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Morbidité de la surrénalectomie laparoscopique en fonction des étiologies. A propos de 100 cas

OBJECTIFS : Evaluer la morbidité, les complications opératoires de la surrénalectomie laparoscopique pour chaque étiologie à partir d’une étude rétrospective de 100 cas.

METHODE : D’avril 1994 à juin 2004, 100 surrénalectomies laparoscopiques consécutives ont été effectuées sur 92 patients : 25 adénomes de Conn, 22 phéochromocytomes, 20 métastases, 22 Syndromes (Sd) de Cushing, 11 incidentalomes.

RESULTATS : Le BMI est plus élevé pour les Sd de Cushing (25,9). Les métastases surrénaliennes sont plus volumineuses (61 mm) que les Conn (22 mm). La durée opératoire est plus longue pour les Sd de Cushing (134 min). La déperdition sanguine moyenne est plus importante pour les métastases (255 ml). Il en est de même pour le taux de transfusion. L’hospitalisation est plus longue pour les métastases et les Sd de Cushing (4,3 jours) contre 2 pour les Conn. Le taux de conversion est de 20 % pour les métastases. Les métastases et Sd de Cushing ont le taux de complications per-opératoires plus élevés. Les complications tardives ont été plus fréquentes pour les phéochromocytomes. La chirurgie pour les Conn expose à moins de risques que les autres étiologies.

CONCLUSION : La surrénalectomie laparoscopique n’expose pas aux mêmes risques en fonction de l’histologie. Les métastases et les Sd de Cushing ont un risque plus élevé de complications dans notre série.

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