Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 99ème congrès français d’urologie > Tumeurs de la voie excrétrice supérieure : fiabilité de l’uroscanner à une phase en hyperdiurèse
Ajouter à ma sélection Désélectionner

Tumeurs de la voie excrétrice supérieure : fiabilité de l’uroscanner à une phase en hyperdiurèse

Introduction. Montrer l’aspect des tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire sur les reconstructions frontales que permet désormais le scanner multibarrettes, réalisé en hyperdiurèse et avec injection en deux temps du produit de contraste iodé.

Méthodes. Les dossiers de vingt-neuf patients examinés entre 2003 et 2005 ont été retrospectivement consultés. L’âge moyen était de 69 ans (extrêmes 56-88) incluant 23 hommes et 6 femmes. Après l’hélice sans injection, le protocole comportait une injection de 20 mg de Furosémide et l’injection IV des 150ml de produit de contraste en deux temps : 100 ml en bolus pour la phase cortico-médullaire puis injection des 50 cc restants avec une hélice qui combine la néphrographie et la secrétion (phase tubulo-secrétoire). L’examen a été fait dans tous les cas au moins 48 heures après l’arrêt de l’hématurie quand elle révélait la maladie.

Résultats. La tumeur était pyélocalicielle dans 17 cas et urétérale dans 12 cas. L’aspect au scanner était celui d’une lacune non obstructive dans 12 cas, d’une masse obstructive dans 7 cas et d’une masse infiltrant l’espace péri-urothélial dans 10 cas. Le rehaussement de la tumeur, évident sur la phase cortico-médullaire, était clairement visible sur la phase secrétoire grâce à la réinjection des 50cc de produit, même dans les cas de lacune non obstructive. Le diagnostic a pu être posé dans tous les cas sur la phase tubulo-secrétoire.

Conclusion. La phase tubulo-secrétoire d’un uro-scanner avec reconstructions frontales est une alternative très séduisante à l’urographie intraveineuse pour le diagnostic d’une tumeur urothéliale de la voie excrétrice supérieure.

Contenu protégé