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LES MALFORMATIONS ARTERIOVEINEUSES CONGENITALES DU PELVIS CHEZ L’HOMME : UNE CAUSE RARE DE SYMPTOMES UROLOGIQUES.

(1):Service d’Urologie et de Transplantation Rénale, CHU Rangueil, Toulouse

(2):Service d’Urologie, HIA du Val-de-Grâce, Paris; (3):Service d’Urologie, Hôpital de Tulle, Tulle; (4):Service de radiologie, CHU Rangueil, Toulouse


Objectifs : Les malformations artérioveineuses congénitales du pelvis (MAVCP) chez l’homme sont rares avec seulement 15 cas rapportés à ce jour. Ces MAVCP ne doivent cependant pas être méconnues du fait des complications hémorragiques qu’elles peuvent engendrer, au décours d’une chirurgie urologique notamment. Le but de cette étude est de décrire les circonstances urologiques de découverte de ces MAVCP et les résultats de leur traitement par embolisation.

Matériel et Méthodes: Deux hommes âgés de 48 et 55 ans, sans antécédent de chirurgie pelvienne ou de traumatisme, ont été pris en charge pour MAVCP. La symptomatologie initiale, les données de l’examen clinique et des examens paracliniques, le mode de traitement et le suivi clinique ont été étudiés chez ces patients et comparés aux données de la littérature.

Résultats: En associant nos deux patients, les données de 17 hommes avec une MAVCP ont pu être étudiées. La plupart des hommes présentaient des symptômes non spécifiques à type de pesanteur pelvienne, douleurs, impuissance ou dysurie. Dans 2 cas, la MAVCP a été révélée par une hémorragie massive respectivement après résection et biopsie prostatique. Le diagnostic radiologique était établi soit par imagerie à résonance magnétique (IRM) soit par tomodensitométrie (TDM) et était confirmé par angiographie dans chaque cas. Le traitement a consisté, dans les neuf premiers cas et avec des résultats incertains, en une excision chirurgicale, en une embolisation, avec succès, dans 4 cas dont les deux rapportés, en une embolisation et une exérèse chirurgicale dans 3 cas et en une surveillance médicale dans un cas.

Conclusion: Les MAVCP sont rares, potentiellement dangereuses et difficiles à diagnostiquer devant l’absence de symptômes évocateurs. L’IRM ou la TDM et l’angiographie font le diagnostic. Le traitement de première ligne repose sur l’embolisation.

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