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PARAMETRES LIMITANT LA MORBIDITE APRES CURIETHERAPIE PAR IMPLANTS PERMANENTS EN CAS DE CANCER LOCALISE DE PROSTATE.

Introduction : Les options thérapeutiques validées en cas de cancer de prostate localisé sont multiples. Avec une efficacité équivalente, le choix s’oriente vers des techniques moins invasives et avec un taux de morbidité faible. La curiethérapie par implants permanents est une option proposée dans certains cas en alternative à la prostatectomie radicale, en alléguant l’absence de risque d’incontinence urinaire et une meilleure préservation de la fonction érectile.

Patients et méthode : A partir d’une série de 260 patients traités consécutivement en mono-centrique et avec la même technique de curiethérapie (avec dosimétrie prévisionnelle et utilisation d’implants d’iode 125 liés), nous rapportons l’évolution des taux de morbidité de septembre 1998 à septembre 2002.

Résultats : Le tableau résume l’évolution de la morbidité sur les 4 premières années de notre expérience.

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Discussion : L’amélioration progressive des taux de rétention est à rattacher aux critères d’inclusion plus sélectifs des patients candidats pour une curiethérapie : un obstacle prostatique de volume proche de 50 mL et des signes obstructifs et/ou irritatifs initiaux sont des facteurs de risque de troubles mictionnels et de rétention après implantation. Chez ces patients, la curiethérapie est déconseillée au profit d’une prostatectomie radicale qui a l’avantage de traiter également l’obstacle prostatique. La diminution progressive des taux de rectite (essentiellement de stade I) est liée à une optimisation des calculs de dosimétrie et de la technique d’implantation permettant de mieux préserver la face antérieure du rectum de l’irradiation. Par contre, les taux de troubles de l’érection restent assez stables et sont à rattacher à une atteinte de la micro-vascularisation du bulbe urétral et de la pointe des corps caverneux, avec une réponse favorable au sildénafil dans la majorité des cas.

Conclusion : une amélioration des taux de morbidité a été obtenue grâce à une meilleure sélection des patients et à une optimisation de la technique de curiethérapie qui en fait un des traitements les mieux tolérés en cas de cancer localisé de bon pronostic.



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