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REFLUX VESICO-URETERAL DU TRANSPLANT RENAL : RESULTAT DES INJECTIONS ENDOSCOPIQUES DE TEFLON. ETUDE PROSPECTIVE.

1: Service d’Urologie, Andrologie et Transplantation Rénale,

2: Service de néphrologie et Unité de Transplantation Rénale,

CHU Rangueil, Toulouse


Objectifs: Evaluation des résultats du traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral symptomatique chez le transplanté rénal par des injections de téflon.

Population et méthodes: Entre juin 1997 et janvier 2002, dans une population de 408 transplantés rénaux pendant cette période, 15 patients (8 hommes, 7 femmes), d’âge moyen 41,9 ans ont été traités d’un reflux vésico-urétéral sur rein transplanté par injection endoscopique de téflon. Ce traitement a été indiqué par la survenue d’épisodes infectieux fébriles associés à une dégradation de la fonction rénale. Le reflux a été objectivé par une cystographie rétrograde. Les résultats du traitement endoscopique ont été évalués entre 2 et 3 mois par un contrôle cystographique, et ensuite cliniquement. La notion de succès a été définie par une stabilisation de la fonction rénale, l’absence de problèmes infectieux associés à une cystographie normale.

Résultats: Le reflux vésico-urétéral a été découvert en moyenne 64 mois (8-240) après la transplantation rénale. 1,47 injections de Téflon (1-3) ont été pratiquées sur des reflux en moyenne de grade 3 (2-4). Pour un suivi moyen de 22,9 mois, nous notons 8 succès(53,33%), 5 échecs (33,33 %) ayant conduits à une réimplantation urétérale. Deux patient (13,3%) présentent un reflux grade 1 intermittent non symptomatique pour lequel aucun traitement est envisagé en l’absence d’infection. Aucune complication n’a été observée.

Conclusion : Le traitement endoscopique du reflux vésico-urétéral du transplanté rénal est une technique peu invasive, efficace dans plus de la moitié des cas. Il doit être le traitement de première intention, et, dans notre expérience, n’a pas généré de complication en cas de réimplantation urétérale.

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