Place de la chirurgie partielle dans le traitement des tumeurs testiculaires à cellules de Leydig
Objectifs : Evaluer les indications et les résultats de la chirurgie partielle dans la prise en charge des tumeurs testiculaires à cellules de Leydig.
Matériels et méthodes : nous avons revu rétrospectivement les dossiers de 34 tumeurs testiculaires à cellules de Leydig prises en charge entre 1985 et 2004.
Résultats : l’âge de découverte était en moyenne de 38 ans (23-62). Deux patients avaient des antécédents de cryptorchidie. Les circonstances de découvertes les plus fréquentes étaient une gynécomastie dans 41%, une infertilité dans 24%, une tumeur découverte par autopalpation dans 17% des cas. L’échographie a confirmé dans tous les cas la présence de la tumeur sous la forme d’un nodule d’un diamètre moyen de 12,7mm (6-33), hypoéchogène dans 73% des cas. La testostérone plasmatique était diminuée dans 35% des cas. L’oestradiol plasmatique était élevé dans 24% des cas. L’alpha foetoprotéine et l’HCG étaient normales. Un traitement chirurgical par tumorectomie avec examen extemporané a été privilégier en cas d’infertilité ou lorsque les conditions d’âge et de surveillance le permettaient et réalisé dans 76% des cas. Une orchidectomie radicale a été réalisée dans 24% des cas. En moyenne 8 ans après le traitement 28 patients sont vivants sans récidive et 4 perdus de vu.
Discussion : Le diagnostic de leydigome est anatomopathologique mais peut être évoqué sur un faisceau d’arguments devant une tumeur du testicule. L’examen extemporané est fiable et permet de réaliser une tumorectomie dans la majorité des cas, sans risque de récidive.