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NEUROMODULATION DES RACINES SACREES ET MODIFICATIONS URODYNAMIQUES DANS LES VESSIES HYPERACTIVES

Objectifs: Par une étude rétrospective, rechercher un facteur urodynamique prédictif de l’efficacité de la neuromodulation dans les vessies hyperactives.

Matériel et méthode : De décembre 2000 à avril 2003, 16 patients présentant une symptomatologie d’hyperactivité vésicale et ayant répondu positivement à la stimulation test ont bénéficié de l’implantation d’un neuromodulateur.

Les critères de positivité du test étaient, une amélioration des paramètres urodynamiques et/ou une amélioration d’au moins 50 % du catalogue mictionnel. Tous les patients avaient un examen urodynamique, initial, lors du test, puis 3 mois et 12 mois après l’implantation.

Résultats : Tous les patients, 15 femmes et 1 homme, moyenne d’âge 49 ans (extrêmes 30 et 76 ans), sont implantés chirurgicalement à droite, 14 en S3 et 2 en S4.

11/16 (69 %) sont améliorés sur le catalogue mictionnel et sur les critères subjectifs. 4/11 présentent des contractions non inhibées du détrusor (CNI) avant implantation qui persistent après, mais sont retardées. 7/11 n’ont pas de CNI avant implantation et n’améliorent pas leur capacité vésicale cystomanométrique après implantation.

5/16 (31 %) sont en échec : 3 (19 %) primaires, 2 (11 %) secondaires. 4/5 présentent des CNI qui persistent sous neuromodulation, ou réapparaissent secondairement. 2 des 3 échecs primaires ont des CNI initiales qui disparaissent lors du test mais pas lors de la neuromodulation. Les 2 échecs secondaires ont des CNI initiales qui disparaissent lors du test et après implantation mais réapparaissent à 12 mois.

Conclusion : L’amélioration subjective et du catalogue mictionnel ne sont pas corrélées à une amélioration de la capacité vésicale cystomanométrique.

L’existence de CNI est un facteur de mauvais pronostique d’efficacité de la neuromodulation. La réapparition de CNI est un signe d’échec.

2O12003BERLIZOTDiaporama

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