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TOXINE BOTULIQUE DYSPORT* DANS LES HYPERACTIVITES VESICALES NEUROGENES. RESULTATS A 6 MOIS.

INTRODUCTION : La toxine botulique inhibe la contraction musculaire en bloquant la libération de l’acetyl choline au niveau de la plaque neuro-musculaire. Le but de cette étude est de comparer l’efficacité clinique et urodynamique de l’injection intra-detrusor de 300 et de 1000 U de toxine botulique DYSPORT* dans les hyperactivités vésicales neurogènes.

MATERIEL ET METHODE : Onze patients, incontinents par hyperactivité vésicale neurogène, ont été inclus (4 hommes et 7 femmes) : 5 paraplégies traumatiques, 4 SEP, 1 spina bifida et 1 accident vasculaire médullaire. L’âge moyen était de 45 ans (23-82). Les injections ont été décidées après échec des anticholinergiques (11 cas), de la capsaïcine (5 cas) et de la neuromodulation sacrée (3 cas). Les troubles mictionnels ont été précisés par interrogatoire et bilan urodynamique avant injection puis 1 et 6 mois après. L’injection, sous courte anesthésie générale, a été réalisée dans le detrusor, préférentiellement au niveau des colonnes musculaires, respectant le trigone. La dose totale était répartie sur l’ensemble de la surface vésicale en 20 points. Les 5 premiers patients ont reçu 300 U, les suivants 1000 U

RESULTATS :

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A 1 mois, la capacité vésicale maximale et la compliance étaient respectivement améliorées de 39% et 33% avec 300 U, de 129% et 257% avec 1000 U. Aucun effet secondaire n’a été signalé.

CONCLUSION : La toxine botulique DYSPORT* est une alternative thérapeutique peu invasive des hyperactivités vésicales neurogènes. 1000 U semblent plus efficaces que 300 U au prix de la pratique d’autosondage. 2O11903CAPPELEDiaporama

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