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Résultats d’un test sub-chronique de neuromodulation à 6 électrodes

Objectifs : Evaluer les effets d’un test sub-chronique « extensif » utilisant 6 électrodes visant à neuromoduler les racines S2, S3 et S4 après échec d’un test de neuromodulation sacrée S3.

Méthodes : De 2001 à 2005, 24 patients (15 femmes et 7 hommes) atteints de rétention chronique d’urines (n = 11), ou d’instabilité vésicale (n=12, associant pollakiurie>8/j et/ou fuites par impériosité) ont été testés. Le résidu post-mictionnel était mesuré par bladder scan, la pollakiurie et les fuites étaient évaluées par calendrier mictionnel, et estimation du nombre de protections quotidiennes. Les 6 électrodes étaient implantées simultanément sous anesthésie locale, puis testées par paires 24 heures chacune.

Résultats : L’âge moyen des patients était de 49,7 ans. Le recul moyen était de 39,5 mois à la date de point. Aucun des patients avec une vessie instable n’a été amélioré lors du test extensif. En revanche, le test extensif a été efficace chez quatre des 11 patients rétentionnistes. Dans deux cas l’amélioration a persisté après l’arrêt de la neuromodulation extensive et aucune implantation n’a donc été proposée aux patients. Dans deux cas une implantation définitive avec deux électrodes a été décidée. A la date de point, ces deux patients sont en réponse complète.

Conclusion : Le test « extensif » de neuromodulation n’a pas d’intérêt chez les patients pollakiuriques. Il peut être tenté chez les patients rétentionnistes dans l’optique d’une double implantation. La durée d’hospitalisation est un facteur limitant de la technique qui nous a récemment conduit à proposer une version simplifiée de ce test.

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