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    Numéro 11- Volume 23- pp. 911-950 (Septembre 2013)

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    • Specific obstetrical risk factors for urinary versus anal incontinence 4 years after first delivery

      Summary
      Aim

      Delivery can be complicated by urinary or anal incontinence (UI or AI). We hypothesized that the mechanisms of injury may differ for UI and AI. Hence, obstetrical risk factors may be specific for different types of incontinence.

      Design

      Data on maternal characteristics were collected at first delivery. Data on incontinence were obtained by a questionnaire completed by 627 women 4years after first delivery. UI was defined by “Do you have involuntary loss of urine” and AI by “Do you have involuntary loss of flatus or stool”. A multinomial logistic regression analysis was conducted to assess risk factors for UI only, AI only, and UI+AI.

      Results

      Twenty-two percent of women reported UI only, 6.5% AI only, and 6.5% both. Risk factors associated with UI only were age (at first delivery)≥30 (OR 2.27 [95% CI 1.47–3.49]), pre-existing UI (6.44 [2.19–19.0]) and pregnancy UI (3.64 [2.25–5.91]). Risk factors associated with AI only were length of the second active stage>20minutes (2.86 [1.15–7.13]) and third degree perineal tear (20.9 [1.73–252]). Significant predictors of UI+AI were age≥30 (2.65 [1.29–5.46]), no epidural (4.29 [1.65–11.1]), third degree perineal tear (20.0 [1.28–314]), and UI before pregnancy (32.9 [9.00–120]). Cesarean delivery was not significantly associated with UI, AI, or UI+AI, although for all three outcomes, the adjusted odds ratios were substantially less than one.

      Conclusion

      We found specific associations between obstetrical risk factors and urinary versus anal incontinence 4years after first delivery. Our results are consistent with the hypothesis that the underlying mechanisms of injury differ for UI and AI.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Specific obstetrical risk factors for urinary versus anal incontinence 4 years after first delivery

      Résumé
      Objectif

      L’accouchement peut se compliquer par une incontinence urinaire ou anale (IU ou IA). Notre hypothèse est que si les mécanismes lésionnels sont différents pour chaque incontinence, les facteurs de risque obstétricaux devraient être spécifiques à chaque type d’incontinence.

      Méthodes

      Les données sur la mère ont été recueillies à la première naissance. Les données sur l’incontinence ont été obtenues par un questionnaire rempli par 627 femmes, quatre ans après le premier accouchement. L’IU était définie par « Avez-vous des fuites involontaires d’urine ? » et l’IA par « Avez-vous des pertes involontaires de gaz ou de selles ? ». Une régression logistique multinomiale a été conduite afin d’estimer les facteurs de risque pour l’IU isolée, l’IA isolée, et IU+IA.

      Résultats

      Vingt-deux pour cent des femmes avaient une IU isolée, 6,5 % une IA isolée, et 6,5 % les deux à la fois. Les facteurs de risque associés à l’IU isolée étaient un âge (au premier accouchement) supérieur ou égal à 30ans (OR 2,27 [IC 95 % 1,47–3,49]), une IU préexistante (6,44 [2,19–19,0]), et une IU de la grossesse (3,64 [2,25–5,91]). Les facteurs de risque associés à l’IA isolée étaient une durée des efforts expulsifs supérieures à 20minutes (2,86 [1,15–7,13]) et un périnée complet (20,0 [1,28–314]). Les facteurs de risques pour IU+IA étaient un âge supérieur ou égal à 30ans (2,65 [1,29–5,46]), l’absence de péridurale (4,29 [1,65–11,1]), un périnée complet (20,0 [1,28–314]), et une IU préexistante à la grossesse (32,9 [9,00–120]). L’accouchement par césarienne n’était pas significativement associée à l’IU isolée, à IA isolée, ou IU+IA, bien que pour les trois, les OR ajustés étaient sensiblement inférieur à un.

      Conclusion

      Nous avons trouvé des associations spécifiques entre des facteurs obstétricaux et l’incontinence urinaire ou anale quatre ans après le premier accouchement. Nos résultats sont compatibles avec l’hypothèse que les mécanismes lésionnels diffèrent pour l’IU et l’IA.

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    • Mini-bandelettes pour le traitement de l’incontinence urinaire d’effort féminine : revue de la littérature

      Résumé
      But

      Effectuer une revue de la littérature concernant le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) de la femme d’origine non neurologique par les mini-bandelettes sous-uréthrales.

      Méthodes

      Revue de la base de données Medline/Pubmed jusqu’en juin 2013. La bandelette TVT-Secur™ a été exclue, car ce dispositif n’est plus commercialisé.

      Résultats

      Les deux dispositifs les plus étudiés, hors TVT-Secur™, étaient Ajust™ et Mini-Arc™. Le Mini-Arc™ présentait des taux de succès entre 44 % et 91,4 % à un an. La bandelette Ajust™ était le dispositif dont les résultats étaient les plus homogènes avec une efficacité à moyen terme d’environ 80 %. Un faible taux de complications per- et postopératoires a été rapporté dans tous les cas. Deux études randomisées ont été publiées comparant mini-bandelette et bandelette traditionnelle avec un recul minimum de un an, ainsi qu’une méta-analyse. Ces différents travaux objectivaient des taux d’efficacité égaux ou inférieurs aux BSU traditionnelles.

      Conclusion

      Devant le faible recul, le niveau de preuve limité et l’hétérogénéité des données publiées, les mini-bandelettes doivent être évaluées dans le cadre de protocoles de recherche clinique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Mini-bandelettes pour le traitement de l’incontinence urinaire d’effort féminine : revue de la littérature

      Summary
      Aim

      To conduct a review about the use of single incision mini-slings (SIMS) to manage non-neurogenic stress urinary incontinence in women.

      Methods

      Literature search in Pubmed/MEdline database until june 2013. TVT-Secur™ was excluded because this device is not anymore marketed.

      Results

      Ajust™ and Mini-Arc™ were the two main SIMS evaluated in the literature. Studies about Mini-Arc™ generated heterogeneous results, with a success rate between 44% and 91% after 1year. Ajust™ was the most promising device with 80% efficacy after mid-term follow-up. All evaluated SIMS had a low rate of immediate complications. Two randomized controlled trials comparing SIMS and traditional mid-urethral slings were identified, as well as one meta-analysis; they all concluded to non-superiority or inferiority for the mini-sling versus traditional slings.

      Conclusion

      Due to short follow-up, limited evidence and heterogeneous data, SIMS are not yet standard of care and further research is warranted.

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    • Voie du monoxyde d’azote et bas appareil urinaire féminin. Rôles physiologique et physiopathologique

      Résumé
      But

      Le but de cet article était de faire une revue de la littérature sur les relations entre la voie du monoxyde d’azote (NO) et le bas appareil urinaire féminin.

      Matériel

      Une étude de la littérature à partir de la base de donnée Pubmed/Medline jusqu’au 31 décembre 2012 a été menée en utilisant les mots clés : « lower urinary tract, bladder, urethra, nervous central system, innervation, female, women, nitric oxide, phosphodiesterase, bladder outlet obstruction, urinary incontinence, overactive bladder, urinary tract infection ».

      Résultats

      Deux isoformes de la monoxyde d’azote synthase (NOS), l’isoforme neuronale (nNOS) et l’isoforme endothéliale (eNOS), sont constitutivement exprimées au niveau du bas appareil urinaire avec une expression plus importante de la nNOS au niveau du col vésical et de l’urètre que dans la vessie. Le principal rôle physiologique du NO au niveau vésical est de moduler la voie afférente vésicale. En revanche, en situation pathologique, l’expression de l’isoforme inductible de la NOS est associée à une augmentation de l’activité contractile et à l’apparition d’une hypertrophie du détrusor et la eNOS favorise l’internalisation des Escherichia coli favorisant les infections urinaires récidivantes. Au niveau urétral, le monoxyde d’azote joue un rôle primordial dans la relaxation des fibres musculaires lisses.

      Conclusion

      La voie du NO joue un rôle important dans la physiologie et la physiopathologie du bas appareil urinaire de la femme. Alors que physiologiquement, elle agit principalement dans le contrôle de la relaxation du col vésical et de l’urètre, en situation pathologique, elle intervient dans la genèse des dysfonctionnements vésicaux.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Voie du monoxyde d’azote et bas appareil urinaire féminin. Rôles physiologique et physiopathologique

      Summary
      Goal

      The aim was to review the literature on nitric oxide and female lower urinary tract.

      Material

      A literature review through the PubMed library until December, 31 2012 was carried out using the following keywords: lower urinary tract, bladder, urethra, nervous central system, innervation, female, women, nitric oxide, phosphodiesterase, bladder outlet obstruction, urinary incontinence, overactive bladder, urinary tract infection.

      Results

      Two nitric oxide synthase isoforms, the neuronal (nNOS) and the endothelial (eNOS), are constitutively expressed in the lower urinary tract. Nevertheless, nNOS is mainly expressed in the bladder neck and the urethra. In the bladder, NO modulates the afferent neurons activity. In pathological condition, inducible NOS expression induces an increase in detrusor contractility and bladder wall thickness and eNOS facilitates Escherichia coli bladder wall invasion inducing recurrent urinary tract infections. In the urethra, NO play a major role in smooth muscle cells relaxation.

      Conclusion

      The NO pathway plays a major role in the female lower urinary tract physiology and physiopathology. While it acts mainly on bladder outlet, in pathological condition, it is involved in bladder dysfunction occurrence.

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    • Stimulation transcutanée chronique du nerf tibial dans l’hyperactivité vésicale des syndromes parkinsoniens

      Résumé
      Objectif

      Évaluer l’efficacité de la stimulation chronique du nerf tibial (SNT) sur l’hyperactivité vésicale chez des patientes atteintes de syndromes parkinsoniens.

      Patientes et méthodes

      Il s’agissait d’une étude pilote, prospective, monocentrique d’une cohorte consécutive de six patientes. Le traitement consistait en une séance de SNT par électrodes collées de 20minutes par jour pendant six semaines. Le critère principal d’évaluation était le Patient Global Impression of Improvement (PGI-I). Les critères secondaires étaient semi-objectifs : calendrier mictionnel, questionnaires de symptômes et qualité de vie ; et objectifs : données du bilan urodynamiques. Les données préthérapeutiques étaient comparées aux données après six semaines de SNT.

      Résultats

      Le traitement a été perçu comme bénéfique sur l’échelle PGI-I par cinq patientes sur six (83 %) qui ont demandé à continuer le traitement et le poursuivaient toujours six mois après la fin de l’étude. Une tendance à l’amélioration était observée pour seulement deux des critères secondaires d’évaluation, le score V8 médian qui passait de 21/40 à 14/40 (p =0,2) et la capacité cystomanométrique maximale qui passait de 211mL±106 à 260mL±226 (p =0,6) après SNT.

      Conclusion

      Malgré une tendance à l’amélioration des scores de symptômes et des critères urodynamiques, nous n’avons pas observé de différences significatives après SNT. Ces résultats préliminaires justifient la poursuite de l’évaluation de cette technique en augmentant l’effectif et en introduisant une évaluation de l’effet placebo.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Stimulation transcutanée chronique du nerf tibial dans l’hyperactivité vésicale des syndromes parkinsoniens

      Summary
      Objectives

      To evaluate the efficacy of chronic transcutaneous tibial nerve stimulation (TNS) on overactive bladder syndrome in female patients with Parkinson's disease (PD) and multiple system atrophy (MSA).

      Patients and methods

      A prospective monocentric study enrolled six female patients with PD or MSA suffering from overactive bladder syndrome for a six-week study period. Daily sessions of 20minutes of TNS were provided. The primary outcome measurement was the Patient Global Impression of Improvement (PGI-I scale). The secondary outcomes measurements were symptom and quality of life scores, bladder diary and urodynamics. The outcomes after 6weeks of TNS were compared to baseline.

      Results

      TNS was considered as an effective treatment by five patients out of six (83%) who ask to pursue the treatment and were still doing it 6months after the end of the study. A trend improvement was observed in only two of the secondary evaluation criteria the V8 median score 21/40 to 14/40 (P =0.2) and the maximum cystometric capacity increased from 211mL±106 to 260mL±226 (P =0.6) after SNT.

      Conclusion

      Although urodynamics and symptoms scores did not show significant difference, an efficacy of TNS on overactive bladder in PD and MSA is possible. Additional placebo controlled works enrolling more patients are required to ensure these preliminary results.

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    • Can the PFDI or PFIQ be used to predict outcome in pelvic reconstructive surgery?

      Summary
      Objective

      To determine a syndrome score threshold on PFDI or PFIQ predictive of a significant improvement in post-operative functional results.

      Design

      A retrospective case review (Canadian Task Force Classification II-2).

      Setting

      University and research hospital.

      Population

      Women diagnosed with pelvic organ prolapse and repaired with synthetic vaginal mesh.

      Methods

      Quality of life was arbitrarily considered to have improved significantly if the score decreases by more than 50% between pre-operatively and 36 months post-operatively. We investigated the pre-operative cut-off score predictive of no quality of life improvement at M36 from a prospective trial for surgical pelvic organ prolapse treatment.

      Results

      The most accurate pre-operative cut-off score predicting a failure to improve quality of life at 36 months post-operatively was 62/300 (PFDI Score). This cut-off value had a positive predictive value of 83.6% and specificity of 62.1%. No significant threshold was obtained from the PFIQ score.

      Conclusion

      The intensity of symptoms before surgery may interfere as a predictive factor for outcome.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Can the PFDI or PFIQ be used to predict outcome in pelvic reconstructive surgery?

      Résumé
      Objectif

      Déterminer un seuil sur le score des questionnaires de symptômes PFDI ou PFIQ prédictif d’une amélioration significative des résultats fonctionnels postopératoires.

      Type

      Étude rétrospective (II-2).

      Population

      Les femmes diagnostiquées avec prolapsus des organes pelviens et traitées avec prothèses synthétique par voie vaginale.

      Méthodes

      La qualité de vie était arbitrairement considérée comme améliorée si le score diminue de plus de 50 % entre la période préopératoire et 36 mois postopératoire. Nous avons recherché le seuil préopératoire prédictif de la non-amélioration de la qualité de vie à M36, à partir d’une étude prospective sur la prise en charge du prolapsus.

      Résultats

      Le seuil préopératoire prédisant un défaut d’amélioration postopératoire était de 62/300 (PFDI Score). Cette valeur seuil avait une valeur prédictive positive de 83,6 % et une spécificité de 62,1 %. Aucun seuil significatif n’a été obtenu du PFIQ.

      Conclusion

      L’intensité des symptômes avant l’intervention chirurgicale pourrait interférer dans le succès de la chirurgie comme un facteur prédictif.

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    • Analyse clinique et neurophysiologique des troubles de la sensibilité pénienne. Étude prospective de 44 cas

      Résumé
      But

      Préciser les caractéristiques cliniques, les mécanismes et l’étiologie des troubles sensitifs péniens.

      Méthode

      Quarante quatre patients consultant pour des troubles sensitifs de la verge ont été prospectivement explorés. Étaient réalisés : un examen clinique neurologique et périnéal, une exploration électrophysiologique périnéale comportant un électromyogramme des muscles bulbocaverneux, une étude du réflexe sacré, un enregistrement des potentiels évoqués corticaux du nerf pudendal, une mesure de la vitesse de conduction sensitive du nerf dorsal de la verge et un enregistrement des latences terminales du nerf pudendal par stimulation endorectale.

      Résultats

      Les troubles sensitifs péniens à type d’anesthésie (six cas, 13 %), d’hypoesthésie (34 cas, 77 %) et de paresthésies (quatre cas, 9 %) étaient accompagnés 19 fois (43 %) d’une dysérection s’associant à une hypoorgasmie (sept cas, 16 %), à une sensation de gland froid (quatre cas, 9 %) et d’une perte du repérage spatial du gland pendant le rapport sexuel (trois cas, 7 %). Une altération des explorations électriques a été notée 17 fois (38 %), avec toujours une perturbation d’au moins une des techniques explorant le versant sensitif (vitesse du nerf dorsal de la verge, potentiel cortical, latence distale sensitive). Vingt-sept fois (62 %) les tests électrophysiologiques étaient normaux. Pour les 17 (38 %) patients, la cause des troubles sensitifs a pu être déterminée : cinq compressions du nerf au cours d’une intervention orthopédique, neuf étirements après trajet inhabituel en vélo, deux maladies de La Peyronie et un diabète.

      Conclusion

      Dans cette série, nous avons observé une prévalence de troubles sensitifs péniens neuropathiques de l’ordre de 40 %.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Analyse clinique et neurophysiologique des troubles de la sensibilité pénienne. Étude prospective de 44 cas

      Summary
      Objective

      To precise clinical presentations, pathophysiology and etiologies of penile sensory alteration.

      Methods

      Forty-four patients with penile sensory dysfunction underwent clinical and electrophysiological testing with electromyography of bulbocavernosus muscles, study of sacral reflex latencies, somatosensory cortical responses following stimulation of the dorsal nerve of the penis, sensory velocity of the dorsal nerve and pudendal nerve terminal sensory latencies.

      Results

      Penile anesthesia was observed in six (13%) patients, loss of sensibility in 34 (77%), paresthesia in four (9%). Erectile dysfunction was noted in 19 (43%) patients, hypo-orgasmia in seven (16%), cold glans penis sensation in four and loss of spatial sensation during intercourse in three (7%). Abnormalities of electrophysiological perineal testing were observed in 17 (38%) patients. In 27 (62%) cases, no alteration of electrophysiological testing was observed. In 17 (38%) patients, a specific aetiology was founded by means nerve palsy during orthopedic surgery in five cases, entrapment neuropathy following byking in nine cases, two La Peyronie diseases and one diabetes mellitus.

      Conclusion

      In the current series, the prevalence of neuropathy of the dorsal nerve of the penis (that can determine a loss of sensibility) was 40%.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2013, 11, 23, i

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