Accueil > Les évènements de l’AFU > Congrès français d'Urologie > 105ème Congrès Français d’Urologie – 2011 > L’augmentation du risque de complications chirurgicales de la transplantation rénale chez les receveurs de plus de 60 ans n’altère pas la survie des greffons
Ajouter à ma sélection Désélectionner

L’augmentation du risque de complications chirurgicales de la transplantation rénale chez les receveurs de plus de 60 ans n’altère pas la survie des greffons

Objectifs.- Le but de cette étude est d’évaluer les résultats et complications chirurgicales de la transplantation rénale chez les receveurs âgés de plus de 60 ans.

Méthodes.- Entre janvier 2004 et décembre 2008, 200 transplantations rénales ont étéréalisées dans notre service. Nous avons étudiéles comorbidités du receveur, le temps d’ischémie froide, le taux de reprise chirurgicale précoce (<1mois), les complications chirurgicales, l’absence de reprise de fonction du greffon, les survies des patients et la survie des greffons en fonction de l’âge du receveur (?ou < à60 ans).

Résultats.- 41 transplantations rénales ont étéréalisées chez des patients âgés de plus de 60 ans (65,8+/-6ans) contre 159 chez les moins de 60 ans (47,27+/-9 ans). Les receveurs > 60 ans présentaient plus de co-morbidités (artériopathie oblitérante 54+/-8% vs 17+/-3%, p=0,0001,  hypertension artérielle  95% vs 83,6%, p=0,06 et diabète 15,4% vs 6%, p=0,07) que les moins de 60 ans. Le taux de complications chirurgicales était significativement augmenté chez les receveurs âgés (lymphocèles 12,2+/-5% contre 3,7+/-5%, p=0,03 et complications pariétales  9,7+/-4% vs 6,2+/-0,6%, p=0,0008) de même que le taux de reprises chirurgicales précoces (19,51+/-7% vs 7+/-2%, p=0,02). Il existe une différence significative entre les 2 groupes en terme de survie globale à 5 ans (86% vs 96%, HR 4,32 IC95% [1,008-17,82] ; p=0,004) mais non en terme de survie des greffons (87% contre 91%, p=0, 8).

Conclusion.-  La transplantation rénale chez les patients d’âge supérieur ou égal à 60 ans est associée à un risque chirurgical accru qui n’altère cependant pas les excellents résultats fonctionnels à long terme de celle-ci. La transplantation rénale reste donc le traitement de choix de l’IRC même chez les patients âgés

Contenu protégé