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    Numéro 9- Volume 21- pp. 585-654 (Octobre 2011)

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    • Fistules urétrorectales : quelle prise en charge diagnostique et thérapeutique ? Revue de la littérature et état de l’art

      Résumé
      Introduction

      Les fistules urétrorectales (FUR) sont principalement d’origines iatrogènes. Elles entraînent une forte altération de la qualité de vie du malade et sont de gestion difficile pour le praticien. Il n’existe aucun consensus sur leur prise en charge.

      Patients et méthodes

      Les principales séries des 20 dernières années ont été sélectionnées et analysées afin d’identifier la meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique.

      Résultats

      Différents schémas thérapeutiques existaient, en utilisant plusieurs techniques chirurgicales, de la dérivation urodigestive seule au schéma en trois temps avec dérivation puis réparation avec lambeau d’interposition en cas de dégâts tissulaires.

      Conclusion

      Les causes de la fistule et le recours préalable à la radiothérapie conditionnaient nettement son pronostic. Le protocole témoignant de la plus grande efficacité est celui en trois temps, que nous avons détaillé ici. Le lambeau d’interposition semblant être le plus efficace était la graciloplastie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Fistules urétrorectales : quelle prise en charge diagnostique et thérapeutique ? Revue de la littérature et état de l’art

      Summary
      Introduction

      Rectourethral fistulae are predominantly of iatrogenous origin. They alter the patient’s quality of life and are difficult to manage from a medical standpoint.

      Patients and methods

      The major series of patients of the last 20 years have been analyzed, in order to define the best management of rectourethral fistulae.

      Results

      Many surgical techniques have been tried, as well as several protocols, ranging from simple urinary and fecal diversion to diversion followed by reconstruction and regional flap in case of tissue damage.

      Conclusion

      The fistula’s cause and the use of radiotherapy had a major impact on its prognosis. The best-suited protocol was the 3-step protocol, which has been described within. The flap, which seemed to have the best results, was the gracilis muscle flap.

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    • Sipuleucel-T : un vaccin contre le cancer de la prostate : « mode d’emploi » pour les urologues

      Résumé

      Sipuleucel-T est le premier vaccin à obtenir l’AMM dans le cancer de la prostate, ouvrant ainsi une nouvelle voie thérapeutique. Son principe d’action repose sur le prélèvement de cellules présentatrices d’antigènes (cellules dentritiques) au cours d’une leucophérèse. Ces cellules sont activées, puis réinjectées. Elles sont alors capables de stimuler les lymphocytes T pour les diriger vers les cellules tumorales. Les résultats de l’étude Impact, essai pivot de phase III, ainsi que les deux autres essais randomisés ont montré un gain médian de survie de quatre mois dans le bras Sipuleucel-T. La survie calculée 36 mois après la randomisation était de 31,7 % dans le bras traité contre 23 % dans le bras placebo. En revanche, il n’y avait pas de différence entre les bras traités et contrôle en termes de progression clinique (hazard ratio : 0,95 ; 95 % IC, 0,77 à 1,17 ; p =0,63). Nous exposons les modalités du traitement, les effets secondaires et les résultats obtenus à la lumière des récents essais randomisés.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Sipuleucel-T : un vaccin contre le cancer de la prostate : « mode d’emploi » pour les urologues

      Summary

      Sipuleucel-T is the first approved vaccine for prostate cancer, opening the pathway for this new treatment approach. The treatment process consists in isolating the patient dentritic cells via leukapherisis, stimulate and infuse them into the patient. These enhanced cells are then able to stimulate patient T lymphocytes to target the tumour cells. The median survival in the pivotal study, IMPACT, as well as in the previously reported randomised trials, was 4.1 months longer in the sipuleucel-T group. The estimated probability of survival 36 months after randomisation was 31.7% in the sipuleucel-T group and 23.0% in the placebo group. However, the median time to objective disease progression was similar in the two groups (hazard ratio: 0.95; 95% CI, 0.77 to 1.17; P =0.63). We report herein, the treatment modalities, side effects and results in the light of recently published randomised trials.

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    • Néphrectomie partielle de nécessité pour carcinome à cellules rénales : résultats oncologiques et fonctionnels

      Résumé
      Objectifs

      Étudier les résultats oncologiques et la fonction rénale après néphrectomie partielle de nécessité dans le traitement du carcinome à cellules rénales.

      Patients et méthodes

      De janvier 1990 à décembre 2009, 65 néphrectomies partielles chez 61 patients ont été réalisées dans une indication de nécessitée pour carcinome à cellules rénales.

      Résultats

      L’âge moyen des patients était de 59,3ans. Le suivi moyen a été de 47,4 mois. Les tumeurs étaient asymptomatiques dans 87,5 %. Le diamètre tumoral moyen était de 4,3cm. Vingt-neuf pour cent des patients ont récidivé à un délai moyen de 27,4 mois. La morbidité a été de 38,5 %. La créatininémie et la clairance rénale, préopératoires et en fin du suivi, étaient respectivement de 119 μmol/L et 63,1mL/min versus 137 μmol/L et 50,9mL/min (p =0,0003 et 0,0002). Le taux de survie globale à un, trois, cinq et dixans était respectivement de 98,4 %, 91,2 %, 91,2 % et 51,9 %.

      Conclusion

      La néphrectomie partielle de nécessité pour carcinome à cellules rénales a permis de préserver la fonction rénale mais au prix d’une morbidité et d’un taux de récidive significatif.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Néphrectomie partielle de nécessité pour carcinome à cellules rénales : résultats oncologiques et fonctionnels

      Summary
      Objectives

      To study oncological results and functional results after partial nephrectomy in imperative indication for the treatment of renal cell carcinoma.

      Patients and methods

      From January 1990 to December 2009, 65 partial nephrectomies in 61 patients were performed in imperative indication for renal cell carcinoma.

      Results

      The mean age of patients was 59.3 years. The mean follow-up was 47.4 months. The tumours were asymptomatic in 87.5%. The average tumour diameter was 4.3cm. Twenty-nine percent of patients relapsed after a mean time of 27.4 months. The morbidity was 38.5%. Preoperative and endpoint serum creatinine and renal clearance were respectively 119 μmol/L and 63.1mL/min versus 137 μmol/L and 50.9mL/min (P =0.0003; 0.0002). Overall survival at one, three, five and ten years was 98.4%, 91.2%, 91.2% and 51.9%.

      Conclusion

      Partial nephrectomy in imperative indication for renal cell carcinoma has helped preserve renal function but has a significant morbidity and recurrence rate.

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    • Résultats de la chirurgie des métastases surrénaliennes par voie laparoscopique

      Résumé
      Introduction

      La surrénalectomie laparoscopique pour métastase surrénalienne reste controversée. Notre but était d’analyser ses résultats carcinologiques.

      Matériel et méthodes

      Sur 332 surrénalectomies laparoscopiques, 13 étaient pour métastase surrénalienne (rein=5, poumon=3, mélanome=3, sein=1, œil=1). L’indication était curative (métastase unique) dans neuf cas (69 %), les quatre autres patients (31 %) ayant une maladie polymétastatique. Tous les patients vivants ont été recontactés en août 2010 afin de réaliser une analyse de survie et du statut de la maladie.

      Résultats

      La durée opératoire moyenne était de 174±102minutes, les pertes sanguines de 351±136mL. Trois conversions (23 %) ont été pratiquées pour perforation gastrique, plaie de veine cave et impossibilité de dissection. Les marges chirurgicales étaient positives dans six cas (46 %). Le risque de marges positives était plus faible en cas de métastase d’un carcinome rénal (Fischer, p =0,02). La médiane de survie globale était de 14 mois (3–45). La survie des métastases de carcinome rénal était significativement supérieure (p =0,035) à celle des métastases des autres tumeurs, respectivement 24 mois (11–36) contre six mois (3–45). Il n’y avait pas de différence en fonction de la technique laparoscopique employée, ni en fonction de l’âge, ni en fonction de la taille tumorale.

      Conclusion

      La chirurgie laparoscopique n’offrait pas de garantie suffisante pour être considérée comme un traitement standard des métastases surrénaliennes. Cependant, avec un taux de survie de 60 % et un taux de marges faible, les métastases des carcinomes rénaux ont semblé être de bonnes indications de surrénalectomie laparoscopique.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Résultats de la chirurgie des métastases surrénaliennes par voie laparoscopique

      Summary
      Introduction and objectives

      Indication of laparoscopic adrenalectomy for adrenal metastasis remains debated. Our aim was to analyze its carcinological results.

      Material and methods

      In a series of 332 laparoscopic adrenalectomies, 13 were for adrenal metastasis (kidney=5, lung=3, melanoma=3, breast=1, eye=1). The indication was curative (single metastasis) in nine cases (69%), the four other patients (31%) having a polymetastatic disease. All alive patients were interviewed in August 2010. Survival was estimated using the Kaplan-Meyer method, with comparisons using the log rank test.

      Results

      Mean operative time was 174.2±102minutes. Blood loss was 351±136mL. Three conversions (23%) were necessary, for gastric perforation, wound of vena cava and inability to dissect the adrenal. Surgical margins were positive in six cases (46%). The risk of positive margin was lower in case of metastasis of renal cell carcinoma (Fischer, p =0.02). The median of overall survival was 14 months (3–45). Survival was significantly higher in metastases of renal cell carcinoma (p =0.035) than in metastases of other tumors, 24 months (11–36) vs six months (3–45), respectively. There was no difference according to the laparoscopic technique used, neither according to the age, nor according to the tumoral size.

      Conclusions

      Laparoscopic surgery did not offer sufficient guarantee to be considered as the standard treatment in case of adrenal metastasis. However, with a survival rate of 60%, a lower rate of surgical margins, metastases of renal cell carcinoma seem to be the better candidates for laparoscopic adrenalectomy.

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    • Cancer de la prostate : corrélation des scores de Gleason entre les biopsies et les pièces opératoires

      Résumé

      Le score de Gleason est le critère histopronostique le plus utilisé dans le cancer de la prostate car il évalue l’agressivité et l’évolutivité de ce cancer.

      But

      Le but de ce travail rétrospectif était d’évaluer la corrélation entre les scores de Gleason des biopsies et des pièces opératoires.

      Patients et méthodes

      Du 1er janvier 2007 au 30 avril 2010, le diagnostic de cancer de la prostate avec score de Gleason avait été posé à la fois sur les biopsies et la pièce opératoire chez 123 patients.

      Résultats

      Pour les biopsies ainsi que les pièces opératoires, le score de Gleason variait de 3 à 9 pour une moyenne respective égale à 5,9 et 6,1. La corrélation entre le score de Gleason de la biopsie et celui de la pièce était parfaite dans 32,5 % des cas. Il existait une différence de score de un point dans 37,3 % et une différence d’au moins deux points dans 30 % des cas. Au total 28,4 % des scores de Gleason étaient surévalués tandis que 39 % étaient sous-évalués. Plus de la moitié des patients étaient classées en cancer moyennement différencié aussi bien sur les biopsies que sur les pièces opératoires. La corrélation pouvait être considérée comme bonne pour les cancers peu différenciés. Elle paraissait en revanche moins bonne pour les cancers bien et moyennement différenciés. En regroupant les patients selon les groupes bien, moyennement ou peu différencié, la corrélation entre le score de Gleason biopsique et celui de la pièce opératoire passait de 32,5 % à 74,8 %.

      Conclusion

      Le score de Gleason sur les biopsies montrait quelques limites dans l’appréciation de la prédiction, surtout que le cancer de la prostate est un cancer hétérogène. Le classement des patients selon les trois groupes distincts du degré de différenciation augmenterait la corrélation entre le score de Gleason biopsique et celui de la pièce opératoire.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de la prostate : corrélation des scores de Gleason entre les biopsies et les pièces opératoires

      Summary

      The Gleason score is a histopronostic criterion which gives an appraisal of prostate cancer aggressiveness and outcomes.

      Objective

      The goal of this retrospective study was to assess the relationship between Gleason scores appreciated on biopsies and later on surgical gross specimen.

      Results

      During the period of the study, 123 patients benefit of a histological diagnosis of prostate cancer recording Gleason score on biopsies and postsurgical intervention on gross specimen. After analysis of biopsies and for gross specimen the reported Gleason scores vary from 3 to 9 and the mean was 5.9 and 6.1 respectively. There was a good concordance between the Gleason scores for biopsies and gross specimen in about 32.5% of cases. We noted a difference of score of one point in 37.3% of patients and a difference of two points and more in 30% of cases. In 28.4% the Gleason scores were overestimated while in 39% they were underestimated. More than half of the patients’ cohort was classified in the group of histologically moderately differentiated cancer. When grouping the patients according to the histological types well, moderately or less differentiated cancers, the Gleason scores concordance for biopsies and for gross specimen change from 32.5% up to 74.8%. The correlation can be considered good for the less differentiated cancers.

      Conclusion

      Gleason score showed some limits in the appreciation of the prediction. The grouping of patients according to the three distinct histological differentiation groups increases the concordance between the score of Gleason on biopsy specimen and gross specimen but it seems less powerful for cancers well and moderately differentiated cancers.

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    • Cancer de prostate associé à une pathologie rectale sévère. Résultats préliminaires carcinologiques et fonctionnels du traitement par HIFU (Ablatherm)

      Résumé
      Objectif

      La littérature concernant la stratégie thérapeutique face à un cancer de prostate après une pathologie colorectale est très pauvre. L’objectif de cette étude était de déterminer l’efficacité du traitement par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) chez des patients ayant des antécédents de pathologie colorectale sévère.

      Patients et méthodes

      Entre 2002 et 2009, 14 patients ont été traités par HIFU pour un cancer localisé de prostate. Tous avaient des antécédents colorectaux (cancer, lymphome du rectum ou maladie inflammatoire chronique intestinale [Crohn, RCH]) et ont été suivis de façon prospective.

      Résultat

      L’âge moyen était de 65,8±6,1ans, le délai moyen entre le traitement de la maladie colorectale et le traitement du cancer de prostate était de 10,6±6,8ans. Le Prostate Specific Antigen (PSA) moyen avant HIFU était de 12,1ng/mL (4,5 à 55). Cliniquement, 57,2 % étaient classé T1, 21,4 % T2 et 21,4 % étaient classé T3. Le score de Gleason était inférieur ou égal à 6 chez quatre patients (28,6 %), 7 chez neuf patients (64,3 %), et supérieur ou égal à 8 chez un patient (7,1 %). Le volume prostatique moyen prétraitement était de 22,1±11,7 mL. Le nombre de sessions HIFU a été de 1,35 par patient. Le PSA nadir moyen était de 0,61±0,82ng/mL. Les biopsies de contrôle étaient négatives chez sept patients (50 %). Le suivi moyen était de 22 mois avec un taux de complications de 35,7 % (trois dysfonctions érectiles, deux incontinences urinaires d’effort). Aucune fistule urétro-rectale, incontinence anale ou syndrome douloureux périnéal n’ont été recensés.

      Conclusion

      Notre étude a montré que le traitement par HIFU était une option thérapeutique à visée curative intéressante pour les patients aux antécédents de pathologie colorectale sévère chez qui les thérapeutiques habituelles sont difficilement envisageables.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Cancer de prostate associé à une pathologie rectale sévère. Résultats préliminaires carcinologiques et fonctionnels du traitement par HIFU (Ablatherm)

      Summary
      Objectives

      To report the functional and oncological outcomes of HIFU for prostate cancer in patients with a history of severe colorectal disease.

      Methods

      Between 2002 and 2009, 14 patients with a history of severe colorectal disease (cancer, lymphoma, inflammatory bowel diseases [IBD]) were treated with HIFU as a primary care option for localized prostate cancer.

      Results

      Mean age was 65.8±6.1 years. Mean time between colorectal disease treatment and HIFU was 10.6±6.8 years. The mean Prostate Specific Antigen (PSA) before HIFU was 12.1ng/mL (4.5–55). Gleason score was inferior or equal to 6 in four patients (28.6%), equal to 7 in nine patients (64.3%) and superior or equal to 8 in one patient (7.1%). The mean prostate volume before HIFU was 22.1±11.7mL. The number of HIFU sessions per patient was 1.35. The mean nadir PSA was 0.61±0.82ng/mL. Systematic control biopsies were negative in seven patients (50%). Mean follow-up was 22 months with a 35.7% complication rate (three erectile dysfunctions, two urinary stress incontinences). No recto-urethral fistula occurred.

      Conclusion

      HIFU was an interesting therapy for patients with a history of colorectal disease for whom regular treatment was challenging or non feasible.

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    • Efficacité à moyen terme du traitement de l’incontinence urinaire d’effort masculine par bandelette prothétique sous-urétrale à ancrage osseux type InVance™

      Résumé
      Objectif

      Analyser les résultats fonctionnels et urodynamiques du système de compression sous-urétral à ancrage osseux type InVance™.

      Méthodes

      Cent six patients successifs ont été opérés avec ce système entre août 2004 et mars 2009. L’incontinence urinaire était classée en fonction du nombre de protections quotidiennes. Tous les patients ont eu une évaluation clinique, endoscopique et urodynamique. Les résultats étaient répartis dans quatre groupes, à trois mois et à un an, selon que les patients étaient secs (A), très améliorés (B), peu améliorés (C), ou sans amélioration (D).

      Résultats

      L’âge moyen des patients lors de la pose de la bandelette était de 67,4ans (46-82). À trois mois, le taux de patients secs (A) ou très améliorés (B) était de 81,2 % (A=75,5 % ; B=5,7 %), et à un an : 75,5 % (A=61 % ; B=14,5 %). À trois mois, le taux de patients peu améliorés (C) ou non améliorés (D) était de 18,8 % (C=16 % ; D=2,8 %), et à un an : 24,5 % (C=20,3 % ; D=4,2 %). Les résultats s’altéraient en fonction du grade initial de l’incontinence. Six patients (5,7 %) ont été explantés en raison d’une infection péri-prothétique avec un délai moyen de neuf mois (3-18). La survenue d’une infection était favorisée par la durée de l’intervention (p =0,02), et l’âge des patients (NS). Aucune ostéite ni érosion urétrale n’a été constaté. Il existait une élévation significative des pressions de clôture maximale au repos et des pressions urétrales maximales en retenue (p =0,01). À un an, le score ICIQ-UI SF global diminuait de 7,1 points.

      Conclusion

      Les résultats à moyen terme du soutènement sous-urétral avec ancrage osseux InVance™ étaient très encourageants. Cette technique a eu une morbidité acceptable et une bonne tolérance. Elle pouvait être proposée en première intention pour une incontinence urinaire quel que soit le grade, même si son efficacité était moindre dans les incontinences de grade III.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Efficacité à moyen terme du traitement de l’incontinence urinaire d’effort masculine par bandelette prothétique sous-urétrale à ancrage osseux type InVance™

      Summary
      Objective

      To analyze the functional and urodynamic results of a compressive sub-urethral sling with bone anchoring InVance™.

      Methods

      One hundred and six successive patients were operated with this system between August 2004 and March 2009. Urinary incontinence was classified according to the number of daily protections. All the patients have benefited from a clinical, endoscopic and urodynamic pre and post-operative evaluation. The results were classified in four groups, at three months and at one year, according to whether the patients were dry (A), very improved (B), little improved (C), or with no improvement (D).

      Results

      The average age of the patients during the installation of the strip was 67.4years (46-82). At three months, the rate of dry (A) or very improved patients (B) was of 81.2% (A=75.5%; B=5.7%), and at one year: 75.5% (A=61%; B=14.5%). At three months, the rate of patients little improved (C) or not improved (D) was of 18.8% (C=16%; D=2.8%), and at one year: 24.5% (C=20.3%; D=4.2%). These results deteriorated according to the initial rank of incontinence II, III, and I. Six patients (5.7%) were explanted because of a prosthetic infection which perished at an average of 9months (3–18). Infection was linked to operative time (p =0.02), and patients age. No osteitis nor urethral erosion were noted. There was a significant rise in the pressures of maximum fence at rest and maximum urethral pressures in reserve (p =0.01). At one year, score ICIQ-UI SF decreased overall by 7.1 points.

      Conclusion

      The medium-term results of under-urethral supporting with bone anchoring InVance™ are very encouraging. This technique presents an acceptable morbidity and a good tolerance. It can be proposed in first intention for a urinary incontinence whatever the rank is, even if the effectiveness is particularly present in incontinences of rank I and II.

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    • Incontinence urinaire d’effort de novo après promontofixation

      Résumé
      But

      Le but de notre travail était l’évaluation du risque d’apparition d’une incontinence urinaire d’effort (IUE) de novo après promontofixation (PF).

      Matériel

      Cinquante-sept patientes ayant eu un prolapsus urogénital sans IUE associée ni masquée ont été opérées par PF entre janvier 2006 et octobre 2009. L’âge, l’index de masse corporelle (IMC), les antécédents (Atcds) médicochirurgicaux, les résultats de l’examen clinique et du bilan urodynamique (BUD) ainsi que le contrôle postopératoire ont été étudiés de façon rétrospectives et analysés statistiquement afin d’évaluer l’association entre ces éléments et l’IUE de novo.

      Résultats

      Avec un suivi médian de 16 mois, quatre patientes (7,3 %) ont développé une IUE de novo à un an du postopératoire et qui a nécessité le port d’une protection de façon préventive dont trois se sont nettement améliorées après une rééducation pelvipérinéale, cependant, une seule patiente : 1,8 % a nécessité la mise en place d’une bandelette sous-urétrale huit mois après l’intervention. Aucune liaison statistiquement significative n’a été définie malgré un p <0,01 entre l’insuffisance sphinctérienne (IS) et l’IUE de novo à cause d’un échantillon trop faible inférieur à cinq, en revanche, les valeurs prédictives VPP et VPN pour la PCUM étaient respectivement 43 et 2,2 %.

      Conclusion

      Les résultats de cette étude ont concordé avec les données de la littérature. Le risque pour nos patientes de développer une IUE de novo significative était faible : 7,3 % mais pouvait devenir plus important : 43 % en cas d’IS préopératoire. L’information de la patiente en préopératoire reste fondamentale, celle-ci doit porter sur les risques encourus ainsi que sur le ratio bénéfice–risque attendu.

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      Incontinence urinaire d’effort de novo après promontofixation

      Summary
      Objective

      To evaluate the risk of occurrence of de novo stress urinary incontinence (SUI) after sacral colpopexy (SCP).

      Patients and methods

      In all, 57 women with no concomitant or occult SUI, had a SCP for urogenital prolapse between January 2006 and October 2009. Some data from their medical charts (age, body mass index, past medical history, maximum urethral closure pressure, bladder neck hypermobility) were reviewed retrospectively and statistically analyzed to assess the association between these factors and de novo SUI.

      Results

      With a median follow-up of 16 months, four patients (7.3%) developed de novo SUI 1 year postoperative and which required the wearing of pads defensively, three of which were significantly improved after pelviperineal rehabilitation, however only one patient: 1.8% required the establishment of a sub-urethral tape 8 months after the surgical correction of prolapse. No statistically significant association has been established despite a P <0.01 between the sphincter deficiency (SD) and de novo SUI because of a sample too small inferior to five, however predictive values for PPV and NPV, the MUCP was 43 and 2.2%.

      Conclusion

      The results of this study were consistent with the literature data, the risk to our patients to develop de novo SUI requiring secondly anti-incontinence procedure was lower: 7.3% but could become more important: 43% if preoperative SD. Patients should always be informed before surgery as it cannot be predicted.

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    • Les urologues en formation ont-ils un syndrome d’épuisement professionnel ? Évaluation par le Maslach Burn-out Inventory (MBI)

      Résumé
      Objectif

      Évaluer le syndrome d’épuisement professionnel chez les urologues en formation.

      Matériels et méthodes

      Une étude transversale a été réalisée auprès de l’ensemble des membres de l’association française des urologues en formation. Un questionnaire comprenant le Maslach Burn-out Inventory (MBI) et des informations sur l’âge, le genre, la situation familiale, le statut professionnel actuel, le nombre d’heures travaillées et la pratique d’un loisir a été envoyé par courriel.

      Résultats

      Le taux de réponse était de 65,5 %. Les scores moyens d’épuisement professionnel, de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel étaient respectivement de 15,57±8,55 (syndrome d’épuisement bas), 8,56±5,52 (syndrome d’épuisement modéré) et 37,19±6,21 (syndrome d’épuisement modéré). Quarante-cinq sujets (24 %) avaient un syndrome d’épuisement professionnel sévère, 11 et 41 avaient respectivement un épuisement émotionnel et une dépersonnalisation. Les urologues vivant en couple avaient des scores d’épuisement émotionnel significativement plus faibles que les urologues célibataires. L’âge et le temps de travail étaient significativement liés aux scores de dépersonnalisation et d’accomplissement personnel. Les urologues ayant un loisir avaient significativement des scores d’épuisement plus faibles et des scores d’accomplissement personnel plus importants que ceux n’ayant pas de loisirs. Le sexe n’avait pas d’influence significative sur le syndrome d’épuisement.

      Conclusion

      Un quart des urologues français en formation avaient un syndrome d’épuisement professionnel. Les facteurs de protection du burn-out étaient la réduction du temps de travail hebdomadaire et l’existence d’une vie extraprofessionnelle symbolisée par une vie familiale et la pratique d’un loisir. La sévérité du syndrome d’épuisement professionnel diminuait avec l’avancée en âge et la séniorisation.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Les urologues en formation ont-ils un syndrome d’épuisement professionnel ? Évaluation par le Maslach Burn-out Inventory (MBI)

      Summary
      Objectives

      To assess the burn-out syndrome in the population of urologists in training.

      Material and methods

      A trans-sectional study was carried out among the French urologists in training association (AFUF) members. A questionnaire including the Maslach Burnout Inventory and questions on the age, gender, professional and familial status, working time and hobbies was emailed.

      Results

      The response rate was 65.5 %. Mean burn-out, emotional exhaustion and depersonalization scores were 15.57±8.55 (low burn-out), 8.56±5.52 (moderate burn-out) and 37.19±6.21 (moderate burn-out), respectively. Forty-five (24 %) had a severe burn-out syndrome, 11 an emotional exhaustion and 41 a depersonalization. Urologists in couple had a significant lower emotional exhaustion level than single. Depersonalization and low personal accomplishment scores were related to the age and working time. Having at least one hobby prevented emotional exhaustion and improved personal accomplishment levels. Gender had no impact on burn-out syndrome.

      Conclusion

      Quarter of French urologists in training had a burn-out syndrome. Factors preventing it were working time reduction, being in couple and having at least one hobby. burn-out syndrome severity decreased with age and senior status.

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    • La verge enfouie congénitale de l’enfant

      Résumé
      Objectifs

      La verge enfouie congénitale de l’enfant est une pathologie rare et mal connue. Le but de notre étude était de rapporter notre expérience dans le traitement chirurgical de cette anomalie.

      Patients et méthodes

      Nous avons effectué une étude rétrospective sur dix ans (novembre 1998–mai 2009) concernant les enfants opérés d’une verge enfouie congénitale, en excluant les formes acquises ou les hypospadias. L’intervention comprend plusieurs étapes : décalottage, incision longitudinale ventrale, libération des adhérences entourant les corps caverneux, prolongement horizontal de l’incision (forme d’ancre), amarrage du fascia de Buck et couverture cutanée ventrale. Les résultats ont été évalués par les parents et le chirurgien selon des critères anatomiques, fonctionnels et esthétiques définis.

      Résultats

      Vingt-cinq garçons ont été évalués, d’âge moyen de deux ans et trois mois (sept jours–dix ans) lors de l’intervention. Deux enfants ont nécessité une plastie supplémentaire. Le résultat a été satisfaisant chez 24 patients (96 %). Un enfant a été réopéré pour réenfouissement. Parmi les sept enfants avec excédent cutané résiduel (28 %), trois ont eu une résection cutanée complémentaire.

      Conclusion

      La verge enfouie congénitale reste un sujet très débattu. Notre technique était simple et facilement reproductible. Les difficultés mictionnelles, l’infection urinaire ou une forte demande parentale nous ont semblé être les indications principales de cette chirurgie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La verge enfouie congénitale de l’enfant

      Summary
      Purpose

      Congenital buried penis in children is an uncommon and poorly known entity. The aims of this study were to report an original technique for correction of buried penis and to evaluate its results.

      Patients and methods

      It is a retrospective study of buried penis operated between November 1998 and May 2009. The acquired concealed penis and hypospadias were excluded from this study. The procedure includes several stages: degloving of the penis through a ventral anchor-like incision; division of the adherent layers surrounding the corpora cavernosa; anchorage of the Buck’s fascia to the corporeal albuginea at the base of the penis; and ventral cutaneous coverage. The long-term results were evaluated by the parents and the surgeon according to anatomical, functional and aesthetic criterion.

      Results

      Twenty-five boys were evaluated. The mean age at surgery was 27 months (seven days–120 months). Two children required an additional plasty. Results were satisfactory in 24 cases (96%). One child required a redo procedure for unsatisfactory outcome. Of seven children with redundant skin (28%), three underwent a complementary cutaneous excision.

      Conclusion

      Congenital buried penis remains a controversial issue. Our technique was simple and easily reproducible. Voiding difficulties, urinary tract infection or strong parental request were the main indications of this surgery in our experience.

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    • La linite plastique vésicale primitive : une entité rare et agressive

      Résumé

      Nous rapportons l’observation d’un patient atteint d’une linite plastique vésicale primitive, encore appelée adénocarcinome à cellules en bague à chaton. Ce type histologique de tumeur vésicale est rare, et très agressif. Nous attirerons l’attention sur sa spécificité afin d’optimaliser la prise en charge thérapeutique post-chirurgicale.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      La linite plastique vésicale primitive : une entité rare et agressive

      Summary

      We report the case of a single patient suffering of a primary signet-ring cell carcinoma of the urinary bladder. This histological subtype of primary bladder cancer is very rare. We thus want to emphasize on its pathological specificity in order to improve the postoperative strategic treatment, knowing it is a rare but very aggressive kind of tumor.

    • Editorial Board

      Prog Urol, 2011, 9, 21, i

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