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Urétérorénoscopie souple diagnostique et thérapeutique : résultats et complications

Objectifs.– Depuis mars 2005, l’urétérorénoscopie souple (URSS) est pratiquée dans notre service dans diverses indications. Nous présentons nos résultats.

Méthodes.– De mars 2005 à avril 2009, 60 URSS (Storz Flex-X2TM) ont été réalisées chez 48 patients (dont quatre enfants), d’âge moyen 46,5 ans (huit à 82 ans), réalisées à but thérapeutique (49) ou diagnostique (11, soit 18,3 %). Cinq URSS souples ont été réalisées chez trois patients pour une tumeur de la voie excrétrice supérieure. Deux de ces trois patients avaient un rein unique. Les 45 autres patients avaient des calculs urinaires, dont 11 cas de lithiases cystiniques. Des LEC préopératoire avaient été réalisées dans 81 % des cas. Dans 18 cas, des sondes urétérales JJ étaient présentes en préopératoire. Six traitements bilatéraux ont été réalisés, dont quatre en deux temps. Les patients avaient un rein unique (8), en fer à cheval (2), greffé (1) et autotransplanté (1). Le laser utilisé était l’Holmium-YAG (Sphinx®), Lisa). Le succès est défini par un diagnostic avéré ou une absence de fragments lithiasiques résiduels à trois mois.

Résultat.– Le taux de succès global est de 68 % (80 % pour les tumeurs, 67 % pour les calculs) pour une durée moyenne d’intervention de 63 minutes. Une UPR a été réalisée dans 87 % des cas. Une dilatation urétérale a été nécessaire dans trois cas et une gaine d’accès a été utilisée dans 54 cas. Pour les calculs, dans 12 cas, le résultat est considéré comme intermédiaire avec persistance de fragments et six cas sont des échecs : absence de visualisation du collet diverticulaire dans trois cas ; défaut de déflection dans deux cas ; impossibilité de monter dans l’uretère dans un cas.

Six complications ont été mises en évidence chez six patients : une lésion de la muqueuse urétérale par sonde à panier ; trois surinfections urinaires ; un colique néphrétique ; un pesanteur lombaire pendant huit jours après retour au domicile. La durée moyenne d’hospitalisation en postopératoire est de 1,8 jours.

Conclusion.– L’URSS offre des perspectives diagnostique et thérapeutique pour les calculs ou les tumeurs. La technique est standardisée. Les résultats sont encourageants avec peu de complications et des échecs qui pourraient se réduire par une meilleure sélection des patients.

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