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Les mutations inactivatrices de p53 caractérisent les carcinomes urothéliaux superficiels récidivant au cours de la première année suivant leur diagnostic initial

Introduction: Le risque de récidive des carcinomes urothéliaux superficiels de vessie (CUSup) de grade < 3 et sans CIS est mal connu : peu d’outils sont disponibles pour l’évaluer. Une récidive dans les 12 mois suivant leur 1ère résection est un puissant facteur de risque de récidive ultérieure, mais n’est obtenu qu’à posteriori. Nous avons cherché si la perte de fonction de la protéine p53 dans les CUSup était associée au risque de récidive précoce.

Méthodes: 87 CUSup (<pT2) de G<3 et sans CIS ont été analysés de façon prospective (suivi moyen 24 mois). Le statut de p53 a été déterminé par le test fonctionnel FASAY détectant 95% des mutations inactivatrices du gène. Le lien entre fonctionnalité p53 et récidive < 12 mois a été étudié par un test de Fisher.

Résultats:



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Une protéine p53 non fonctionnelle est significativement associée à la récidive (Fischer, p=0,0013) et à la récidive précoce (Fischer, p=0,0020).

Conclusion: Les mutations inactivatrices de p53 identifiées par le test fonctionnel FASAY pourraient, jouer un rôle dans la récidive et surtout la récidive précoce des CUSup, et identifier des tumeurs à risque que les critères anatomo-cliniques utilisés isolement ne permettraient pas d’individualiser.

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