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– Résultats de 41 implantations consécutives de neuromodulateur des racines sacrées pour troubles urinaires réfractaires

Objectif: Etude rétrospective monocentrique de suivi des patients traités pour troubles urinaires réfractaires par implantation d’un neuromodulateur des racines sacrées. Matériel et méthode: 79 patients souffrant de troubles urinaires réfractaires ont bénéficié d’un test de stimulation des racines sacrées entre 1999 et 2005. Parmi eux 41 ont été implantés au vue d’une amélioration clinique et subjective de plus de 50%. La population compte 88% de femmes, l’âge moyen 54,6 ans (22-73), l’ancienneté de leurs troubles est en moyenne de 12,3 ans. On retrouve 38 patients ayant une incontinence par impériosité et 3 énurésies. 2 patients implantés sont neurologiques. Les succès sont définis par une amélioration clinique et subjective >90%, les améliorés >50%, les échecs <50% + les perdus de vue et les explantés. Résultats: le suivi moyen était de 20,5 mois. Une amélioration significative des paramètres du calendrier mictionnel, du MHU est notée à 6, 12, 24 mois de recul. A 20,5 mois 22 patients sont des échecs, dont 3 patients explantés. 5 patients sont des succès, et 14 présentent une amélioration >50%, soit 19 patients (46%) de succès/ amélioration. Le taux de succès/amélioration passe de 63% à 6 mois à 53% à 24 mois. 70% des patients ont présentés une complication. La douleur est retrouvée chez 25. 4 infections ont été recensées dont une ayant nécessité une explantation et 10 problèmes techniques.7 patients (17%) ont nécessité une révision, 3 repositionnements d’électrodes pour inefficacité, 4 déplacements du boîtier. Seule une ancienneté des symptômes de moins de 5 ans avant l’implantation est retrouvée comme facteur prédictif de succès. Conclusion: la neuromodulation est un traitement efficace chez plus de 45% des patients implantés, avec néanmoins un effet qui semble diminuer avec le temps. Nos résultats sont moins bons que ceux décrits dans la littérature, mais les critères de jugement sont plus sévères. Un fort taux de complications, essentiellement douloureuses est recensé, mais la plupart ne nécessitent qu’une prise en charge symptomatique. Le taux de révisions atteint 17%, mais sans changement de pile. Nécessité d’une évaluation face aux nouvelles thérapeutiques (toxine botulique A, neuromodulateur pudendal). 201002006Gignoux ADiaporama




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