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Survie observée et relative de patients atteints de cancer de la prostate à 1 an et dans les 6 années suivantes – comparaison des traitements réalisés sur des données de population dans 5 départements

Objectifs : Des essais randomisés récents ont montré la supériorité de la prostatectomie (Pr) sur l’abstention surveillance (AS). Toutefois il existe un écart important entre ces situations expérimentales et la pratique effective d’où l’intérêt des études en population. Cependant il est difficile de comparer les patients en fonction des traitements en situation d’observation car il existe des biais d’indication. L’objectif est d’étudier le pronostic de l’AS en minimisant de tels biais (patients n’ayant pas eu de traitement parce leur état général ou carcinologique ne le permettait pas). Nous avons étudié successivement les survies observée et relative à 1 an puis dans les 6 années suivantes (conditionnellement à la survie la 1ère année) en fonction du traitement durant les 6 premiers mois.

Matériel et méthodes : Les données utilisées proviennent de 5 registres de cancer départementaux et sont constituées d’un échantillon représentatif de 991 cas de cancer de la prostate diagnostiqués au cours de l’année 1995. La survie a été estimée par les méthodes de Kaplan-Meier, Cox et Estève (survie relative).

Résultats et conclusion : À 1 an de suivi, on constate de nombreux décès dans le groupe AS (91,9%). La survie relative à 7 ans parmi les patients ayant survécu la 1ère année montre une différence plus réduite entre le groupe AS et le groupe Pr (respectivement. 90,3% et 96,8%).

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Une surmortalité majeure du groupe AS s’observe durant la 1ère année mais diminue au cours des années suivantes. Le pronostic de l’AS se rapproche de celui de la Pr. Ceci montre l’hétérogénéité du groupe AS et l’intérêt de ne pas étudier globalement la survie. Cette méthode permet de mieux approcher l’intention de traiter appliquée en population.

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