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    Numéro 2- Volume 24- pp. 71-144 (Février 2014)

    • Éditorial

      Prog Urol, 2014, 2, 24, 71

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    • Système rénine-angiotensine et cancers urologiques

      Résumé
      Introduction

      Une grande controverse anime la littérature concernant le rôle potentiel du système rénine-angiotensine (SRA) dans la tumorogenèse. L’objectif de cette revue est donc de déterminer l’implication de cette voie en cancérologie, puis plus spécifiquement dans les cancers urologiques.

      Matériel et méthode

      Une revue systématique de la littérature sur la base de recherche Pubmed a été effectuée en utilisant les mots clés suivants, seuls ou en combinaison : cancer, renin, angiotensin, VEGF, AT1R, antagonists of angiotensin-2 receptors, inhibitors of angiotensinogen converting .

      Résultats

      De nombreux cancers (sein, estomac, vessie, astrocytome, glioblastome, ovaire, utérus, pancréas, rein, prostate, surrénale) expriment une forte concentration d’AT1-R dans les tissus tumoraux. L’Ang-II est alors capable d’induire l’expression du VEGF-A et ainsi favoriser la néoangiogenèse, mais aussi d’activer différentes voies de signalisation impliquées dans la prolifération cellulaire et d’inhiber l’apoptose. Plusieurs modèles animaux de xénogreffe ont démontré une efficacité anti-tumorale des bloqueurs du SRA, seuls ou en association aux thérapies, réduisant l’angiogenèse et la croissance tumorale. Des données cliniques issues de séries rétrospectives ont également mis en évidence une augmentation des taux de survie sans progression ou des taux de réponse chez des patients traités par des bloqueurs du SRA.

      Conclusion

      De nombreuses données ont semblé démontrer l’implication de la voie rénine-angiotensine dans la carcinogenèse, ainsi qu’un effet anti-tumoral des bloqueurs du SRA, en complément des traitements anti-cancéreux. Des études cliniques sont à présent nécessaires pour confirmer ces données expérimentales.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Système rénine-angiotensine et cancers urologiques

      Summary
      Introduction

      A controversy animates the literature on the potential role of the renin-angiotensin system (RAS) in tumorogenesis. The objective of this review was to determine the involvement of this pathway in cancer, and more specifically in urological cancers.

      Material and method

      We made a systematic review of articles referenced in Pubmed, using the following keywords alone or combined: cancer, renin, angiotensin, VEGF, AT1R, antagonists of angiotensin-2 receptors, inhibitors of angiotensinogen converting .

      Results

      Many types of cancers overexpress AT1-R in their tumoral tissues (breast, stomach, bladder, astrocytoma, glioblastoma, ovary, uterus, pancreas, kidney, prostate, adrenal gland). Ang-II can induce VEGF-A expression and promote neoangiogenesis, but also can trigger different molecular pathways involved in cell proliferation or inhibit apoptosis. Several xenograft murin models demonstrated anti-tumoral efficacy of RAS blockers, alone or using combined therapies, targeting angiogenesis and slowing down tumor growth. Retrospective studies in patients have also revealed a better progression-free survival and a better response to therapies in those treated with RAS blockers.

      Conclusion

      Many data seem to demonstrate the involvement of the RAS in carcinogenesis, as well as anti-tumoral effect of RAS blockers in addition to anti-cancer treatments. Clinical data are now expected to confirm these experimental findings.

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    • Prise en charge de la nycturie : une entité nosologique au sein des troubles mictionnels de l’homme

      Résumé
      But

      Faire le point sur la définition, la physiopathologie, l’impact et la prise en charge de la nycturie chez l’homme

      Méthodes

      Nous avons effectué une revue de la littérature via MedLine et Embase en utilisant les mots clés : « nocturia » ou « nocturnal polyuria ».

      Résultats

      La nycturie chez l’homme est une affection polyfactorielle pouvant impliquer une atteinte prostatique, mais aussi rénale, vésicale, cardiaque ou encore pulmonaire. Elle atteint jusqu’à 60 % des hommes de plus de 70 ans et est responsable d’une morbidité majeure (troubles du sommeil, dépression, chutes, fractures), notamment chez le sujet âgé. Physiopathologiquement, on distingue les nycturies liées à une polyurie de celles résultant d’une réduction du volume mictionnel maximal. Ainsi l’examen à pratiquer en première intention devant une nycturie est un calendrier mictionnel. Le bilan étiologique identifie ensuite les facteurs contribuant à la polyurie (disparition du pic de sécrétion nocturne d’hormone antidiurétique (ADH), syndrome d’apnée du sommeil) ou à la réduction du volume mictionnel maximal (hyperplasie bénigne de prostate, hyperactivité vésicale…). Le traitement est alors ciblé : traitement de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP), anticholinergique en cas d’hyperactivité vésicale, analogue de l’ADH (desmopressine) en cas de polyurie nocturne, ou appareillage d’un syndrome d’apnée du sommeil (SAS).

      Conclusion

      La nycturie est une pathologie fréquente et grave de par sa morbidité, dont la conception et la prise en charge ont beaucoup évolué au cours des dernières années s’appuyant désormais sur une approche multimodale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge de la nycturie : une entité nosologique au sein des troubles mictionnels de l’homme

      Summary
      Aim

      To review the definition, pathophysiology, impact and management of nocturia in men

      Methods

      We conducted a literature review using Medline and Embase with the following keywords: nocturia or nocturnal polyuria.

      Results

      Nocturia in men is a multifactorial condition that may results from prostate but also kidney, bladder, heart, or lung diseases. It affects up to 60 % of men over 70 years and is responsible for major morbidity (sleep disorders, depression, falls, fractures), especially in the elderly. Pathophysiologically, we distinguish nocturia related to excessive urine production from those resulting from a reduction in the maximum voided volume. Thus, the first and most important workup is a frequency-volume chart conducted on a 72-hour-period. The initial assessment should then be continued to clearly identify the factors contributing to polyuria (disturbance of the pattern of endogenous production of arginine vasopressin, obstructive sleep apnea…) or to a reduction in the maximum voided volume (benign prostatic hyperplasia, overactive bladder). Treatment is then targeted: treatment of benign prostatic hyperplasia, antimuscarinic in case of overactive bladder, analogue of arginin vasopressin (demopressine) if nocturnal polyuria is involved, or continuous positive airway pressure in case of a sleep apnea syndrome.

      Conclusion

      Nocturia is a common and serious condition due to its morbidity. Its understanding and management have evolved significantly in recent years and are now based on a multimodal approach.

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    • Bi-transplantation rénale par abord ipsilatéral : expérience d’un centre à propos de 15 patients opérés consécutivement et revue de la littérature

      Résumé
      But

      L’objectif de cette étude était d’apporter notre contribution au concept de bi-transplantation rénale (BTR) en général et de sa variante ipsilatérale en particulier à travers notre expérience et une analyse de la littérature.

      Méthodes

      Quinze BTR ipsilatérales ont été réalisées consécutivement au CHU de Nice entre août 2010 et mars 2012. Nous avons décrit les voies d’abord, les anastomoses vasculaires et les modalités de réimplantations urétérovésicales. Nous avons analysé la durée opératoire, le temps d’ischémie froide (TIF) des transplants, le volume des transfusions sanguines, les complications per- et postopératoires, les délais de reprise de la diurèse, la durée d’hospitalisation, ainsi que l’évolution de la clairance de la créatinine jusqu’au troisième mois postopératoire. Une comparaison de nos résultats a été faite avec ceux de la littérature.

      Résultats

      Le TIF moyen était de 17,5±3,3heures pour le premier transplant (T1), et de 18,4±3,3heures pour le second (T2). La durée opératoire moyenne était de 234±67minutes. Les patients ont reçu en moyenne 2 unités de sang en peropératoire [0–4] et 1,8 unités en postopératoire [0–15]. Le taux des complications chirurgicales était de 26,7 % et comprenait une thrombose artérielle peropératoire du T2, et en postopératoire, un hématome, une nécrose de l’uretère du T2 et une thrombose veineuse du T2. Deux transplants sur 30 ont été perdus (6,7 %). Un décès (6,7 %) a été rapporté au 40e jour (j40). La durée moyenne de séjour postopératoire était de 20,9±7,8jours. La clairance moyenne de la créatinine était de 12,6mL/min, 35,6mL/min, 44,9mL/min et 48,2mL/min respectivement à j2, à j7, à la sortie et à j90.

      Conclusion

      Nos résultats ont conforté la validité de la bi-transplantation rénale. L’approche ipsilatérale a raccourci la procédure et a réduit le traumatisme chirurgical en épargnant la fosse iliaque controlatérale, sans compromettre la reprise rapide de la fonction rénale ni accroître la morbidité.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Bi-transplantation rénale par abord ipsilatéral : expérience d’un centre à propos de 15 patients opérés consécutivement et revue de la littérature

      Summary
      Objective

      Our study aimed to support the viability of the concept of Ipsilateral Dual Kidney Transplantation (DKT) by presenting our initial experience and proposing a review of the literature in this subject.

      Methods

      Fifteen ipsilateral DKT were performed at Nice University Hospital between August 2010 and March 2012. We have described our skin incision preferences, the vascular anastomoses, and the uretero-vesical reimplantation. We have analyzed the operative duration, the cold ischemia time (CIT) of both transplants, the blood transfusion volume, the intraoperative and postoperative complications, the time to diuresis recovery, the hospital stay, and the kinetics of the creatinine clearance until the third postoperative month. We have compared our results with those of the literature.

      Results

      The average CIT of the first transplant (T1) was 17.5±3.3hours, and that of the second (T2) was 18.4±3.3hours. The mean operating time was 234±67minutes. Patients received an average of 2 units of blood during surgery [0–4] and 1.8 units in the postoperative period [0–15]. The complications rate was 26.7% and included an intraoperative T2 artery thrombosis and 3 postoperative complications consistent with a hematoma, a T2 ureteric necrosis and a T2 venous thrombosis. Two transplants were lost (6.7%) and one death (6.7%) was reported on day 40. The average length of hospital stay was 20.9±7.8 days. The mean creatinine clearance values were 12.6mL/min at D2, 35.6mL/min at D7, 44.9mL/min on discharge, and 48.2mL/min at D90.

      Conclusion

      Our results supported the viability of the dual kidney transplantation concept. Furthermore the ipsilateral approach shortened the procedure and limited the surgical trauma by preserving the contralateral iliac fossa, without compromising renal function recovery or increasing morbidity.

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    • Évaluation des différentes techniques d’excision de la collerette vésicale lors des néphro-urétérectomies laparoscopiques pour la prise en charge des carcinomes urothéliaux de la voie excrétrice supérieure

      Résumé
      Objectifs

      Évaluer l’exérèse de l’uretère distale et de la collerette vésicale par voie ouverte ou endoscopique après nephrouretérectomies laparoscopiques (NUL) dans le traitement des tumeurs des voies urinaires supérieures

      Patients et méthodes

      Il s’agissait d’une étude rétrospective de patients ayant une NUL entre 2004 et 2012 dans deux centres de référence. La résection de l’extrémité distale de l’uretère et de la collerette vésicale était réalisée soit par laparotomie, soit par résection transurétrale de l’orifice urétéral (RTUOU). Les complications, les résultats fonctionnels et oncologiques étaient analysés dans le suivi.

      Résultats

      Sur 29 patients traités par NUL, 16 patients ont eu une excision ouverte (EO) et 13, une RTUOU. L’âge médian était supérieur dans le groupe EO (66,5ans [48–87]). La durée d’intervention était inférieure pour l’EO (180min vs 240min [p <0,01]), alors que la durée moyenne d’hospitalisation était plus élevée avec l’EO (7jours vs 5jours [p <0,01]). Aucune différence significative n’a été rapportée pour les complications postopératoires. Le groupe EO était associé à plus de tumeurs infiltrantes (37,5 % vs 24,1 % [p =0,03]) et d’avantage de haut grade (81,3 % vs 38,5 % [p =0,026]). Le taux de survie spécifique à 5ans, toutes techniques confondues, était de 63,72 %, sans qu’aucune distinction entre les deux groupes n’ait pu être rapportée sur le plan oncologique.

      Conclusion

      La RTUOU entraînait une diminution du séjour hospitalier mais était associée à une durée d’intervention prolongée, par rapport à l’OE, sans générer de différence de complications. Les résultats oncologiques ne mettaient pas en évidence de différence significative entre les techniques ; mais un plus long suivi est nécessaire pour confirmer ces résultats.

      Niveau de preuve

      4.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Évaluation des différentes techniques d’excision de la collerette vésicale lors des néphro-urétérectomies laparoscopiques pour la prise en charge des carcinomes urothéliaux de la voie excrétrice supérieure

      Summary
      Objectives

      To assess treatment-related complication outcomes in the management of the bladder cuff removal by open excision (OE) or transurethral resection of the ureteral orifice (TURUO) after laparoscopic radical nephroureterectomy (LNU) in upper urinary tract urothelial carcinoma (UUT-UC).

      Patients and methods

      We did a retrospective study involving patients having UUT-UC who underwent LNU from 2004 to 2012 in two references center. Flexible ureteroscopy was carried out for multiple biopsies. Patients were assigned to one of two different surgical groups consisting of LNU with OE versus TURUO for the bladder cuff removal. Perioperative characteristics, complication related treatment and oncological outcomes were collected during the follow-up.

      Results

      Overall, 29 patients underwent LNU over-time including 16 using LNU with OE and 13 LNU with TURUO. LNU+OE were older (66.5years [48–87] [P <0.01]). Operative time was shorter (180min vs. 240min [P =0.01]) with a longer hospital stay (7days vs. 5days [P <0.01]) than TURUO technic. No difference in the complication rate was reported. LNU +OE was associated with higher grade (81.3% vs. 38.5% [P =0.026]) and more invasive tumor (37.5% vs. 24.1% [P =0.03]). Regardless the technic, the cancer-specific survival rate was 63.7years without significant differences between technics.

      Conclusion

      TURUO was shorter in hospital stay but had a longer operative time with no impact on the treatment-related complication. Oncological control not highlighted any difference between technics however longer follow up is expected for recommendations.

      Level of evidence

      4.

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    • Performances de l’IRM pour la détection de l’extension extracapsulaire dans le cancer de la prostate : étude prospective de confrontation radiopathologique

      Résumé
      But

      Déterminer les performances de l’IRM pour la détection d’un envahissement extracapsulaire en corrélant, dans notre centre, résultats de l’IRM et analyses anatomopathologiques des pièces de prostatectomie

      Méthodes

      De février 2008 à juin 2012, tous nos patients opérés d’une prostatectomie totale avaient une IRM prostatique en préopératoire. Des séquences de diffusion, en pondération T2 et T1 avec acquisition dynamique après injection de gadolinium étaient faites sur une IRM 1,5T avec une antenne externe. Toutes les IRM étaient interprétées par un radiologue spécialisé dans le domaine. Les pièces de prostatectomie étaient analysées en intégralité, sous formes de mégalames permettant une meilleure confrontation topographique. Le stade T anatomopathologique était comparé aux données de l’IRM. Nous avons étudié la capacité de l’IRM à déterminer l’existence et la taille d’un franchissement capsulaire.

      Résultats

      Cent cinquante-huit patients (âge médian 62ans, PSA moyen 8,6ng/mL) ont été inclus dont 45 % de faible risque (FR) d’Amico et 55 % de risque intermédiaire ou élevé. L’analyse histologique mettait en évidence 63 % de pT2 et 37 % de pT3. La sensibilité et la spécificité de l’IRM pour déterminer le franchissement capsulaire étaient de 0,30 et 0,85 (VPP 0,54 – VPN 0,67) avec une exactitude de 65 %. Dans le groupe FR, la sensibilité était de 0,16.

      Conclusion

      Dans notre expérience, les résultats de l’IRM n’étaient pas suffisamment fiables pour influencer le choix thérapeutique. Sa réalisation doit être confiée à des radiologues experts qui sont encore peu nombreux

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Performances de l’IRM pour la détection de l’extension extracapsulaire dans le cancer de la prostate : étude prospective de confrontation radiopathologique

      Summary
      Objective

      To establish MRI's performances for the detection of extracapsular progression of prostate carcinoma, in a single center, analyzing the correlation between MRI imaging and histological analysis of prostate specimen.

      Methods

      From February 2008 to June 2012, all the patients selected for prostatectomy had a pre-operative MRI. Diffusion, T2 and dynamic T1 with gadolinium injection sequences were realized on a 1.5T-MRI with external antenna. All imaging data was analyzed by a specialized radiologist. Prostate specimens were histologically analyzed throughout large blades for utmost topographic comparison. The histological TNM was compared to the MRI data. MRI's capacity in determining the existence and the size of extracapsular progression was studied.

      Results

      One hundred and fifty-eight patients (median age 62years old, mean PSA 8.6ng/mL) were included, among which 45% of d’Amico low risk and 55% of intermediate and high risk. Histological results were 63% of pT2 and 37% of pT3. MRI's sensibility and specificity for detecting extracapsular progression were 0.30 and 0.85 respectively (PPV 0.54; NPV 0.67), with a 65% accuracy. In the low risk group, sensibility equaled to 0.16.

      Conclusion

      In our experience, MRI results were not reliable to influence the choice of treatment. It should be executed by expert radiologists, who are still very few

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    • L’anesthésie locale pour les biopsies prostatiques écho-guidées : étude prospective randomisée comparant deux méthodes

      Résumé
      Introduction

      La réalisation des biopsies prostatiques est un acte douloureux. L’objectif de notre travail était de comparer l’efficacité analgésique de l’injection de la lidocaïne au niveau des régions périprostatiques latérales et apicales par rapport à l’utilisation de gel de lidocaïne en intrarectal associée à la prise de tramadol per os.

      Patients et méthodes

      Entre novembre 2007 et décembre 2009, 60 patients, admis au service d’urologie du centre hospitalier universitaire Mohammed VI de Marrakech pour biopsies prostatiques, ont été randomisés en deux groupes. Le groupe 1 (30 patients) a reçu deux comprimés de tramadol 50mg avec 10mL de gel de lidocaïne à 2 % en intrarectal alors que les 30 patients du groupe 2 ont reçu 10mL de lidocaïne à 2 % injectés au niveau des régions périprostatiques latérales et apicales. La douleur a été évaluée par une échelle visuelle analogique (EVA) à l’introduction de la sonde d’échographie (EVA 1), au moment de la biopsie (EVA 2) et 20minutes après (EVA 3).

      Résultats

      Il n’y a pas eu de différence significative entre les deux groupes concernant l’EVA 1 moyen. Le score moyen de la douleur a été significativement plus bas dans le groupe 2 pour l’EVA 2 et l’EVA 3.

      Conclusion

      L’anesthésie périprostatique latérale et apicale assurait un meilleur contrôle de la douleur au moment de la biopsie prostatique et 20minutes après, sans majoration des complications. Nous la recommandons pour diminuer la douleur et l’inconfort liés à cette technique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      L’anesthésie locale pour les biopsies prostatiques écho-guidées : étude prospective randomisée comparant deux méthodes

      Summary
      Introduction

      The realization of the prostatic biopsies is a painful act. The objective of our work was to compare the analgesic efficiency of the injection of the lidocaine at the level of periprostatics laterals and apical areas compared with the use of gel of lidocaine intrarectal associated with the taking of oral tramadol.

      Patients and methods

      Between November 2007 and December 2009, 60 patients admitted in the service of urology of the university hospital Mohammed VI of Marrakesh for prostatic biopsies were randomized in two groups. The group 1 (30 patients) received two tablets from tramadol 50mg with 10mL of gel of lidocaine 2% intrarectal while 30 patients of the group 2 received 10mL from lidocaine 2% injected at the level of periprostatics laterals and apicales. The pain was estimated by a visual analog scale (AVS) at the introduction of the probe of echography (AVS 1), at the time of the biopsy (AVS 2) and 20minutes later (AVS 3).

      Results

      There was no significant difference between both groups concerning AVS 1 means. The average score of the pain was significantly lower in the group 2 for the AVS 2 and AVS 3.

      Conclusion

      The periprostatics anesthesia assured a better control of the pain at the time of the prostatic biopsy and 20minutes later, without increase of the complications. We recommend it to decrease the pain and the discomfort related to this technique.

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    • Comparaison de la morbidité entre curage étendu et curage limité au cours de la prostatectomie radicale laparoscopique

      Résumé
      Objectifs

      Comparer la morbidité du curage limité (CL) à celle du curage étendu (CE), chez les patients opérés par prostatectomie radicale laparoscopique (PRL) et curage pour un cancer de prostate cliniquement localisé.

      Patients et méthodes

      Nous avons réalisé une étude monocentrique prospective sur 303 patients consécutifs ayant un curage lors d’une PRL de juin 2000 à avril 2010. 176 patients ont eu un CL (juin 2000–juin 2006 groupe 1). Cent vingt-sept patients ont eu un CE (juin 2006–avril 2010 groupe 2) avec deux sous-groupes selon que le CE incluait le bord externe de l’artère iliaque externe (juin 2006–février 2008, groupe 2a, n =60) ou non (mars 2008–avril 2010, groupe 2b, n =67).

      Résultats

      Les données préopératoires (âge, IMC, cTNM, Gleason et PSA) étaient comparables entre les groupes. Le nombre de ganglions et l’incidence des ganglions métastatiques étaient moindre dans le groupe 1 (6,7 ganglions et 5,7 %) que dans le groupe 2 (a+b) (15,6 ganglions et 18,9 %) (p <0,001 et p =0,0004). Mais il n’y avait pas de différence entre les groupe 2a et 2b (15,4 et 16,7 % vs 15,8 et 20,8 % p =0,67 et p =0,65 respectivement). Il existait plus de complications totales dans le groupe CE (35,4 % vs 14,2 %, p =0,0001), notamment plus de complications lymphatiques (27,5 % vs 10,2 % p <0,0001) et de lymphœdèmes (LO) (15,7 % vs 0,6 % p <0,00001). Mais le taux de lymphorhée (LR) et lymphocèle (LC) n’était pas différent (p =0,11 et p =0,17). L’ensemble des complications étaient majoritairement de faible grade de Clavien (1+2) quel que soit le groupe de curage. La durée d’hospitalisation n’était pas augmentée dans les groupes 2a ou 2b par rapport au groupe 1. Le taux de LR et de LC était plus élevé dans le groupe 2a que dans le groupe 1 (p =0,02 et p =0,05) mais pas entre le groupe 2b et 1 (p =0,81 et p =0,47).

      Conclusion

      Notre étude mettait en évidence d’avantage de complications lymphatiques en cas de curage étendu, mais en majorité de faible grade. La non inclusion du tissu lymphatique du bord externe de l’artère iliaque externe réduisait le risque de complication lymphatique en cas de CE sans en altérer la qualité.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Comparaison de la morbidité entre curage étendu et curage limité au cours de la prostatectomie radicale laparoscopique

      Summary
      Objective

      To compare the morbidity of limited pelvic lymphadenectomy to extended lymphadenectomy in patients undergoing LRP (Laparoscopic Radical Prostatectomy) for clinically localized prostate cancer.

      Patients and methods

      We performed a prospective monocentric study focused on 303 consecutive patients having a pelvic lymphadenectomy during LRP from June 2000 to April 2010. One hundred and seventy six patients had a limited pelvic lymphadenectomy (June 2000–June 2006, group 1). One hundred and twenty seven patients had an extended pelvis lymphadenectomy (June 2006–April 2010, group 2) including two sub-groups according to the lateral limit of the procedure i.e. with (group 2a, 60 patients) or without dissection of the lateral side of the iliac artery (group 2b, 67 patients).

      Results

      Preoperative data (age, BMI, cTNM, Gleason score and PSA) were comparable between the groups. The number of lymph nodes and the incidence of metastatic lymph nodes were lower in group 1 (6,7 lymph nodes and 5,7%) compared to group 2 (a+b) (15.6 lymph nodes and 18.9%) (P =0.001 and P =0.0004). However, there was no difference between groups 2a and 2b (15.4 and 16.7% vs 15,8 and 20.8% P =0.65 respectively). There were more complications in the extended lymphadenectomy group compared to the limited procedure (35.4% vs 14.2%, P =0.0001), in particular more lymphatic complications (27.5% vs 10.2% P =0.0001) and lymphoedema (LO) (15.7% vs 0.6% P =0.00001). However the lymphorhea (LR) and lymphocele (LC) rate was not different (P =0.11 and P =0.17). All complications were mainly of low Clavien's classification grade (1+2) whatever the group of lymphadenectomy. The hospital stay was not increased in group 2a or 2b in regard to group 1. The rate of LR and LC was higher in group 2a than in group1 (P =0.02 and P =0.05) but not between group 2b and 1 (P =0.81 and P =0.47).

      Conclusion

      Our study showed a higher rate of complications after extended pelvic lymphadenectomy but of low grade in most cases. Moreover the lateral dissection sparing the lateral side of the iliac artery reduced the risk of lymphatic complications without decreasing the number of lymph nodes removed and the rate of metastasis.

    • Éditorial

      Prog Urol, 2014, 2, 24, 72

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    • Résection transuréthrale de la prostate bipolaire versus monopolaire : étude prospective randomisée

      Résumé
      But

      Comparer la résection transuréthrale de la prostate (RTUP) bipolaire avec la résection monopolaire.

      Matériel et méthodes

      Une étude prospective randomisée a été réalisée entre janvier 2010 et septembre 2011. On a étudié en premier lieu l’efficacité du traitement (débit maximal [Qmax], le score IPSS) et les complications (événements indésirables, le TURP syndrome clinique et biologique mesuré par la baisse postopératoire de la natrémie et le taux d’hémoglobine). En second lieu, on a étudié la durée d’intervention, la durée de l’irrigation, du drainage et d’hospitalisation.

      Résultats

      Soixante patients consécutifs ont été randomisés, 29 patients dans le groupe de RTUP monopolaire et 31 dans le groupe de RTUP bipolaire. Les deux groupes étaient comparables en âge, volume de la prostate, valeur moyenne de PSA, le score IPSS. La baisse moyenne de la natrémie postopératoire pour les groupes RTUP bipolaires et monopolaires était respectivement 1,2 et 8,7mmol/L. Cependant, il n’y avait aucune différence statistique dans la baisse de l’Hb postopératoire entre les deux groupes. La durée moyenne du drainage était respectivement 26,6 et 52heures dans les groupes bipolaires et monopolaires. Cette différence était statistiquement significative, tout comme la différence dans la durée d’hospitalisation. Les améliorations de l’IPSS et Qmax étaient comparables entre les deux groupes à 12 mois de suivi.

      Conclusion

      Avec des résultats cliniquement comparables à la RTUP monopolaire, la RTUP bipolaire a permis une réduction de la durée d’irrigation, du délai d’ablation de la sonde vésicale et de la durée d’hospitalisation.

      Niveau de preuve

      2.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résection transuréthrale de la prostate bipolaire versus monopolaire : étude prospective randomisée

      Summary
      Purpose

      To compare bipolar with standard monopolar transurethral resection of the prostate (TURP).

      Material and methods

      A prospectively randomized study was conducted between January 2010 and September 2011. Primary end points studied were efficacy (maximum flow rate [Qmax], International Prostate Symptom Score) and safety (adverse events, decline in postoperative serum sodium [Na+] and haemoglobin [Hb] levels). Secondary end points were operation time and duration of irrigation, catheterization, and hospitalization.

      Results

      Sixty consecutive patients were randomized and completed the study, with 29 patients in the monopolar TURP group and 31 in the TURIS group. At baseline, the two groups were comparable in age, prostate volume, mean prostate-specific antigen value, International Prostate Symptom Score, and they had at least 12months of follow-up. Declines in the mean postoperative serum Na+ for bipolar and monopolar TURP groups were 1.2 and 8.7mmol/L, respectively. However, there was no statistical difference in the decline in postoperative Hb between the two groups. The mean catheterization time was 26.6 and 52hours in the bipolar and standard groups, respectively. This difference was statistically significant as was the difference in the time to hospital discharge. The IPSS and Qmax improvements were comparable between the two groups at 12months of follow-up.

      Conclusion

      No clinically relevant differences in short-term efficacy are existed between the two techniques, but bipolar TURP is preferable due to a more favorable safety profile and shorter catheterization duration.

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    • Incontinence urinaire d’effort postopératoire chez l’homme : résultats du traitement par bandelette transobturatrice I-STOP TOMS ®

      Résumé
      Objectif

      Évaluer les résultats du traitement de l’incontinence urinaire d’effort postopératoire par la mise en place d’une bandelette sous-urétrale I-STOP TOMS®.

      Patients et méthode

      Entre avril 2007 et août 2012, 29 patients ont été opérés par bandelette sous-urétrale. L’incontinence urinaire d’effort était classée selon le nombre de protections par jour en légère, modérée ou sévère. Les patients étaient également évalués à l’aide des auto-questionnaires Incontinence Quality of Life (IQOL), Mesure du Handicap Urinaire (MHU) et Ditrovie.

      Résultats

      En préopératoire, 16 patients (55,2 %) avaient une incontinence légère, 12 (41,4 %) une incontinence modérée et un patient (3,4 %) une incontinence sévère. Le MHU médian préopératoire était à 9 (5–12) ; l’IQOL médian à 73 (58–88) ; et le Ditrovie médian à 2,7 (2,1–3,3). À trois mois, le MHU médian était à 7 (4–9) ; l’IQOL médian à 85 (75–99) ; et le Ditrovie médian à 2,1 (1,6–2,4). Il existait une amélioration significative entre les scores pré- et postopératoires des questionnaires IQOL (p =0,014) et Ditrovie (p <0,001). À trois mois, six patients étaient secs (20,7 %), 19 patients avaient une incontinence légère (65,5 %) et quatre une incontinence modérée (13,8 %) ; au total 17 patients (58,6 %) avaient une amélioration significative du nombre de protections (20,7 % secs, 37,9 % améliorés). Après un suivi moyen de 24±19,9mois, cinq patients étaient secs (17,2 %), 20 patients (69 %) avaient une incontinence légère et quatre une incontinence modérée (13,8 %).

      Conclusion

      La bandelette sous-urétrale I-STOP TOMS® a apporté une amélioration du degré de sévérité de l’incontinence d’effort postopératoire. Néanmoins, le taux de continence était faible.

      Niveau de preuve

      5.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Incontinence urinaire d’effort postopératoire chez l’homme : résultats du traitement par bandelette transobturatrice I-STOP TOMS ®

      Summary
      Objective

      To evaluate the outcome of postoperative male stress urinary incontinence surgery using the I-STOP TOMS® sub-urethral sling.

      Material and method

      Between April 2007 and August 2012, 29 patients had been treated by sub-urethral sling. Stress urinary incontinence was classified as mild, moderate or severe according to the number of pads per day. Patients were also assessed thanks to IQOL, MHU and Ditrovie self-administered questionnaires.

      Results

      Before surgery, 16 patients (55.2%) had mild incontinence, 12 (41.4%) had moderate incontinence and one (3.4%) had severe incontinence. Preoperative median MHU was 9 (5–12); median IQOL was 73 (58–88); and median Ditrovie was 2.7 (2.1–3.3). Three months after surgery, median MHU was 7 (4–9); median IQOL was 85 (75–99); and median Ditrovie was 2.1 (1.6–2.4). Pre- and postoperative questionnaires scores show a significant improvement for IQOL (P =0.014) and Ditrovie (P <0.001). After 3months, six patients were dry (20.7%), 19 patients had mild incontinence (65.5%) and four had moderate incontinence (13.8%); in résumé 17 patients (58.6%) showed a significant improvement in the number of pads (20.7% dry, 37.9% improved). After a mean follow-up of 24±19.9months, five patients were dry (17.2%), 20 patients (69%) had mild incontinence and four had moderate incontinence (13.8%).

      Conclusion

      I-STOP TOMS® sub-urethral sling improved the level of postoperative stress urinary incontinence. However, the continence rate was weak.

      Level of evidence

      5.

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    • Description andrologique d’une population azoosperme avec une agénésie des canaux déférents consultant pour infertilité

      Résumé
      Contexte

      Depuis les années 1990, l’agénésie des canaux déférents est identifiée comme une forme mineure de mucoviscidose en raison de la fréquence des anomalies du gène CFTR . Elle est responsable d’infertilité masculine par azoospermie obstructive non curable chirurgicalement. Le prélèvement chirurgical de sperme et l’injection de spermatozoïde en intracytopasmique (ICSI) permettent désormais à ces patients infertiles de devenir pères.

      Patients et méthodes

      Cent quatre patients consécutifs étaient étudiés rétrospectivement, avec bilan complet clinique, spermiologique, hormonal, échographique et génétique. Les données des prélèvements chirurgicaux de sperme et des tentatives d’ICSI étaient colligées.

      Résultats

      Soixante-douze pour cent des patients avaient une ou des mutation(s) du gène CFTR , 20 % une anomalie rénale découverte en échographie, 84,5 % une anomalie des vésicules séminales. L’association d’un volume du sperme inférieur à 2mL avec un pH inférieur à 7,2, un fructose inférieur à 2 et un chlore sudoral moyen supérieur à 60mmol/L permettait d’identifier d’emblée 30 % des patients porteurs de mutation(s) et indemnes d’anomalie rénale. Le taux d’extraction de spermatozoïdes était de 98 %.

      Conclusion

      La recherche de mutations du gène CFTR et l’échographie de l’appareil génito-urinaire sont indispensables au bilan de ces patients. La simple association d’un volume du sperme inférieur à 2mL avec un pH inférieur à 7,2 et un fructose inférieur à 2 doit d’emblée orienter vers une forme mineure de mucoviscidose et déclencher la recherche d’anomalies génétiques et du chlore sudoral. La qualité d’extraction de spermatozoïdes associée aux progrès techniques de la FIV/ICSI permet désormais d’obtenir un excellent taux de grossesse de 66 % chez les compagnes de ces patients infertiles.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Description andrologique d’une population azoosperme avec une agénésie des canaux déférents consultant pour infertilité

      Summary
      Context

      In the 1990's, congenital agenesis of the vas deferens was identified as a minor form of cystic fibrosis in relation to the frequency of mutations of the CFTR gene associated. It is responsible for masculine infertility by obstructive azoospermia; which is not accessible to a surgical treatment. However, surgical sperm retrieval and injection de spermatozoïde en intracytopasmique (ICSI) allow fatherhood for these patients.

      Patients and methods

      A retrospective analysis of 104 consecutive patients from 1996 to 2006. A comprehensive clinical, spermiologic, hormonal, imaging and genetic workup was carried on. The data from the surgical extractions and the attempts of ICSI were collected.

      Results

      Seventy-five percent of the patients had a mutation of the CFTR gene; ultrasound imaging revealed a renal or a seminal vesicle abnormality in 20% and 84.5% of the patients, respectively. The association of a semen volume less than 2mL with a pH less than 7.2, a fructose less than 2 and mean sudoral chlore greater than 60mmol/L enabled an immediate identification of 30% of patients carrier of the mutation and without renal abnormality. The sperm extraction rate was 98%.

      Conclusion

      A search for the CFTR gene mutations and an ultrasound imaging of the genito-urinary system are essential to the workup of these patients. The association of a semen volume less than 2mL, a semen pH less than 7.2 and a fructose less than 2 must point towards a minor form of cystic fibrosis and prompt the workup of genetic abnormalities and sudoral chlore testing. The results of the sperm extraction combined to the technical advances of IVF/ICSI allow excellent pregnancy rates of 66% for the companions of these patients.

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    • Oncocytose rénale unilatérale : à propos d’un cas

      Résumé

      Les oncytomes rénaux sont des tumeurs rares (5 % des tumeurs rénales). Ces tumeurs bénignes sont diagnostiquées de façon fortuite car le plus souvent asymptomatique. Parfois, il s’agit de multiples tumeurs bilatérales, affectant le parenchyme rénal et rentrant dans le cadre d’une oncocytose rénale. Nous rapportons le cas d’une oncocytose unilatérale droite, situation très rare, caractérisée par une atteinte complète du parenchyme rénal droit par des nodules oncocytaires.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Oncocytose rénale unilatérale : à propos d’un cas

      Summary

      The renal oncocytoma tumors are rare (5% of renal tumors). These benign tumors are incidentally diagnosed most often in an asymptomatic form. Sometimes it is multiple bilateral tumors affecting the renal parenchyma and forming a renal oncocytosis. We report the case of a unilateral right renal oncocytosis, very rare situation, characterized by a right renal parenchymal nodules with oncocytoma and a normal left kidney.

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    • La gangrène de la verge : une rare complication de la calciphylaxie systémique, à dépister

      Résumé

      La gangrène de la verge constitue une complication rare et grave de l’insuffisance rénale terminale, entrant dans le cadre de la calciphylaxie systémique. Nous rapportons le cas d’un patient de 58ans, insuffisant rénal et diabétique qui a eu une nécrose du gland. L’IRM a permis de préciser les limites de la nécrose. Le traitement a consisté en une amputation partielle de la verge. L’examen anatomopathologique a conclu à une calciphylaxie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La gangrène de la verge : une rare complication de la calciphylaxie systémique, à dépister

      Summary

      Gangrene of the penis is a rare and serious complication of end stage renal disease, being an expression of systemic calciphylaxis. We report the case of a 58-year-old patient with chronic renal failure and diabetes, who presented with a necrosis of the gland. MRI defined the limits of necrosis. The treatment consisted in partial amputation of the penis. Histological examination found a calciphylaxis.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2014, 2, 24, i

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