers, la prise en charge périopératoire de ce type de traitement est assez mal connue du milieu urologique. En utilisant une revue analytique de la littérature couplée à l’analyse des recommandations éditées par différentes sociétés savantes, les auteurs ont précisé cette prise en charge.

      Matériel et méthode

      Revue analytique systématique de la littérature en utilisant la base de données Pubmed couplée à l’analyse des recommandations des sociétés savantes d’urologie, d’anesthésie-réanimation, de cardiologie et des recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

      Résultats

      Il n’existait pas de recommandations éditées par les différentes sociétés savantes d’urologie. Les recommandations des Sociétés françaises d’anesthésie-réanimation et d’hémostase ont permis d’établir un protocole standardisé adapté à la biopsie prostatique. Ainsi, il était conseillé d’interrompre le traitement anticoagulant 5jours avant le geste. Un relais par héparine à dose curative devait être mis en place durant cette période permettant une gestion simple du risque hémorragique. Les anticoagulants devaient être stoppés 12 à 24heures avant le geste chirurgical (HNF ou HBPM). Contrairement aux AVK la reprise des NACO était effectuée, en absence de complication hémorragique, 6 à 8h après le geste chirurgical, sans maintien du traitement par l’héparine.

      Conclusion

      La gestion périopératoire des NACO est plus simple que celle des AVK. En urologie, la biopsie de prostate est le seul geste à risque hémorragique intermédiaire. Un protocole standardisé transposable à toute chirurgie de risque hémorragique intermédiaire peut être proposé.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Nouveaux anticoagulants oraux (NACO) et biopsies prostatiques : quelles précautions d’utilisation ?

      Summary
      Introduction

      In 2013, more than 30,000 prostate biopsies have been performed in France. Bleeding complications are not rare. It imposes meticulous perioperative management in order to avoid them. In a close future, new oral anticoagulants (NOAC) will probably substitute vitamin K antagonist in many indications. The management of these new drugs is not really familiar in urology. The authors have specified it by using a systematic literature search in association to guidelines analysis edited by learned society.

      Methods

      This article is based on a systematic literature search by using Pubmed database and by consulting international learned society of urology, anesthesiology or cardiology and the French National Agency of Drugs Security.

      Results

      There was no guidelines edited by urological learned society. A standardized protocol adapted to prostate biopsies has been suggested using French Anesthesiologist and Hemostasian guidelines. The authors recommended stopping the oral anticoagulant treatment 5days prior the biopsy. A bridge, by using a curative dose of heparin, was required during the preoperative period in order to manage the bleeding risk. It must be stopped 12hours or 24hours before biopsy (standard or low molecular weight heparin). Contrary to vitamin K antagonist, the re-initiation of the oral should begin 6–8hours after procedure. The treatment should not overlap with heparin. The NOAC anticoagulant effect is quickly effective after 2 to 4hours. The treatment should be re-initiated directly after the biopsy, in the absence of bleeding complications.

      Conclusions

      The perioperative management of new oral anticoagulants seems to be more simple than vitamin K antagonist (VKA) during prostate biopsy. A standardized protocol should be recommended.

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    • Simulation et rétention des acquisitions : application au drainage vésical

      Résumé
      Introduction

      Le drainage vésical comprend le sondage urétral et la pose de cathéter sus-pubien. Son apprentissage par simulation pourrait en diminuer les risques iatrogènes. L’objectif de cette étude était d’étudier l’efficacité de la simulation pour l’acquisition de cette compétence.

      Sujets et méthodes

      Il s’agissait d’une étude expérimentale menée auprès d’étudiants en médecine pour comparer l’apprentissage par l’observation et l’apprentissage par la pratique puis d’étudier la rémanence des acquisitions. Trois séances ont été organisées. Lors de la première séance, la randomisation était effectuée. L’apprenant réalisait une procédure (sondage ou cathéter) et observait la deuxième. Lors des deuxième (1 mois) et troisième (6 mois) séances, l’apprenant réalisait les deux procédures. Chaque procédure était réalisée sur mannequin haute fidélité de sexe masculin. La performance était évaluée par une grille de type OSATS notée sur 40 points.

      Résultats

      Dix-huit apprenants ont été inclus. Le score moyen lors de la première séance était de 28,7/40 (23–34,2). Tous ont amélioré leur performance lors de la deuxième séance avec un score de 32,5 (26–36,5) pour les apprenants observateurs, statistiquement significativement inférieur (p <0,01) à celui des apprenants acteurs 36,1/40 (34,5–39). Lors de la troisième séance, la même différence était observée entre les acteurs et les observateurs (32,5 vs 30,4, p non significatif).

      Conclusion

      La simulation en privilégiant le réalisme de la pratique clinique chez un apprenant acteur augmente la qualité des acquisitions ainsi que leur rétention. Il s’agit d’une étude préliminaire qui suggère d’intégrer la simulation comme une étape importante de l’apprentissage du drainage vésical.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Simulation et rétention des acquisitions : application au drainage vésical

      Summary
      Introduction

      Urethral and suprapubic catheterizations are the two methods for urinary drainage. Systematic simulation training could improve the performance and reduce iatrogenic complications. The aim of the study was to evaluate the skills retention using simulation training.

      Materials and methods

      It was an experimental study of the effect of urinary drainage simulation based skills on medical students in order to compare active and passive training methods. On the first session, randomization was proceeded. Then, the participant performed one of the two workshops (urethral or suprapubic catheterization) on a male mannequin. The maximal performance was 40 points on the assessment form. Both workshops were performed on the second (one month) and third sessions (six months).

      Results

      Eighteen participants were included. Main performance was 28.7/40 (23–34.2) at the first session. All the participants improved the performance on the second session with a significant difference (P <0.01) between passive 32.5 (26–36.5) and active participants 36.1/40 (34.5–39). On the third session, a similar difference was observed between passive and active participants (32.5 versus 30.4, P non significant).

      Conclusion

      Simulation training seems to improve long-term skill retention of urinary drainage for inexperienced medical students. This preliminary study suggests to incorporate urinary drainage simulation training into all medical school curricula.

      Level of evidence

      4.

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    • La pose d’implants intra-prostatiques UroLift ® est-elle une alternative chez les patients ayant une hyperplasie bénigne de la prostate ? Résultats initiaux et facteurs prédictifs d’échec

      Résumé
      Objectif

      Rapporter les résultats de la pose d’implants intra-prostatiques UroLift® après 2ans d’expérience.

      Patients et méthode

      L’intervention a été proposée entre février 2012 et avril 2014 aux patients ayant une hyperplasie bénigne de la prostate symptomatique, en alternative à un traitement chirurgical ablatif classique. L’évaluation de la symptomatologie urinaire était basée sur l’auto-questionnaire IPSS, et la mesure du débit urinaire maximal (Qmax). L’évaluation de la fonction érectile et éjaculatoire était basée sur les auto-questionnaires IIEF5 et MSHQ-EjD.

      Résultats

      Vingt-trois patients ont été traités pendant cette période. L’âge médian était de 66ans [53–78]. Le volume prostatique médian était de 38mL [20–80]. En préopératoire, l’IPSS et l’IPSS-QDV médians étaient de 20 [9–29] et 5 [3–6]. Aucun effet indésirable grave n’a été observé en postopératoire. La durée médiane du suivi a été de 14 mois [5–31]. En fin de suivi, 19 (83 %) patients rapportaient une amélioration de leur symptômes urinaires sans aucun traitement. L’IPSS et l’IPSS-QDV étaient significativement améliorés (valeurs médianes de 11 [1–27] et 2 [0–6], p <0,0001), sans néanmoins d’augmentation significative du Qmax. Quatre patients ont dû avoir un traitement complémentaire dès la première année. Parmi eux, 3 avaient un volume prostatique>60mL. Aucun patient n’a rapporté d’éjaculation rétrograde, ni d’altération de sa fonction érectile.

      Conclusions

      La pose d’implants UroLift® a permis une amélioration des symptômes chez plus de 80 % des patients après un an de suivi. Un volume prostatique élevé semblerait un facteur potentiel d’échec.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La pose d’implants intra-prostatiques UroLift ® est-elle une alternative chez les patients ayant une hyperplasie bénigne de la prostate ? Résultats initiaux et facteurs prédictifs d’échec

      Summary
      Objective

      To report the results of UroLift® implants after a 2-year experience in the technique.

      Patients and methods

      The procedure was proposed between February 2012 and April 2014 in patients with symptomatic benign prostatic hyperplasia, as an alternative to standard endoscopic ablation techniques. Evaluation of BPH related symptoms relied on the IPSS and IPSS-QoL self-questionnaires, as well as on maximum uroflow (Qmax). Evaluation of erectile and ejaculatory functions relied on the IIEF5 and MSHQ-EjD self-questionnaires, respectively.

      Results

      A total of 23 patients were treated during this period. Median age was 66 years [53–78]. Median prostate volume was 38mL [20–80]. Preoperative IPSS and IPSS-QoL were 20 [9–29] and 5 [3–6], respectively. No severe adverse event was observed postoperatively. Median follow-up was 14 [5–31] months. At the end of follow-up, 19 (83%) patients reported sustained symptomatic improvement without any additional treatment. Median IPSS and IPSS-QoL were improved significantly (11 [1–27] and 2 [0–6], P <0.0001), with however no significant improvement in Qmax. Four patients needed additional treatment during the first postoperative year. Among them, 3 had a prostate volume>60mL. No patient reported retrograde ejaculation or worsened erectile function.

      Conclusions

      UroLift® implants allowed symptomatic improvement in more than 80% of the patients after 1-year follow-up. A high prostate volume may potentially be predictive of symptomatic failure.

      Level of proof

      5.

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    • Déchirures périnéales post-obstétricales sévères : conséquences à moyen terme sur la qualité de vie des femmes

      Résumé
      Buts

      Évaluer la prévalence de l’incontinence anale (IA) et urinaire (IU) à moyen terme après déchirure périnéale du 3e et 4e degré et leur impact sur la sexualité et la qualité de vie des femmes.

      Matériel

      Il s’agit d’une étude de type cas-témoin, unicentrique. Soixante-huit femmes primipares avec déchirure périnéale sévère (groupe « exposé ») et 136 sans complication périnéale objectivée (groupe « non exposé ») ont été incluses entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2010. Elles ont reçu par voie postale un questionnaire comprenant des scores validés de symptômes d’IA (score de Jorge et Wexner), d’IU (ICIQ-SF), de qualité de vie (EQ-5D) et de sexualité (PISQ-12) entre 2 et 5ans après leur premier accouchement. Les données maternelles et obstétricales ont été recueillies rétrospectivement sur le dossier médical informatisé des patientes.

      Résultats

      Le taux de réponse était de 22,5 % (46/204) dont 30,9 % (21/68) dans le groupe exposé et 18,4 % (25/136) dans le groupe non exposé. Dans le groupe déchirure périnéale sévère (exposé), 57,1 % des femmes déclaraient une IA vs 48 % dans le groupe témoin (p =0,76). Le taux d’incontinence fécale (IF) aux selles liquides était significativement supérieur dans le groupe exposé (p =0,05). Les patientes du groupe exposé rapportaient un impact plus important de ces symptômes sur leur qualité de vie sans différence significative.

      Conclusions

      La sévérité des troubles inhérents aux déchirures périnéales est non négligeable. Les préventions primaire et secondaire devraient être renforcées dans nos maternités dans l’objectif de préserver la qualité de vie des femmes.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Déchirures périnéales post-obstétricales sévères : conséquences à moyen terme sur la qualité de vie des femmes

      Summary
      Aims

      To assess the prevalence of anal (AI) and urinary (UI) incontinence at medium term after 3rd and 4th degree anal sphincter tears and their impact on sexuality and women's quality of life.

      Material

      It is a case-control, single center study. Sixty-eight primiparous women delivered with severe anal sphincter tear (exposed group) were compared to 136 women without (control group). Questionnaires on anal and urinary incontinence, sexual function and quality of life, using validated scores, were sent between two and five years after the first delivery. Maternal and obstetric data were collected retrospectively on the medical files.

      Results

      The answer rate was 22.5% (46/204) of which 30.9% (21/68) in the exposed group and 18.4% (25/136) in the unexposed group. In case of severe anal sphincter tear, 57.1% of women reported an AI vs 48% in the control group (P =0.76). The rate of AI for liquid stool was significantly higher in the exposed group (P =0.05). Patients with severe perineal tears reported a greater impact of symptoms on their quality of life but the difference with the control group was not significant.

      Conclusions

      The severity of symptoms related to anal sphincter tears is common and underestimated. Preventive measures must be improved in order to maintain women's quality of life.

      Level of evidence

      4.

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    • Le cancer de la prostate, évolution de l’incidence et de la mortalité en France entre 1980 et 2011

      Résumé

      Le cancer de la prostate est devenu depuis deux décennies le cancer le plus fréquent chez l’homme. Ce travail décrit l’évolution de l’incidence et de la mortalité de 1980 à 2011 pour l’ensemble de la France.

      Méthode

      Les données d’incidence proviennent des registres de cancer. L’estimation de l’incidence nationale est basée sur l’utilisation de la mortalité comme corrélat de l’incidence.

      Résultats

      Après une très forte augmentation de l’incidence entre 1980 (24,8/100 000) et 2005 (124,5/100 000), on observe une baisse très nette depuis (97,7/100 000, en 2011). Plus l’âge est élevé, plus la baisse est ancienne. L’évolution de la mortalité est très différente puisqu’on observe une baisse régulière depuis la fin des années 1990 (de 18/100 000 en 1990 à 10,5/100 000 en 2011). La baisse est d’autant plus ancienne que les sujets sont jeunes.

      Conclusion

      Ce type d’évolution s’observe dans tous les pays où l’usage du PSA avait provoqué une augmentation importante des diagnostics.

      Niveau de preuve

      3.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Le cancer de la prostate, évolution de l’incidence et de la mortalité en France entre 1980 et 2011

      Summary

      The prostate cancer became for two decades the most frequent cancer in men. We describe the evolution of its incidence and mortality from 1980 to 2011 for France.

      Methods

      Incidence data were collected from registries and national incidence estimates were based on the use of mortality as a correlate of incidence.

      Results

      After a very strong increase of incidence between 1980 (24.8/100,000) and 2005 (124.5/100,000), we observe a net decline since (97.7/100,000, in 2011). The reduction began earlier for the old patients. The evolution of mortality is very different. We observe a regular reduction since the end of 1990s (from 18.0/100,000 in 1990 to 10.5/100,000 in 2011). The reduction began earlier for the young patients.

      Conclusion

      This pattern of evolution is observed in all the countries where the use of the PSA had caused an important increase of the diagnosis of prostate cancer.

      Level of evidence

      3.

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    • Évolution du traitement chirurgical de la lithiase urinaire sur 30 ans dans un centre hospitalo-universitaire

      Résumé
      But

      Étudier l’évolution du nombre annuel d’interventions chirurgicales et de la prise en charge chirurgicale pour calculs urinaires.

      Méthodes

      Étude rétrospective monocentrique portant sur les données d’un centre hospitalo-universitaire allant de 1985 à 2014. La population a été divisée en quatre groupes : lithotripsie extra-corporelle (LEC), urétéroscopie souple et rigide (URS), néphrolithotomie percutanée (NLPC) et chirurgie « conventionnelle ». Les registres de bloc opératoire ont été utilisés pour déterminer le nombre annuel d’interventions chirurgicales ainsi que pour la répartition de chacune des techniques.

      Résultats

      Au total, 23 162 interventions ont été réalisées durant cette période. Le nombre annuel d’interventions est passé de 410 en 1985 à 1071 en 2014, représentant une augmentation de 161 %. La LEC représentait 85,6 % (351/410) des actes en 1985 puis 21,3 % en 2014 (228/1071). Inversement, l’URS qui ne représentait que 4,4 % (18/410) des actes en 1985 a vu sa proportion atteindre 76 % (814/1071) en 2014. Le nombre d’URS a atteint celui de LEC en 2007 pour le dépasser par la suite et devenir ainsi le traitement chirurgical principal. Le nombre de NLPC est resté stable sur l’ensemble du suivi mais a en proportion diminué du fait de l’augmentation de l’activité, celle-ci étant passée de 7,1 % (29/410) en 1985 à 2,6 % (28/1071) en 2014. La chirurgie « conventionnelle » n’est désormais qu’exceptionnellement pratiquée et représente 0,1 % actuellement.

      Conclusion

      Le nombre d’interventions chirurgicales pour lithiase urinaire a plus que doublé en 30ans. La LEC, traitement majoritaire jusqu’en 2007, a vu son nombre décroître faisant de l’urétéroscopie le traitement chirurgical le plus pratiqué pour lithiase urinaire actuellement dans notre institution, la NLPC demeurant stable.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évolution du traitement chirurgical de la lithiase urinaire sur 30 ans dans un centre hospitalo-universitaire

      Summary
      Objective

      To assess the evolution of the annual number of surgical procedures and the surgical management for urolithiasis.

      Methods

      A retrospective monocentric study was conducted between 1985 and 2014 in a French academic institution. The study population was divided into four groups: extracorporeal shock wave lithotripsy (SWL), flexible and rigid ureteroscopy (URS), percutaneous nephrolithotomy (PCNL) and open surgery. The annual number of surgical procedures as well as the distribution of each technique was determinated by using the operating records.

      Results

      In all, 23,162 procedures were performed during this period. The annual number of procedures rose from 410 in 1985 to 1071 in 2014, representing a rise of 161%. SWL represented 85.6% (351/410) of all surgeries in 1985 then 21.3% in 2014 (228/1071). In contrast, URS accounted for 4.4% (18/410) of all surgeries in 1985 and rose to 76% (814/1071) in 2014. The number of URS has reached the SWL in 2007 and then became the main surgical treatment. The number of PCNL remained stable during the study period but its proportion decreased due to the increased activity, representing 7.1% (29/410) in 1985 and 2.6% (28/1071) in 2014. Open surgery is rarely practiced and represents currently 0.1%.

      Conclusion

      The number of surgical procedures for urolithiasis has more than doubled in 30years. SWL represented the main treatment until 2007 and its number decreased whereas ureteroscopy represents now the most common stone treatment in our institution, PCNL remaining stable.

      Level of evidence

      5.

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    • Chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer de vessie infiltrant le muscle : complications et conséquences sur la réalisation de la cystectomie

      Résumé
      Introduction

      La crainte de la détérioration de l’état du patient liée à la toxicité de la chimiothérapie néoadjuvante est un frein à son développement. Cette étude descriptive, rétrospective, multicentrique a eu pour but de présenter les effets secondaires de la chimiothérapie néoadjuvante et ses conséquences sur la réalisation de la cystectomie.

      Patients et méthode

      Les patients atteints d’un carcinome urothélial classé cT2 à cT4a N0M0 ont été inclus. Une chimiothérapie comportant 6 cycles de MVAC (méthotrexate, vinblastine, doxorubicine, cisplatine) suivie d’une cysto-prostatectomie ou d’une pelvectomie antérieure était programmée.

      Résultats

      Au total 32 patients ont été inclus. Quatre cycles de chimiothérapie ont pu être réalisés chez 27 patients (84,3 % de l’effectif). Les six cycles de chimiothérapie néoadjuvante ont été délivrés chez 11 patients. Les causes d’arrêt précoce de la chimiothérapie ont été la toxicité dans 85 % des cas. Une cystectomie a été réalisée chez 26 (87 %) patients. Quatre patients n’ont pas été opérés en raison d’une altération de l’état général (2 cas) ou d’un refus (2 cas). La cystectomie n’a pas été réalisée chez 2 autres patients en raison d’une maladie avancée constatée au cours de l’intervention. Des complications de grades 3 et 4 selon la classification de Clavien et Dindo sont survenues chez respectivement 15,3 % et 11,5 % des patients. Aucun décès toxique n’est survenu.

      Discussion

      Cette étude rapporte des résultats proches de ce qui est retrouvé dans la littérature concernant les conséquences de la chimiothérapie néoadjuvante sur la réalisation de la cystectomie, mais elle présente des limites : d’une part, l’analyse rétrospective des données concernant les interventions chirurgicales, d’autre part, l’absence de groupe témoin. De plus, le court recul ne permet pas de connaître encore les résultats oncologiques à long terme.

      Conclusion

      Cette étude étaye le fait que la réalisation d’une chimiothérapie néoadjuvante ne semble pas être à l’origine d’un risque important de non-réalisation de la cystectomie.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer de vessie infiltrant le muscle : complications et conséquences sur la réalisation de la cystectomie

      Summary
      Introduction

      The fear of the deterioration of the patient's condition related to the toxicity of neoadjuvant chemotherapy is a barrier to its development. This multicenter retrospective study aims to present the secondary effects of neoadjuvant chemotherapy and its impact on the achievement of cystectomy.

      Materials and methods

      Patients with urothelial carcinoma classified cT2 to cT4a N0M0 were included. Chemotherapy with 6 cycles of MVAC (methotrexate, vinblastine, adriamycin, and cisplatin) followed by a cysto-prostatectomy or anterior pelvectomy was scheduled.

      Results

      A total 32 patients were included. Six cycles of neoadjuvant chemotherapy were performed in all 11 patients. Shutdown causes were toxicity in 85% of cases. Cystectomy was performed in 86.6% of patients. Surgery was not performed in 6 patients. The reasons were the alteration of the general condition in 2 cases, 2 patients had advanced cancers diagnosed intraoperatively, and 2 refused surgery. Complications of grades 3 and 4 according to the classification of Clavien and Dindo had occurred respectively in 15.3% and 11.5%.

      Discussion

      This study reports results close to what is found in the literature on the effects of neoadjuvant chemotherapy on achieving cystectomy, but it has some limitations: the retrospective analysis of data on surgery and the lack of control group. In addition, the short follow-up does not yet allow to know the long-term oncological results.

      Conclusion

      This study supports the fact that the toxicity of neoadjuvant chemotherapy does not seem to cause a significant risk of non-completion of cystectomy.

      Level of evidence

      4.

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    • Editorial Board

      Prog Urol, 2015, 9, 25, i

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