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L’activité d’astreinte de l’interne d’urologie au CHU de Grenoble : évaluation et évolution

Objectifs.– Évaluer l’activité d’astreinte de l’interne d’urologie en 2009, en décrivant les principaux motifs d’appel au bip d’urgence, leur répartition dans la journée et la semaine, ainsi que la réponse apportée. Comparer ces résultats avec la précédente étude réalisée dans le service en 2001 qui portait sur 1000 appels sur une période de 10 mois.

Méthodes.– De début janvier à fin février 2009, tous les appels au bip d’urologie ont été recensés de manière prospective, en notant le jour et l’heure, l’appelant, le motif d’appel et la réponse apportée. Les motifs d’appels ont été triés selon 4 catégories : appels relevant purement de l’urgence urologique, appels liés aux problèmes médicaux du service, appels pour problèmes administratifs (papiers, certificats…) et les appels évitables ou inutiles.

Résultat.– Sept cent neuf appels ont été étudiés soit une moyenne de 16 appels par jour (8–23) contre 3 par jour en 2001, dont 20 % après 20 h et 10 % après minuit. Les urgences urologiques sont le premier motif d’appel (69 %), puis viennent les problèmes administratifs (9 %), médicaux (14 %) et les appels évitables (18 %). Les principaux motifs d’appel urologiques sont peu différents de l’étude de 2001 (HBP, infections urinaires…) à l’exception des pathologies lithiasiques qui sont devancées par les problèmes de sondage. On note une diminution des appels des services d’urgence (20 % contre 34 %).

Conclusion.– Entre 2001 et 2009 l’activité d’astreinte de l’interne d’urologie au CHU de Grenoble a explosé (+400 % !). La formation des urgentistes suite à l’étude de 2001 a permis un recul de leur recours au bip d’urgence grâce notamment à une meilleure prise en charge de la pathologie lithiasique, mais celui-ci reste parasité par près de 20 % d’appels inutiles ou évitables, qu’il va falloir travailler à diminuer. La charge de travail actuelle de l’interne d’astreinte conforte la décision prise en 2001 de maintenir une astreinte dédiée à l’urologie, qui s’avère aujourd’hui indispensable et va devoir faire face à une augmentation croissante de son activité.

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