Accueil > Publications > French Journal of Urology > Numéro Supplément 5- Volume 18- pp. S93-S114 (Mai 2008)

    Numéro Supplément 5- Volume 18- pp. S93-S114 (Mai 2008)

    • Éditorial

      Prog Urol, 2008, Supplément 5, 18, S93

      Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Prise en charge des carcinomes Ta, T1, et in situ de vessie : quoi de neuf ?

      Résumé

      Des évolutions récentes ont modifié la prise en charge des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM). La re-résection tumorale a un intérêt prouvé dans les tumeurs à haut risque. L’apport de la cystoscopie à fluorescence est encore en évaluation. La nouvelle classification des tumeurs en haut et bas grade remplace progressivement la classification G1-G2-G3. Des facteurs pronostiques connus mais peu utilisés en pratique tels que l’envahissement prostatique et de la lamina propria méritent d’être rappelés. Les instillations postopératoires précoces font aujourd’hui consensus pour diminuer le risque de récidive des tumeurs Ta et T1. La Mitomycine C peut être optimisée selon des critères précis pour en améliorer l’efficacité. Enfin, il apparaît que le Bacille de Calmette-Guérin (BCG) est le traitement de choix du carcinome in situ , et est supérieur à la Mitomycine C pour les tumeurs à haut risque. Le BCG administré en traitement d’induction suivi d’un entretien diminuerait également le risque de progression.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prise en charge des carcinomes Ta, T1, et in situ de vessie : quoi de neuf ?

      Summary

      Since a recent time, some changes were made in the management of nonmuscle-invasive bladder cancer. Second-look resection is efficient in patients with high risk superficial tumors. The interest of resection under fluorescence is still discussed. The new classification in high grade and low grade tumors is progressively replacing the G1-G2-G3 grade classification. New prognosis markers appear such as lamina propria invasion microstaging and prostatic urethra involvement. Immediate postoperative instillation of chemotherapy decreases the risk of recurrence in patients with stage Ta T1 bladder cancer. Intravesical Mitomycin C can be optimized to significantly enhance its efficacy. Intravesical Bacillus Calmette-Guérin (BCG) appears to be the treatment of choice for the management of carcinoma in situ, and is superior to Mitomycin C in reducing tumor recurrence in high-risk nonmuscle-invasive bladder cancer. In addition, intravesial BCG significantly reduces the risk of progression after transurethral resection in patients with nonmuscle-invasive bladder cancer who receive maintenance treatment.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Immunothérapie par Bacille de Calmette-Guérin : quel protocole ?

      Résumé

      Plusieurs méta-analyses ont fait le point sur l’efficacité de l’immunothérapie par Bacille de Calmette-Guérin (BCG) dans le traitement des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM). Tout d’abord, il a été montré que la BCG-thérapie était supérieure à la résection endoscopique seule pour la réduction du taux de progression tumorale, à condition d’utiliser un protocole d’entretien. En outre, le BCG parait être supérieur à la Mitomycine C dans la prévention des récidives. Le BCG a également prouvé sa supériorité sur la Mitomycine C en ce qui concerne le risque de progression tumorale, à la condition d’être utilisé avec un traitement d’entretien. Le traitement d’entretien par BCG semble donc être l’option de choix pour diminuer à la fois le risque de récidive et de progression tumorale. Les modalités de ce traitement ne sont pas clairement définies. Divers protocoles ont été testés. Parce qu’il a fait la preuve de son efficacité sur une large cohorte et dans une analyse randomisée, le protocole du SWOG est actuellement le plus utilisé. Il consiste en 6 instillations hebdomadaires pour le traitement d’induction, suivies de 3 instillations hebdomadaires à 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois. Il a été montré que la toxicité de la BCG-thérapie était fréquemment responsable d’un arrêt du traitement d’entretien. Chez les patients ayant une mauvaise tolérance à la dose standard de BCG, une réduction de dose semble être une option intéressante pour améliorer la tolérance du BCG tout en préservant a priori son efficacité. Enfin, des travaux récents ont montré qu’il serait préférable d’adapter à chaque patient la dose et la fréquence des instillations d’entretien de BCG. Cette approche individualisée constitue probablement l’avenir de la BCG-thérapie.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Immunothérapie par Bacille de Calmette-Guérin : quel protocole ?

      Summary

      Several meta-analyses have reviewed the efficacy of bacille Calmette-Guérin (BCG) immunotherapy in treating nonmuscle-invasive bladder cancer (NMIBC). First, it was shown that BCG therapy was better than endoscopic resection alone in reducing the tumor progression rate, as long as a maintenance protocol was used. Moreover, BCG seems to be superior to mitomycin C in preventing recurrence. BCG has also proven its superiority over mitomycin C in terms of the risk for tumor progression when maintenance treatment is used. BCG maintenance treatment therefore seems to be the choice option to reduce the risk of both recurrence and tumor progression. The modalities for this treatment have not been clearly defined. Several protocols have been tested. Since its efficacy has been proven on a large cohort with randomized analysis, the SWOG protocol is currently the most widely used. It comprises six weekly instillations for the induction treatment, followed by three weekly instillations at 3, 6, 12, 18, 24, 30 and 36 months. It has been shown that BCG therapy toxicity was frequently the reason for interrupting maintenance therapy. In these patients with poor tolerance to the standard BCG dose, reducing the dose seems to be a useful option to improve BCG tolerance while preserving it efficacy. Finally, recent studies have shown that it would be preferable to adapt the dose and frequency of instillations of maintenance BCG to each patient. This individualized approach is undoubtedly BCG therapyʼs future.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Prévention des complications du Bacille de Calmette-Guérin

      Résumé

      Le Bacille de Calmette-Guérin (BCG) en instillations intravésicales est le traitement de référence du carcinome urothélial à haut risque de progression. L’observance de ce traitement est altérée par ses effets secondaires loco-régionaux ou généraux potentiellement graves. La prévention de ces complications impose des règles de bonne pratique des instillations. Les effets indésirables doivent être reconnus précocement. Leur traitement doit être rapide et adapté. Les résultats de l’étude française randomisée et contrôlée par placebo ITB01 ont montré que les effets secondaires de classe II du BCG étaient significativement diminués par l’administration orale d’ofloxacine après chaque instillation de BCG. Le nombre d’effets secondaires de classe III nécessitant un recours à un traitement antituberculeux était aussi diminué chez les patients de cette étude ayant reçu de l’ofloxacine.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Prévention des complications du Bacille de Calmette-Guérin

      Summary

      Bacille Calmette-Guérin (BCG) in intravesical instillations is the reference treatment for urothelial carcinoma with a high risk of progression. Compliance with this treatment is altered by its potentially serious locoregional or general side effects. Prevention of these complications requires implementing rules of good practice for the instillations. The undesirable side effects should be recognized early. Their treatment should be rapid and adapted to the patient. The results of the French randomized, placebo-controlled ITB01 study showed that the class II side effects of BCG were significantly reduced by administration of ofloxacin after each instillation of BCG. The number of class III side effects requiring antitubercular treatment was also reduced in the patients in this study who had received ofloxacin.

    • Lire l'article Ajouter à ma sélection Désélectionner
    • Tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle de haut grade (TVNIM): quand cystectomiser ?

      Résumé

      Le traitement de référence recommandé pour les patients chez qui a été diagnostiquée une tumeur de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) à haut risque est le Bacille de Calmette-Guérin (BCG) par instillations endovésicales. Néanmoins, la cystectomie peut parfois être indiquée. En effet, certains critères de mauvais pronostics cliniques, endoscopiques et histologiques peuvent permettre d’identifier des patients à très haut risque pour lesquels la cystectomie totale d’emblée doit être discutée. Par ailleurs, en cas d’échec avéré du BCG, la cystectomie reste le traitement de référence. Dans les deux cas (précoce avant BCG ou après échec du BCG), cette chirurgie d’exérèse doit être réalisée sans délai car le risque de progression est majeur et la réalisation de la cystectomie ne souffre aucun délai lorsque son indication est posée.

      Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

      Tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle de haut grade (TVNIM): quand cystectomiser ?

      Summary

      The reference treatment recommended for patients who have been diagnosed with a high-risk nonmuscle-invasive bladder cancer (NMIBC) is bacille Calmette-Guérin (BCG) therapy through intravesical instillations. Nevertheless, cystectomy can sometimes be indicated. Some of the clinical, endoscopic, and histological criteria indicating poor prognosis can identify very high-risk patients for whom immediate total cystectomy should be discussed. In addition, in cases of clear BCG treatment failure, cystectomy remains the reference treatment. In both cases (early, before BCG treatment, or after BCG treatment failure), this excision therapy should be practiced rapidly because the risk of progression is high and cystectomy tolerates no delay when indicated.

    Vous pourrez également aimer

    Continuer votre lecture

    progres-en-urologie

    Contenu protégé