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PRELEVEMENT RENAL CHEZ LE DONNEUR VIVANT : LAPAROSCOPIE ASSISTEE MANUELLEMENT VERSUS LOMBOTOMIE

Objectif : Comparer le prélèvement rénal chez le donneur vivant par laparoscopie assistée manuellement (LAM) versus lombotomie et étudier chez le receveur la fonction rénale et l’apparition de complications.

Matériel et méthode : Les données des patients opérés entre 2000 et 2006 ont été revues rétrospectivement, la comparaison s’est faite par les tests de Student et du chi2. La douleur post opératoire a été évaluée selon l’échelle visuelle analogique (EVA). Un questionnaire a été soumis à l’ensemble des donneurs et les receveurs issus des deux groupes ont été suivis à long terme.

Résultats : 48 prélèvements ont été réalisés, 25 par LAM (22 reins gauches et 3 reins droits) 23 par lombotomie (16gauches et 7droits). Il s’agissait de 23 femmes et 25 hommes, l’âge moyen était de 47,8 ans [22-70ans]. En cas de laparoscopie, le temps opératoire et la durée d’hospitalisation étaient plus courts (102 versus 132 min p<0,001) (6,6 versus 8,3 jours p<0,001). Il n’y a pas eu de complication post opératoire majeure. L’arrêt de travail a été plus court chez les patients opérés par LAM (4,3 vs 9,2 semaines p=0,001).On note une reprise plus précoce, chez les donneurs prélevés par LAM, des activités quotidiennes (13,9 vs 21,5 jours p<0,001) et physique (6,1 vs 14,9 semaines p<0,001). En ce qui concerne les douleurs post opératoires importantes (EVA>5) il n’existe pas de différence significative. Parmi les greffons issus du groupe LAM on note 3 sténoses artérielles et 2 dans celui des lombotomie, dans chaque groupe deux receveurs ont présenté une sténose de l’anastomose urétéro-vésicale, on déplore une perte de greffon dans le groupe lombotomie.

Conclusion : Le prélèvement rénal par LAM est une technique actuellement validée qui nécessite néanmoins une expérience certaine en coelioscopie. Cette approche associe les avantages de la laparoscopie et la sécurité relative de la chirurgie ouverte. Chez le donneur la morbidité est significativement plus faible dans le groupe LAM avec une durée d’hospitalisation plus courte, une reprise de l’activité physique et un retour au travail plus rapide. La qualité des greffons ne semble pas modifié selon le type de technique.

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