Survie des patients traités par prostatectomie radicale pour un APS supérieur ou égal à 20. Analyse d’une cohorte de 185 patients
INTRODUCTION
Les patients ayant un APS élevé sont souvent traités soit par radiothérapie ou par hormonothérapie ou l2association des deux en raison du risque élevé de métastases. Nous rapportons notre expérience chez les patients ayant eu un APSe 20 et traités initialement par chirurgie pour cancer de la prostate. De plus, nous avons analysé les effets de la radiothérapie et de l`hormonothérapie sur la survie sans récidive biochimique.
MATERIEL ET METHODES
Entre janvier 1989 et décembre 1999, 185 patients avec un APS préopératoire e 20 étaient traités initialement par prostatectomie radicale. Aucun de ces patients n2 a présenté des métastases décelables sur les examens radiologiques (tomodensitométrie thoracoabdominopelvienne ou scintigraphie osseuse). Les données cliniques et pathologiques (stade, score de Gleason, récidive et traitements néoadjuvants et/ou adjuvants) pour chaque patient ont été examinés. La méthode de Kaplan-Meier a été utilisée pour analyser les récidives cliniques et biochimiques.
RESULTATS
La moyenne de l’APS était de 42.6 ± 46.48 ng/ml. 89 (48%) ont eu un APS entre 20 et 30 alors que 82 (33%) e 40 Pour une médiane de suivi de 7.41 ans, 29 (16%) étaient décédés d’un cancer de la prostate , 17 (9%) ont développés des métastases osseuses, et 92 (50%) étaient vivants sans récidive biochimique.
CONCLUSION
Ces résultats suggèrent que la prostatectomie radicale est une approche thérapeutique acceptable pour traiter les patients avec un APS e 20. Néanmoins, les patients doivent être informés sur la nécessité d2adjoindre un traitement supplémentaire.