Effets des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 sur les symptômes du bas appareil urinaire associés à une hypertrophie bénigne de la prostate
L’objectif de cette revue de la littérature a été de rapporter les données cliniques actuellement disponibles sur les effets des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5) sur les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).
Une revue de la littérature internationale a été réalisée en février 2012 à partir de la base de données Medline (National Library of Medicine, États-Unis). Elle a concerné les études cliniques, rapportant les effets des IPDE5 sur les SBAU associés à une HBP, publiées ces 15 dernières années (1997 à 2012). Au total, 12 études ont été sélectionnées : quatre études concernant le sildénafil dont une randomisée, contrôlée, en double insu, une étude randomisée contrôlée en double insu concernant le vardénafil et sept études concernant le tadalafil dont cinq randomisées, contrôlées, en double insu et une étude d’extension en ouvert sur un an.
Les IPDE5 améliorent significativement l’International Prostatic Symptom Score (IPSS) total comparativement au placebo. Le plus souvent, le débit urinaire maximal (Qmax) n’était pas significativement augmenté versus placebo. Une amélioration du Qmax statistiquement significative a cependant été rapportée dans certaines études.
Les données cliniques disponibles évaluant l’efficacité de l’inhibition de la PDE5 sur les SBAU liés à une HBP sont convaincantes. Les IPDE5 sont ainsi une nouvelle classe thérapeutique dans le traitement de cette pathologie, d’autant plus intéressante chez les patients souffrant à la fois de SBAU et de dysfonction érectile (DE), deux affections fréquemment associées.
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