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Variation en “dent de scie” de dosages répétés du PSA total : facteur prédictif de l’absence de cancer sur les biopsies prostatiques

Nous avons évalué la signification pronostique de la variation en dent de scie de dosages répétés de PSA.

Critères d’inclusion dans cette étude rétrospective : minimum 2 dosages de PSA, espacés de 3 mois minimum avant la biopsie prostatique (BP), 2 séries de BP étant nécessaires avant de classer les patients « sans cancer prostatique » (« Pas de CaP »).

Dossiers de 28 patients analysés : âge moyen 65,5 ans, médiane du 1er PSA 7,1 ng/ml ; 2 à 13 dosages de PSA en pré-BP (médiane=4). En médiane, 2 séries de BP (1 à 4). Le groupe « dent de scie » regroupait les patients ayant eu au moins une fois un PSA inférieur à un dosage précédent. Les autres étaient dans le groupe « escalier ». Fréquences observées :

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Il y avait significativement plus de cancer dans le groupe « escalier » (test de Fisher ; p=0,006). Pas de différence entre les groupes « escalier » et « dent de scie » en ce qui concerne l’âge, le 1er chiffre de PSA et le volume prostatique.

En conclusion, notre étude a montré que les patients ayant des chiffres de PSA « en dent de scie » avaient des biopsies prostatiques plus souvent négatives que ceux qui avaient des chiffres en progression régulière.

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