Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 97ème congrès français d’urologie > TRAITEMENTS ET QUALITE DE VIE APRES EXPLANTATION D’UN SPHINCTER ARTIFICIEL URINAIRE.
Ajouter à ma sélection Désélectionner

TRAITEMENTS ET QUALITE DE VIE APRES EXPLANTATION D’UN SPHINCTER ARTIFICIEL URINAIRE.

Introduction: Bien que le sphincter artificiel soit une méthode fiable de traitement des incontinences d’effort rebelles ou récidivées chez la femme (IUE), chez certains Spina bifida (Sb), et après chirurgie de la prostate (IPProst), le risque moyen d’explantation est de l’ordre 20 % à 5 ans. L’objectif de cette étude est de faire le point sur les solutions qui ont été apportées après l’explantation, et sur la qualité de vie de ces patients.

Matériel et méthode: L’étude concerne 68 patients dont le SAU a été explanté entre 1985 et 2000 (57 étaient issus des 289 sphincters implantés dans le même centre, 11 avaient été implantés dans différents centres). L’incontinence et son retentissement après l’explantation ont été évalués par un questionnaire spécifique et le Contilife. La qualité de vie a été évaluée par une échelle visuelle graduée de 1 (très mauvaise) à 5 (excellente) et la notion d’amélioration par une échelle graduée de -2 (pire) à +2 (améliorée) en passant par 0 (identique).

Résultats: Les indications du SAU étaient 10 IUE, 19 IPProst, 14 Sb et 25 divers autres (neurologiques autres que Spina bifida, blessés médullaires, traumatismes du bassin, malformatifs, radiothérapies de prostate). Les motifs d’explantation étaient 45 érosions, 11 sepsis, 9 absences de bénéfices, 2 cas de distensions du haut appareil et un cas de protrusion du ballonnet.

T221.gif

Conclusion: La réimplantation d’un SAU est la solution idéale, mais tous les patients n’étaient pas prêts à tenter l’expérience à nouveau. Lorsque ce n’est pas possible, la dérivation urinaire paraît tout de même plus confortable et mieux vécue que le retour à l’incontinence initiale.

Contenu protégé