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Recherche combinée des mutations de FGFR3 et p53 dans la tumeur vésicale et les urines (Résultats préliminaires)

Objectifs.– Deux voies majeures existent dans la cancérogenèse vésicale : l’une pour les tumeurs infiltrantes ou de haut grade caractérisée par l’altération du gène suppresseur de tumeur p53 et l’autre pour les tumeurs non infiltrantes ou de bas grade impliquant les mutations du gène FGFR3. L’objectif de cette étude préliminaire était de déterminer avec quelle sensibilité et spécificité nous retrouvions les mutations de ces gènes dans les urines chez les patients atteints d’une tumeur de vessie.

Méthodes.– Chez 36 patients, nous avons recherché les mutations de p53 et FGFR3 dans les tumeurs et les urines prélevées lors de la résection endoscopique. Les mutations de p53 ont été recherchées en FASAY, qui permet une analyse fonctionnelle de la protéine P53. Les mutations de FGFR3 ont été recherchées en SNaPShot qui recherche les huit mutations ponctuelles les plus fréquentes de ce gène.

Résultat.– Chez 24 patients (66 %), nous avons retrouvé au moins l’une des deux mutations dans la tumeur. Cette mutation a été retrouvée dans les urines chez 15 patients (sensibilité = 62,5 %). Chez seulement un patient, nous avons retrouvé une mutation dans le culot urinaire qui n’existait pas dans la tumeur (spécificité = 91,7 %).

Conclusion.– La recherche des mutations de p53 et FGFR3 dans les urines est un test simple, non invasif qui semble supérieur aux cytologies urinaires pour la détection des tumeurs de vessie laissant espérer un intérêt de ce bio-assay pour la surveillance des tumeurs de vessie.

Type de financement : fonds européen de développement régional (FEDER)

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