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NEUROMODULATION SACREE ET LES TROUBLES URINAIRES D’ORIGINE NEUROLOGIQUE. RESULTATS PRELIMINAIRES

Introduction : L’indication habituelle de la neuromodulation sacrée S3 concerne les troubles urinaires d’origine non neurologique. Elle est peu évaluée en cas de troubles d’origine neurologique.
Matériels et méthode : Un test S3 percutané a été effectué chez 25 patients présentant des troubles mictionnels neurologiques. Nous avons distingué 2 groupes. A : 12 hyperactivités vésicales (2 scléroses en plaque, 6 lésions médullaires, 3 associations avec syndrome d’Alcock, 1 syndrome extra-pyramidal) et B : 13 rétentions chroniques (2 scléroses en plaque, 9 lésions médullaires, 1 syndrome de la queue de cheval incomplet avec fuites,1 syndrome extra-pyramidal)
Résultats : 13/25 patients testés ont présenté une amélioration des symptomes d’au moins 50%, 12 ont été implantés :
Groupe A : 1 sclérose en plaque, 4 lésions médullaires,1 association avec syndrome d’Alcock).
Groupe B : 1 syndrome extra-pyramidal , 1 syndrome de la queue de cheval, 4 lésions médullaires.
Avec un recul moyen de 21 mois, 8 sont des bons résultats et 4 des échecs (lésions médullaires).
Dans un cas une incontinence anale associée a été guérie.
Conclusion : La neuromodulation sacrée nous parait être une bonne voie thérapeutique à évaluer dans les troubles mictionnels d’origine neurologique en cas d’échec des traitements médicamenteux et avant d’envisager toute chirurgie agressive.

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