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LES RESECTIONS ENDOSCOPIQUES DE TUMEURS VESICALES INFILTRANTES “CURATIVES”

Service d’Urologie Hopital Charles Nicolle. Tunis Tunisie.



Objectif : Etudier les caractéristiques des tumeurs vésicales infiltrantes complètement réséquées par voie endoscopiques et dont la pièce de cystoprostatectomie après traitement radical ne trouve pas de tumeurs.

Matériel et méthodes :De janvier 1996 à janvier 1999, 78 cystoprostatectomies radicales pour tumeurs de vessie infiltrante ont été pratiquées. Dans tous les cas une (ou plusieurs) résection endoscopique tumorale préalable à été effectué. Chez 7 patients l’étude histologique de la pièce de cystoprostatectomie ne décèle pas de cellules tumorales et le curage ganglionnaire ilio-obturateur est négatif. Les données cliniques, radiologiques, endoscopique et de l’étude histologique des copeaux de résection sont étudiées dans ce groupe.

Résultats :Il s’agit d’une seule résection avant la cystectomie dans tous les cas. La relecture histologique confirme la nature tumorale (carcinome urothélial) et l’aspect infiltrant pT2a.( Grade II : 5 cas, grade III : 2 cas). La période moyenne entre le début des signes et la résection endoscopique est de 38jours. Il s’agit de tumeur vésicale unique dans tout les cas, facilement accessible à la résection ( trigone :2 et face latérale : 4 et dome :1). On ne trouve pas de signes radiologiques d’infiltration. A l’endoscopie ces tumeurs sont exophytiques et papillaires et d’aspect rassurant dans 5 cas/7. Le suivi de ces patients montre une bonne évolution avec absence de récidive locale et de métastases. Le suivie moyen de ces patients est de 51,6 mois.

Conclusion :La résection endoscopique curative de tumeurs vésicales infiltrantes peut se concevoir pour les patients rapidement pris en charges avec les tumeurs uniques facilement accessible à la résection et dont seul le résultat histologique est en faveur de l’infiltration avec un stade PT2a. Cette attitude conservatrice nécessite une biopsie du lit tumorale et un suivi régulier avec un bilan d’extension négatif (IRM pelvienne). Il reste cependant à comparer ce groupe à un autre groupe de patients avec des tumeurs semblables n’ayant eu de cystectomie en raison d’un refus ou d’une contre-indication.



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