Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 97ème congrès français d’urologie > PRISE EN CHARGE DE L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE (HBP) PAR LES UROLOGUES EN FRANCE EN 2003.
Ajouter à ma sélection Désélectionner

PRISE EN CHARGE DE L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE (HBP) PAR LES UROLOGUES EN FRANCE EN 2003.

Objectifs : Obtenir, à partir d’une étude observationnelle, des données sur les motifs de consultation et l’historique médical, ainsi que les modalités de prise en charge de l’HBP et son impact sur la qualité de vie.

Méthode : Cet observatoire a été réalisé auprès de 368 urologues libéraux et hospitaliers, tirés au sort, qui ont recruté de manière consécutive, 2 010 patients atteints d’HBP, connue ou découverte le jour même. Les données ont été recueillies sur un questionnaire anonymisé identifiable uniquement par le médecin. Des urologues (3%) tirés au sort ont été audités sur site afin de confronter les données recueillies aux données source.

Résultats : Les patients, âgés de 65,8±9,2 ans, ont consulté dans 18% des cas pour l’apparition de symptômes et dans 60% des cas pour une aggravation ou une complication. 26% ont consulté spontanément, 9% dans le cadre d’un contrôle programmé et 58% ont été adressés par un généra-liste dont 63% lui ont été réadressés et 29% ont été pris en charge exclusi-vement par l’urologue. La chirurgie a été rarement envisagée (11%), d’autant que 7% des patients avaient déjà subi une intervention chirurgi-cale invasive pour leur HBP. L’urologue a dépisté l’HBP le jour même dans 17% des cas. Le score IPSS moyen était de 14,7±6.4 (<8 : 13%, 8-19 : 64%, 20-35 : 23%). Le toucher rectal a été quasi-systématiquement pratiqué (92%). Pour les HBP déjà connues, le diagnostic remontait à 3 ans en moyenne et a été plus souvent porté par un urologue (51%) que par un généraliste (42%). La débitmétrie (26%), l’échographie sus-pubienne (25%) ou trans-rectale (20%) ont été bien plus fréquemment jugées nécessaires que ne l’a été la cystoscopie (5%). L’examen le plus prescrit a été le dosage des PSA (32%). Les urologues ont modifié le traitement de 32% des patients. Les patients ont déclaré qu’ils n’étaient gênés par leurs problèmes urinaires que dans 28% des cas, mais 62% seraient ennuyés s’ils devaient continuer de vivre avec ces troubles.

Conclusions : La prise en charge initiale de l’HBP reste la prérogative de l’urologue en raison des moyens diagnostiques, alors que le suivi du patient est majoritairement assuré par le médecin traitant. 2O13903DESGRANDCHAMPSDiaporama

Contenu protégé