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Résultats de l’enquête observationnelle Action : Mesures d’accompagnement non urologiques d’une hormonothérapie par leuproréline pour cancer de la prostate en pratique quotidienne.

Objectifs.– L’objectif de cette enquête était de décrire les mesures d’accompagnement non urologiques et examens prescrits par l’urologue chez les patients recevant une hormonothérapie par leuproréline.

Méthodes.– Enquête observationnelle de pratique courante, transversale, multicentrique et rétrospective. Trois cent urologues (libéraux, hospitaliers et mixtes) ont été recrutés sur l’ensemble du territoire métropolitain français. Chacun d’entre eux devait inclure d’un à huit patients.

Résultat.– Mille cent vingt-neuf patients ont été inclus, parmi lesquels 1074 étaient analysables. Les principales caractéristiques des patients inclus étaient : un âge moyen de 75,22 ± 8,28, un IMC moyen de 26,63 ± 3,75. Soixante-neuf pour cent vivant maritalement et 73 % étaient retraités. Le traitement par leuproréline trimestrielle a été instauré de manière exclusive pour 44 % des patients, de façon adjuvante à la radiothérapie dans 20 % des cas et un schéma continu dans 80 %. 66 % des patients ont eu un anti-androgène. Plus de 30 % des patients présentaient au moins deux facteurs de risque cardiovasculaires dont l’âge (99,6 %), et l’hypertension (41,6 %). Les facteurs de risque d’ostéoporose étaient peu fréquents. La mesure de la pression artérielle a été faite dans 30 % des cas et le bilan rénal dans 26 %. L’ostéodensitométrie dans seulement 2 %. Une consultation spécialisée a été proposée à 15 % de l’échantillon majoritairement en cardiologie (59 %). Un régime hypolipidique a été prescrit à 57 % des patients. Enfin, pour le maintien de l’activité sexuelle, l’injection intra-caverneuse a été proposée comme solution dans 73 % des cas. Durant le suivi, les mesures d’accompagnement ont été modifiées dans 9 % depuis l’instauration de l’hormonothérapie. Les changements portaient en majorité sur les règles hygiéno-diététiques (42 %). Un bilan rénal, demandé dans 41 % des cas. La pression artérielle à plus de 30 % des patients suivis.

Conclusion.– Cette enquête a permis de montrer que, malgré l’existence de facteurs de risques cardiovasculaires assez fréquents chez les patients analysés, le contrôle de la pression artérielle n’est pas systématique, peu de prescriptions de bilans biologiques en dehors des bilans rénaux. Par ailleurs, les facteurs de risques d’ostéoporose sont rarement recherchés. Les médecins insistent sur l’intérêt de l’exercice physique, de l’arrêt du tabac et prescrivent des régimes alimentaires adaptés aux patients concernés.

Type de financement.– Étude observationnelle de pratique courante financée par les laboratoires Takeda France.

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