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PRESSIONS URETRALES ET CYSTOCELE : A PROPOS DE 43 CAS

Introduction: Le but de l’étude a été d’apprécier le retentissement de la cystocèle (C) sur la mesure des pressions urétrales (PU).

Matériels et méthodes: Les mesures ont été réalisées chez 43 patientes âgées de 33 à 88 ans (moyenne = 62), porteuses d’une C mesurée par rapport à l’hymen, de stade Il (n = 33) et III (n = 10), sans instabilité urétrale, avec une sonde 2 voies 4 trous CH8. Les patientes ont été réparties en 3 groupes : A1 non incontinentes urinaires à l’effort et non incontinentes C réduite (n = 16, âge moyen = 64), A2 non incontinentes à l’effort mais incontinentes C réduite (n = 7, âge moyen = 67) et B incontinentes à l’effort (n = 20, âge moyen = 59). Dans chaque groupe, nous avons comparé avant et après réduction de la C la pression de clôture maximale de l’urètre (PCMU) au repos et, pour des toux élevées statistiquement comparables quantifiées par les pics de pression vésicale (PPV), les pics de pression urétrale (PPU) mesurés dans la région de la PCMU, la PCMU à l’effort (PCMUE) correspondante et leur corollaire ajusté à la toux PPUa (= PPU/PPV) et PCMUEa (= PCMUE/PPV). Dans chaque groupe, les moyennes (µ) des différences (d) ont été comparées par le test de Student.

Résultats: Il existait une différence significative au seuil 5 % pour µdPCMUA1 (6.13 ± 6.94 cmH20), µdPCMUA2 (16.57 ± 13.52 cmH20), µdPCMUB (8.05 ± 5.23 cmH20), µdPPUaAl (25.70 ± 26.64 %), µdPPUaA2 (27.20 ± 24.32 %), µdPPUaB (20.74 ± 27.41 %), µdPCMUEaAl (31.94 ± 27.95 %), µdPCMUEaA2 (35.91 ± 24.76 %) et µdPCMUEaB (26.41 ± 25.53 %).

Discussion: En cas de cystocèle de stade Il et plus, les PU au repos et à l’effort peuvent être majorées par effet "pelote".

Conclusion: Dans le but d’apprécier une lUE patente ou potentielle associée, il semble utile de mesurer les PU cystocèle réduite.

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