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L’automatisation du Gleason, la fin d’un dilemme ?

Objectifs.– Le grade de Gleason (GG) a été modifié en 2005 par l’International Society of Uropathology. Néanmoins des discordances dans l’interprétation existent encore. Le but de cette étude préliminaire était de trouver un moyen par une analyse comput risée qui pourrait permettre une interprétation plus homogène, non observateur dépendante.

Méthodes.– Dix-neuf biopsies de prostate standard de 15 patients étaient évaluées par un senior et deux juniors pathologistes. Le GG était rapporté. Des lames des mêmes cas étaient double marquées via une technique d’immunofluorescence, vert avec Annexine -3, un marqueur du tissu glandulaire prostatique sain et de faible GG, et rouge par BCAR-1, un marqueur de haut GG. Les lames étaient scannées au niveau de la zone la plus représentative au grossissement 100. L’analyse computerisée était effectuée par Cellmarker et MarkIndex.

Résultats.– Le GG modifié était appliqué par les pathologistes. Aucun cas de GG 2 n’était diagnostiqué. Le score de Gleason (sG) entre 6 à 9 était attribué à ces biopsies. Dans 10 cas (58 %) une concordance totale entre les pathologistes et l’ordinateur était trouvé. Dans 7 cas (41 %) l’évaluation du sG était d’un grade plus faible chez les pathologistes qu’avec la machine. Un cas (11 %) était estimé avec un sG plus élevé par les pathologistes.

Conclusion.– Cette étude était un travail préliminaire pour évaluer la faisabilité de faire évaluer le GG par un ordinateur. Les résultats nous semblent prometteurs, une étude plus ample est envisagée.

L’automatisation du Gleason, la fin d’un dilemme ? : diaporama 1


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