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Morbidité du prélèvement rénal chez le donneur vivant et suivi à long terme

BUT : Evaluer la morbidité du prélèvement rénal chez le donneur vivant (DV), les conséquences médicales et l’impact sur la qualité de vie (QdV) à long terme.

MATERIEL ET METHODE : Analyse rétrospective des données médico chirurgicales de 114 patients prélevés dans un seul centre Universitaire entre 1977 et 2005. La survenue de complications a été corrélée à la voie d’abord chirurgicale et à l’indice de masse corporel (IMC) en utilisant le test du chi 2 ou le test exact de Fisher. Les évolutions de la fonction rénale (créatininémie, clairance de la créatinine), de la protéinurie et de la TA ont été étudiées par le test t de Student ou le test non paramétrique U de Mann et Withney Wilcoxon. La QdV à long terme a été évaluée par le questionnaire MOS SF-36 et par un questionnaire local puis comparée à celle de la population générale française.

RESULTATS : Le suivi médian était de 63 mois. La morbidité du prélèvement était significativement corrélée à la voie d’abord (p=0,018) et à un IMC supérieur à 25 kg/m_ (p=0,014). La mortalité était nulle. Aucune variation statistiquement significative de créatininémie n’a été enregistrée au cours du suivi (créatininémie médiane : 104,5 +/- 19,9 µmol/l). La protéinurie et la TA n’ont pas été influencées. La QdV n’a pas été altérée par le prélèvement rénal.

CONCLUSION : Le prélèvement rénal n’entraîne ni variation significative de créatininémie, de protéinurie ou de TA, ni séquelle fonctionnelle, ni altération de qualité de vie pour les DV. Le taux de complications péri opératoire est corrélé au BMI et à l’abord par lombotomie. Une information claire auprès du grand public permettrait la promotion de la greffe à partir de DV.

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