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Motivations et attentes des urologues en formation en France et au Québec

Objectifs : Evaluer les motivations et les attentes des internes en Urologie en France et au Québec, concernant leur formation chirurgicale et médicale.

Matériels et Méthodes : Nous avons interrogés 26 Internes en Urologie (11Qc-15F) (moyenne : 7,3 sem.) sur leurs motivations et leurs attentes par un questionnaire anonyme. Les questions portaient sur la perception qu’ils avaient de l’importance et de leur niveau de compétence dans les différentes sous-spécialités médicales et chirurgicale de l’urologie.

Résultats :Les résidents québécois était 2,5 ans plus jeune que les internes français à ancienneté identique. Parmi les motivations pour devenir chirurgien les deux notions principales étaient la réalisation d’un travail manuelle (70%) et concret (38%). Le choix de l’urologie était motivé principalement par deux notions : la diversité médico-chirurgicale (100%) et la qualité de vie (30%). Le rôle de l’urologue dans la prise en charge médicale des cancers, des calculs et des dysfonctions sexuelles masculines était considéré comme essentiel par respectivement 84%, 77% et 79%, sans différence significative entre les pays. En revanche les niveaux de compétences perçus variaient entre 17 et 73% en fonction du pays, de la sous-specialité et surtout de l’ancienneté. Globalement, plus l’interne est avancé dans son cursus plus il se sent compétent dans les domaines médicaux et moins il se sent compétent chirurgicalement.

Discussion : Les urologues en formation reconnaissent l’importance de leur rôle dans la prise en charge médicale des maladies urologiques et se sentent correctement formés. Ils souhaitent améliorer leur formation chirurgicale.

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